Quel est le statut de l’islam en Alsace-Moselle ?
La réponse de Jean-François Collange Les attentats djihadistes de Saint-Etienne-du-Rouvray ont relancé le débat sur l’organisation de l’islam en France, dont la fragilité institutionnelle est vue comme un frein à la lutte contre la radicalisation. Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate à la primaire de la droite pour 2017 a proposé entre autres d’« intégrer l’islam au concordat en vigueur en Alsace-Moselle, pour former un centre national de formation à Strasbourg ». Selon un théologien protestant comme Jean-François Collange, ancien président de l’Union des Églises protestantes d’Alsace et de Lorraine (UEPAL), ce n’est pour l’instant pas réaliste. « L’islam ne bénéficie pas, en Alsace Moselle, d’un statut foncièrement différent du reste de la France. Le concordat, qui a été signé en 1801entre Napoléon et le Pape Pie VII et régit la question du culte catholique, et auquel on a ajouté deux lois organiques pour le protestantisme et le judaïsme, ne prévoit rien pour l’islam.
L’anti-tatarisme palestinien (et des banlieues) n’existe pas
Imaginons : La Palestine n’a pas été colonisée par des populations se réclamant du judaïsme mais par des Tatars qui se réclament (pourquoi pas ?) du tatarisme. Ce n’est pas Herzl qui écrit « l’Etat des Juifs » en 1896 mais un Tatar.
La Marseillaise
Isidore Pils – 1849, Huile sur toile (H. 74 x L. 91 cm), Dépôt du Musée du Louvre à la Préfecture du Bas-Rhin puis au Musée Historique de la Ville de Strasbourg en 1929 Quand débutent les guerres révolutionnaires en 1792, Strasbourg, par sa situation géographique, devient une étape importante sur la route des armées et des diplomates. Plaque stratégique pour l’approvisionnement des soldats, la ville frontière participe aussi à la propagation des idées révolutionnaires vers l’étranger. C’est en outre à Strasbourg que La Marseillaise est composée et chantée pour la première fois. Le 20 avril 1792, désireuse d’imposer les idées de la Révolution en Europe, la France déclare la guerre au « roi de Bohême et de Hongrie ».
En Alsace et en Moselle, les avantages du Concordat
LE MONDE | 05.07.2007 à 15h50 • Mis à jour le 13.08.2007 à 15h03 | Par Stéphanie Le Bars Dans les années 1920, après sa victoire aux élections législatives, le Cartel des gauches annonce son intention de supprimer le régime concordataire. Face à la mobilisation des catholiques, cette tentative échoue. Depuis, aucun gouvernement n'a évoqué sa remise en cause. Le Concordat signé en 1801 entre Napoléon Bonaparte et le Vatican, auquel s'ajoutent les articles organiques ou les décrets pris en 1802 et 1808, reconnaissent quatre cultes : catholique, protestant luthérien, protestant réformé et israélite. Les religions qui ont émergé en France au cours du XXe siècle, telles que l'islam, le bouddhisme ou le protestantisme évangélique, n'y sont donc pas reconnues au même titre.
Culture, la mort aux trousses
Dans son discours du 10 décembre, Jean Castex a littéralement douché tous les espoirs des acteurs du monde de la Culture et particulièrement ceux du spectacle vivant. Ils espéraient pouvoir reprendre leurs activités, avec tous les aménagements imposés par les règles sanitaires, avant les fêtes de fin d’année. Depuis le premier confinement en mars, la Culture est à l’arrêt. Des artistes ne retrouveront pas leurs publics avant des semaines, s’ils ont même la chance de pouvoir continuer leur carrière. Les plus fragiles, les plus précaires sont minés par l’inquiétude. Une inquiétude qui s’est traduite par des manifestations dans toute la France, mais le gouvernent semble déterminé à tenir sa position, s’appuyant sur les avis des scientifiques, affirmant ainsi protéger la santé des Français.
Féminicides : comment lutter contre les violences faites aux femmes ? - Vidéo Enseignement moral et civique
En France, tous les 3 jours, une femme meurt sous les coups de son conjoint ou de son ancien compagnon. En 2017, 130 femmes sont décédées. Et près de 220 000 femmes ont subi des violences conjugales.
Laïcité : l'exception d'Alsace et Moselle attaquée
Le Conseil constitutionnel se prononcera, vendredi 22 février, sur le financement des cultes en Alsace et Moselle. LE MONDE | 20.02.2013 à 17h44 • Mis à jour le 21.02.2013 à 18h52 | Par Stéphanie Le Bars Reprenant une revendication des libres-penseurs aussi vieille que la loi de 1905, qui dispose que "l'Etat ne reconnaît, ne salarie ni ne subventionne aucun culte", le président de l'Appel, Alain Cohen Adad, s'interroge : "Les 58 millions d'euros que coûte au contribuable la rémunération des 1 393 ministres des quatre cultes reconnus [catholique, protestant luthérien et réformé, et israélite] et les 2 millions d'euros pour l'entretien des bâtiments sont-ils des dépenses conformes au cadre constitutionnel ?" > Lire aussi : L'impossible inscription de la loi de 1905 dans la Constitution Le camp alsacien ne veut pas croire que le Conseil constitutionnel rompe avec "le consensus national et la jurisprudence établie depuis 1918". Comme d'autres, M.
(11) Je suis flic et j'ai des choses à vous dire…
Tribune. J’exerce la profession de gardien de la paix depuis une quinzaine d’années. Gardien de la paix, à la base, c’est le flic en bleu que les citadins peuvent croiser en de multiples occasions.
Depuis quand les femmes ont-elles le droit de travailler ?
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Loi de séparation des Églises et de l'État
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La loi de séparation des Églises et de l'État[1] est une loi adoptée le à l'initiative du député républicain-socialiste Aristide Briand, qui prend parti en faveur d’une laïcité sans excès. Elle est avant tout un acte fondateur dans l'affrontement violent qui a opposé deux conceptions sur la place des Églises dans la société française pendant presque vingt-cinq ans.
Chine : un virus inconnu infecte des dizaines de personnes et inquiète les autorités - Le Parisien
Un mal inconnu affecte près d'une soixantaine de personnes dans la ville de Wuhan, dans le centre de la Chine. Entre le 12 et le 29 décembre derniers, 59 cas de cette pneumonie inconnue ont été signalés, selon CNN. Aucun décès n'est à déplorer, mais sept personnes sont cependant dans un état critique et tous les patients ont été placés en quarantaine. Au départ, les médecins ont craint une résurgence du syndrome respiratoire aigu sévère (Sras), une maladie respiratoire dépistée pour la première fois dans le pays en 2002. Le Sras s'était répandu dans 37 pays, avait infecté plus de 8000 personnes et tué 774 malades en moins d'un an.
Régime concordataire français
Sous le Premier Empire, des décrets étendent le régime concordataire le 8 avril 1802 aux cultes réformés luthérien et calviniste, et le 17 mars 1808 au culte israélite. Le régime concordataire s'est appliqué en Algérie où il fut introduit : pour le culte catholique, par la bulle du 9 août 1838, créant le diocèse d'Alger ;pour les cultes protestants, par l'ordonnance du 31 octobre 1839 ;pour le culte israélite, par l'ordonnance du 9 novembre 1845. Contexte[modifier | modifier le code] Au lendemain du 18 brumaire, le règlement de la question religieuse qui a envenimé toute la décennie est une priorité pour Bonaparte. Ce dernier estime que la religion est nécessaire à la stabilité de l'État, mais est aussi partisan d'un nécessaire pluralisme religieux[3].