Semaine de l'éducation : rencontre avec les élèves du collège de l'Arc à Dole Sur France Télévision, c'est toute cette semaine, la semaine de l'éducation. Les objectifs sont de donner la parole au jeune public, susciter le débat sur des sujets d'actualité et de société, donner aux élèves les clés d'un savoir citoyen, répondre à la défiance des jeunes à l'égard des médias et des journalistes et découvrir l'envers du décor avec les coulisses de nos fictions. Voici l'expérience menée à Dole. Les élèves rédigent un journal : mettre la main à la pâte, rien de tel pour comprendre les contraintes et les richessses d'un métier ! Semaine de l'éducation : rencontre avec les élèves du collège de l'Arc à DoleDans le cadre de l'opération "Campus troisième" menée au Collège de l'arc à Dole, des élèves travaillent toute l'année sur le thème des médias dans des ateliers.La première partie est consacrée à la presse écrite.
Parution du "Guide de survie des aventuriers d'Internet" Version 2 actualisée et augmentée | CECIL Guide de survie à destination des aventuriers d’Internet ou comment protéger ses libertés en milieu numérique "hostile". V2 Paris, le 30 mai 2018. Le CECIL propose un livret, plus que jamais nécessaire, pour préserver nos libertés face aux dangers de la surveillance en ligne. L'association CECIL (Centre d'Études sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés), en partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) est heureuse de vous annoncer la parution de son Guide de survie des aventuriers d’Internet. Face à la surveillance illégitime, ce guide vise à : Ce livret de 80 pages A5 est la version papier de 13 fiches pratiques téléchargeables sur notre site www.lececil.org/fiches/ (Licence Creative Commons : Attribution-Partage à l'identique). Vous trouverez ci-joint un extrait, ainsi que la couverture réalisée par le talentueux dessinateur libriste Péhä. Nous proposons des ateliers de sensibilisation et des formations pratiques sur les questions relatives à la surveillance.
Why 'news for millennials' media plays never panned out Once upon a time, news needed to be remade for millennials. The 21st century’s second decade was new, and a perfect storm was brewing: Publishers, particularly digital-native ones, were hunting for scale; Facebook, fresh off an IPO, was hungry for content that would attract more user attention; and venture capitalists, watching geysers of free money shoot out of the federal reserve, were looking for new investment opportunities. Suddenly, news needed to be quicker, video-and image-heavy and optimized for sharing (and mobile phone screens). It could live on a platform instead of a publisher’s website. In a dizzying four-year stretch, upstarts like Mic, Mashable, and Ozy raised tens of millions of dollars in funding; legacy media brands including Univision and Disney launched competitors of their own, and almost everybody who had bought into this strategy pivoted to video. Today, the effects of these new brands’ efforts can be seen across the publishing landscape. But those days are over.
Étude : les français et leur consommation de l'information en 2018 Reuters vient de publier les résultats de son étude sur la consommation de l’information dans le monde en 2018. Le rapport, très fourni, est basé sur l’étude de plus de 74 000 personnes vivant dans 37 pays différents. Au niveau des enseignements pour la France, on y apprend entre autres que : la télévision reste la source privilégiée pour s’informer, que les français sont assez sceptiques sur la véracité des informations, et que Facebook reste le réseau social le plus utilisé pour diffuser des news. La TV première source d’information suivie de très près par Internet, le print continue sa chute En ce qui concerne les sources d’information, on constate que la télévision n’a plus le même statut qu’il y a 6 ans. En ce qui concerne le classement des médias TV, radio et print les plus plébiscités, sans surprise les chaînes de télévision trustent les premières places : TF1 (43%)BFM TV (42%)France Télévisions (37%)M6 (26%) Au niveau des médias en ligne, les plus consultés sont :
Pure players : les médias doivent-ils se mettre au membership ? À l’heure où la presse cherche de nouveaux modèles économiques, une pratique commence à se développer en France. Le membership propose une formule hybride qui permet de gagner des abonnés tout en gardant le contenu gratuit. Et ça fonctionne ! On a tous fait cette expérience frustrante. D’autres pure players ont décidé de garder leur contenu gratuit pour tous. Le membership, un abonnement pour soutenir une cause Il existe pourtant une formule alternative qui s’est bien installée aux États-Unis et qui commence à émerger en France. Johan Weisz, fondateur de Street Press, et auteur du post médium Sur la route du membership, réfléchit justement à ce modèle pour la nouvelle version de son média. Le système peut même fonctionner avec du don plus ponctuel. Vers un journalisme alternatif Ce modèle n’apporte pas seulement des moyens financiers selon Johan Weisz. Un modèle pour toute la presse ? Le modèle peut-il pour autant sauver la presse ? « Les pure players restent très fragiles, raconte-t-il.
Manipuler l’opinion publique sur les réseaux sociaux : c’est possible ! Les réseaux sociaux se sont démocratisés rapidement en mettant en exergue leurs nombreux avantages pour la communication et l’accès à l’information. Depuis peu, un usage moins connu mais non moins dangereux à fait son émergence : la manipulation de l’opinion publique sur et via ces médias digitaux. Nous vous proposons dans cet article, un éclaircissement sur cette pratique. La place des médias sociaux dans la vie politique Les médias sociaux ont contribué à favoriser les échanges démocratiques sur nombre de questions sociales et politiques. Un exemple phare est l’importance démontrée par Facebook dans la réalisation du printemps arabe. La place qu’ont prit ces médias numériques où tout le monde à la possibilité de s’exprimer et d’échanger est non négligeable dans la vie politique d’un pays. Dans ce contexte, la propagation de fausses informations ou trompeuses visant à manipuler l’opinion publique peut avoir de très fortes conséquences. Parlons de cas concrets !
France Culture : 22 millions de podcasts téléchargés par mois Vous aimerez aussi France Culture propose non seulement l’ensemble de ses programmes en podcast mais aussi "une offre toujours plus foisonnante" de nouveaux formats, notamment en podcasts natifs. Les émissions de savoir sont particulièrement distinguées par les podcasteurs : "Les chemins de la philosophie" d’Adèle Van Reeth (2.5 millions téléchargements par mois), "La méthode scientifique" de Nicolas Martin et "La Fabrique de l’histoire" d’Emmanuel Laurentin (1.3 millions téléchargements par mois). Les archives et le documentaire, parmi les spécificités de France Culture, atteignent également chaque mois 1.5 million de téléchargements : "Les nuits de France Culture" de Philippe Garbit et "Les pieds sur terre" de Sonia Kronlund (Médiamétrie-eStat : septembre 2018). S’appuyant sur le foisonnement du contenu de la chaine et sur l’expertise technique de ses équipes, France Culture poursuit ses innovations et favorise l’émergence de nouveaux talents. Et des podcasts natifs
Bientôt un identifiant unique pour accéder à tous les médias en ligne français ? Les entreprises de médias désireuses d’approfondir leurs relations avec leurs publics font équipe et se tournent vers des systèmes de connexion unifiés afin que les utilisateurs puissent accéder à plusieurs sites médias via une seule adresse e-mail. La France est le dernier pays à s’être engagé dans cette voie, avec dix entreprises de presse, de radio et de télévision qui ont mis de côté leurs rivalités pour collaborer sur un système technologique unique. Le Figaro, Altice, Team, M6-RTL, Lagardère Active, Czech Media Invest France, 20 Minutes, Les Echos-Le Parisien, Le Point et Radio France, qui touchent ensemble environ 80 % des internautes français, font tous partie de cette alliance encore inconnue. L’idée est que la stratégie de connexion unique d’un éditeur n’aura probablement pas l’échelle nécessaire pour rivaliser avec les plateformes de connexion de Google, Amazon et Facebook. Cette alliance de médias ne collectera selon ses créateurs que les adresses e-mail. Source
Les médias d'opinion, un développement durable ? Nous entendons la presse d’opinion comme un média dont la ligne éditoriale est marquée par des ambitions idéologiques affichées ou des soutiens partisans explicites. On pourrait ici objecter qu’on peut faire de l’opinion et être factuel, ou que s’il existe une presse d’opinion, c’est qu’il existe a contrario une presse qui n’aurait pas d’opinion, une presse axiologiquement neutre. Mais le journaliste n’est-il pas le gatekeeper, « qui filtre et élimine les informations indésirables, inintéressantes ou insignifiantes et s’occupe d’informations de plus ample importance »[+] NoteBob FRANKLIN, Martin HAMER, Mark HANNA, Marie KINSEY, John E. RICHARDSON, Key Concepts in Journalism Studies, Sage publications Ltd,2005, p.92. [1] ? La presse d’opinion s’inscrit dans une tradition française bien installée La presse d’opinion s’inscrit dans une tradition française bien installée.
De quelle éducation aux médias avons-nous besoin Lors du dernier SXSW consacré à l’éducation, la chercheuse américaine danah boyd (@zephoria) a, comme à son habitude, délivré une très intéressante conférence sur la question de l’éducation aux médias (vidéo) devant un parterre de spécialistes. Intéressante parce qu’elle remettait en question certaines approches faciles ou rapides de la façon dont on considère l’éducation aux médias Image : danah boyd sur la scène du SXSW edu. Idéalement, l’éducation demande aux élèves de remettre en cause leurs hypothèses, de chercher de nouvelles explications. Le problème est que le gouffre qui s’ouvre alors peut être rempli d’une manière profondément problématique, estime danah boyd. « Mais fondamentalement, c’est une forme de pensée critique qui demande aux gens de douter… Et ça me rend nerveuse ». L’éducation aux médias à l’heure de la post-vérité danah boyd avait commencé à éclairer ces questions dans un article publié l’année dernière. Expérience contre expertise Fake news : une crise épistémologique
Étude : comment les internautes utilisent YouTube - BDM Le centre de recherche Pew vient de publier une nouvelle étude sur l’usage qu’ont les internautes américains de YouTube. Les données du rapport ont été collectées entre fin mai et mi juin auprès de plus de 4500 répondants. Parmi les points notamment abordés : leurs différentes utilisations de YouTube, ses rôles clés et les types de contenus récurrents sur la plateforme. La moitié des utilisateurs adultes affirment que YouTube est important pour découvrir comment faire de nouvelles choses Au niveau des différentes utilisations de YouTube, la moitié des adultes interrogés affirment que YouTube est important pour découvrir comment faire de nouvelles choses (51%). A noter que certaines personnes se rendent aussi sur YouTube pour être au courant des dernières news. Un des rôles clés de la plateforme : fournir du contenu pour les enfants Parmi les enseignements de l’étude, on apprend qu’un des rôles clés de YouTube est de fournir du contenu pour les enfants.
Diffusion Presse : -3,1% pour la diffusion print, +42,3% pour les PDF en 2017 Dans l’attente de la révélation de l’ensemble des résultats liés aux Déclarations sur l’Honneur (DSH) 2017, l’ACPM-OJD livre les premières tendances de diffusion de la presse et de la fréquentation des sites et applications de presse pour ses 10 principales familles (Presse grand public, PQN, PQR, Presse quotidienne du 7ème jour, PHR, Actualités/Economie, News, Féminins, People, Télévision). Au global, la presse grand public enregistre en 2017 un recul de 3,1% vs 2016 de sa diffusion print. Et une hausse de +42,3% de la diffusion des formats PDF en 2017, soit 245,3 millions d’exemplaires. La fréquentation des supports numériques à quant à elle progressé de +11,2% vs 2016, avec 17,2 milliards de visites dont 10,4 milliards de visites via les sites mobiles et applis (+29,5% vs 2016).
Modernisation de la distribution de la presse - Compte rendu du Conseil des ministres du 10 avril 2019 Le ministre de la culture a présenté un projet de loi relatif à la modernisation de la distribution de la presse. Ce projet de loi vise à adapter la loi du 2 avril 1947 relative au statut des entreprises de groupage et de distribution des journaux et publications périodiques, dite loi « Bichet », aux nouveaux enjeux du secteur. Cette loi, qui avait permis d’organiser, dans le contexte de l’après-guerre, la pluralité de l’information et l’égalité entre les éditeurs – indépendamment de leur taille ou des opinions qu’ils véhiculent – n’apparaît plus aujourd’hui adaptée aux enjeux d’un secteur profondément bouleversé par les évolutions numériques. La révision de la loi du 2 avril 1947 est conçue pour accompagner les acteurs vers un nouveau modèle plus efficient, au bénéfice des acteurs de la filière et de la garantie du pluralisme de la presse en France. En deuxième lieu, le projet de loi unifie et renforce la régulation du secteur.
Des médialabs pour apprendre à « être un média » Des lieux oeuvrent partout en France depuis une vingtaine d’années pour construire nos identités et nos humanités numériques. Ce sont, entre autres, des médialabs. Ces lieux rendent accessibles les outils numériques et permettent d’apprendre à « devenir un média », pour ouvrir une nouvelle parole médiatique. Ce qui se transforme Les médias sont devenus de « nouveaux médias » décentralisés et ouverts. Cette décentralisation médiatique nous fait passer des médias nationaux, locaux, privés et d’État à un paysage médiatique diversifié : presse en ligne, mais aussi réseaux sociaux, plates-formes de diffusion grand public comme YouTube, ou encore médias de niche (Medium, Usbek et Rica ou WattPad). Par ailleurs, l’information a tendance à se transformer en data venant alimenter des algorithmes plutôt que des tribunes. Les professionnels cherchent logiquement de nouvelles manières d’exercer leurs métiers et les lecteurs cherchent à prendre place dans ce paysage médiatique en mouvement.