Le cerveau peut se soigner tout seul
Lors de l’émission Science Publique du 12 octobre 2012, que j’ai animée sur France Culture, il est arrivé ce qui se produit parfois lors d’une émission de radio. L’un des invités, Denis Le Bihan, directeur de Neurospin, a relaté des expériences qui ont été menées par différents laboratoires et dont les résultats ont été publiés dans des revues scientifiques. Et sa description s’est révélée tout bonnement sidérante. Elle est arrivée à un moment de l’émission où étaient évoquées les limites des thérapies actuelles. Qu’elles soient chimiques, avec les médicaments, ou électriques, avec les électrodes implantées à l’intérieur du cerveau, pour soigner, par exemple, la maladie de Parkinson. La douleur disparaît “Mais le cerveau peut aussi se soigner lui-même”, a alors lancé Denis Le Bihan. Biofeedback Cela s’appelle le biofeedback par IRM. Dépression, Parkinson… Résultats également positifs sur la maladie de Parkinson. Un divan en forme de miroir La fatalité des bugs Comme un pli anormal
Cell patterning technologies for organotyp... [Trends Biotechnol. 2011
n'est pas accessible
Chopin, qui a su traduire dans ses Nocturnes toutes les subtilités d'une âme déchirée, était-il un malade dépressif? Le poète Keats serait-il aujourd'hui diagnostiqué «personnalité évitante» dans nos services psychiatriques? La question se pose lorsqu'on découvre aujourd'hui le monde des hypersensibles tels qu'ils se décrivent et s'encouragent - notamment sur Internet - face à une société qui les comprend mal. Hypersensible, vous l'êtes peut-être. Si, depuis toujours, vous ne supportez ni le bruit ni l'agitation; si vous êtes très susceptible, prenant de plein fouet la moindre remarque désagréable, et si, quand vous entrez dans une pièce, vous «scannez» intérieurement les zones d'inconfort potentiel, tout laisse à penser que vous faites partie de ces 15% à 20% de la population mondiale qu'une psychologue américaine, Elaine Aron, a décrits et commencé à étudier dès le début des années 1990. Besoin d'encouragements «Oui, je suis vraiment HS (hypersensible), écrit Iasseva.
Le Cerveau et la perception de la réalité
Comment le lait a changé la civilisation
Ressortons une métaphore bien commode et baptisons deux des premiers Homo sapiens Adam et Ève. Au moment où ils accueillirent leur premier-né (ce vaurien de Caïn) deux millions de siècles d’évolution avaient décidé de la manière dont se jouerait sa petite enfance. Pendant les premières années de sa vie, Caïn se nourrirait du sein d’Ève. Vers 4 ou 5 ans, son corps allait ralentir sa production de lactase, l’enzyme qui permet aux mammifères de digérer le lactose. À partir de là, boire le lait de sa mère ou d’un animal donnerait au petit coquin des crampes d’estomac et une diarrhée potentiellement fatale; car en l’absence de lactase, le lactose pourrit, tout simplement, dans les boyaux. publicité Ce processus permit de mettre un frein aux rivalités fraternelles—sans pour autant étouffer l’animosité entre ces deux-là—tout en permettant aux femmes de porter d’autres enfants. Le mutant originel Deux cent mille ans plus tard, vers 10 000 av. La mystérieuse apparition des buveurs de lait
Des primates aux singes du Vieux Monde - ... à travers les âges
Les primates (du latin primas, signifiant « celui qui occupe la première place ») constituent un ordre se situant au sein des mammifères placentaires. Ce clade regroupe les petits singes et les grands anthropomorphes (des haplorrhiniens, auxquels appartiennent les tarsiiformes et les simiiformes, qui comprennent, entre autres, les hominidés dont fait partie l'humain), ainsi que les espèces de strepsirrhiniens comme les lémuriens. Le plus vieux fossile connu de primate est celui du tarsiiforme chinois Archicebus achilles, daté de 55 millions d’années. Avec près de deux cents espèces actuelles, les primates sont, à l'origine, des mammifères arboricoles surtout répandus dans les forêts intertropicales (tropicales et subtropicales), même si ceux d'entre eux qui ont connu le plus de succès (macaques, humains et plusieurs formes fossiles) se sont largement affranchis de ce milieu. Comparés aux autres mammifères, les primates ont un cerveau relativement grand par rapport au poids du corps.