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Edgar Morin : « Nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe »

Edgar Morin : « Nous avançons comme des somnambules vers la catastrophe »
Pourquoi la vitesse est-elle à ce point ancrée dans le fonctionnement de notre société ? La vitesse fait partie du grand mythe du progrès, qui anime la civilisation occidentale depuis le XVIIIe et le XIXe siècle. L’idée sous-jacente, c’est que nous allons grâce à lui vers un avenir toujours meilleur. Plus vite nous allons vers cet avenir meilleur, et mieux c’est, naturellement. C’est dans cette optique que se sont multipliées les communications, aussi bien économiques que sociales, et toutes sortes de techniques qui ont permis de créer des transports rapides. Je pense notamment à la machine à vapeur, qui n’a pas été inventée pour des motivations de vitesse mais pour servir l’industrie des chemins de fer, lesquels sont eux-mêmes devenus de plus en plus rapides. Cela est-il donc si nouveau ? Dans les temps anciens, vous vous donniez rendez-vous quand le soleil se trouvait au zénith. Cette quête de vitesse n’est-elle pas une illusion ? En quelque sorte si. Prenez l’exemple du déjeuner.

Les émissions de CO2 pourraient augmenter de 20 % d'ici à 2035 Alors que l'enjeu climatique a largement régressé dans un agenda international accaparé par la crise économique, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) publie un rapport annuel des plus alarmistes pour le changement climatique, mercredi 9 novembre. L'agence, bras énergétique de l'Organisation de coopération et de développement économique (OCDE), qui réunit 28 pays parmi les plus riches, s'attend ainsi à une hausse de 20 % des émissions de dioxyde de carbone (CO2) d'ici à 2035, portant l'augmentation de la température de la planète sur une trajectoire de plus de 3,5 degrés Celsius. "La porte des deux degrés" de hausse de la température dans le monde, qui est l'objectif de la communauté internationale, "est fermée" si les gouvernements n'engagent pas de nouvelles actions d'ici à 2017, prévient l'AIE. L'AIE invite donc les Etats à investir "sans tarder" pour réduire la facture.

Groupe Béna Les tablettes sont désormais éco-responsables Contrairement aux écrans, PC (fixes et portables), vidéo projecteurs et autres casques, les tablettes tactiles échappaient jusqu’alors à la labélisation éco-responsable. Une situation désormais révolue. TCO Development, organisme de promotion de l’éco-responsabilité dans la conception des produits électroniques, vient d’étendre sa certification aux tablettes tactiles. Première élue, la Slate PC Series 7 de Samsung se voit attribuer un label témoin du respect de standards d’efficience énergétique. Fort de ce certificat vers, les constructeurs de terminaux en accord avec les normes de TCO Development bénéficieront d’un droit d’apposition du logo distinctif élaboré à cet effet, dénommé Certified Tablets et représentatif d’un engagement en faveur du Green IT. Un référentiel de mesure des impacts sur l’environnement Présentée en septembre dernier à l’occasion du salon IFA de Berlin, la Slate PC Series 7 a l’honneur d’inaugurer les débats.

Le cri d’une femme, d’une mère : Il nous faut désobéir, c'est urgent ! Désobéir comme un mode de vie tranquille, sincère. Une révolution en douceur. Nul besoin de violence, juste une morale et une saine détermination qui prennent un sens total. Que mes fils me voient indignée et méfiante à l'égard de tous les grands de ce monde qui ne parviennent plus à stopper cette machine destructrice lancée à vive allure tel un tombereau sur nos vies. Mais qui peut encore croire tout cela ? Têtes inclinées, regards à ras le sol devant l'autoritarisme, la violence verbale ou physique, la justice, la police, l'argent, les crédits, les banquiers, les chefs, les petits-chefs, l'école, les profs, les imams incultes, les prêtres intégristes, les cyniques, les ambitieux sans morale, les calculateurs et les bouffis d'orgueil, sans compter les imbéciles, et encore, et encore… Désobéir comme relever la tête et se reconnaître à nouveau unique et fort dans un respect constructif du bien commun d'une république pas bananière, pas corrompue. Source

L'état réel des eaux en France : une vérité qui dérange Pour Hélène Roche, présidente du Comité Scientifique du WWF France, spécialiste au CNRS de l’évaluation des effets des substances chimiques dans les écosystèmes aquatiques, "on va ainsi pouvoir officiellement déclarer que certaines rivières sont « en bon état chimique » alors qu’elles sont contaminées par des substances dont les protocoles de mesures sont mal codifiés ou par des molécules qui ne sont tout simplement pas prises en compte – les PCB par exemple. Les rivières seraient donc officiellement en bon état alors qu’une contamination importante menace les espèces aquatiques et la biodiversité. Avec une telle sous-évaluation de la situation, on ne s’étonnera pas qu’un certain nombre d’espèces très sensibles aux polluants chimiques, comme les batraciens, figurent parmi les espèces aquatiques les plus menacées". Une surveillance biaisée Le WWF France soulève trois problèmes majeurs à l’origine d’une surveillance biaisée des eaux superficielles et souterraines :

Action pour la Paix Comment nourrir 9 milliards d’humains sans détruire la planète La démographie sera assurément l’un des enjeux majeurs de notre siècle. Alors qu’un milliard d’êtres humains souffrent déjà de malnutrition, la population mondiale ne cesse de croître, pour atteindre sept milliards à la fin octobre, et plus de neuf milliards d’ici 2050. Dans le même temps, l’agriculture, qui ne parvient plus à nourrir toutes ces bouches, pollue toujours plus la planète, en dégradant les sols, les nappes phréatiques, la biodiversité et en rejetant 20 % des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Alors, comment concilier population grandissante et préservation de l’environnement et du climat ? « C’est la première fois qu’un tel éventail de données a été rassemblé au cours d’une même recherche. L’équipe a ainsi élaboré un plan en cinq points pour nourrir une population affamée sans détruire une planète menacée : 1/ Améliorer les rendements agricoles. 2/ Optimiser les apports aux cultures. 3/ Privilégier la consommation humaine directe. 4/ Réduire le gaspillage.

Distinguer bien commun et bien(s) commun(s) Bien commun et bien(s) commun(s) C’est à Thomas d’Aquin que l’on doit la notion philosophique de bien commun, bonum communis. L’évolution de cette notion demande un rappel historique, et philosophique, pour mieux comprendre la nécessaire distinction entre « Bien commun » et « biens communs ». Ce court texte, cette fiche même, réunit quelques remarques, écrites trop rapidement, que j’espère utiles s’agissant d’une notion extrêmement ancienne, et même chargée historiquement, mais qui n’est utilisée que depuis peu dans notre secteur [1]. Un peu d’étymologie Non seulement les notions, mais le vocabulaire lui-même proviennent des romains. Bien vient de bene, adverbe, avec lequel on fabrique : bene dico = dire du bien (bénédiction), bene facio = faire du bien (bienfait, mais aussi bénéfice), benevolentia = bon vouloir (bienveillance, bénévole), benignus, opposé à malignus = malin, avare, (bénin, Bénines). Commun vient de communis, adjectif = commun, accessible. Le(s) bien(s) commun(s)

Non aux fruits et légumes laissés pour compte ! Sus au gaspillage dans les jardins et vergers ! Fautes d'être récoltés, de nombreux fruits pourtant parfaitement consommables finissent leur vie ratatinés sur un trottoir ou rabougris dans un jardin abandonné. Plus grave : ils n'arrivent pas jusqu'aux personnes en difficulté financière, qui pourtant en auraient besoin. Las de ce constat, Thierry Deiller est parti en guerre contre ce gaspillage [...] Abonnez-vous pour avoir accès à cet article immédiatement ! Abonnez-vous à dijOnscOpe à partir de 5 €/mois. Je m'abonne En savoir plus ici (PDF) Déjà abonné ?

Petit lexique de contre-propagande « Winston laissa tomber ses bras et remplit lentement d’air ses poumons. Son esprit s’échappa vers le labyrinthe de la doublepensée. Connaître et ne pas connaître. En pleine conscience et avec une absolue bonne foi, émettre des mensonges soigneusement agencés. La langue française est probablement l'une des plus difficiles à maîtriser. La tendance semble s’être inversée depuis lors. La télévision et le cinéma de masse, de plus en plus vulgaires, propagent un langage de plus en plus ordurier, obscène et vide de sens. En vérité, par rapport à il y a seulement dix années, tout semble aller de plus en plus mal ; par ailleurs, nous n'avons jamais été en démocratie, en dépit des assurances constantes et contraires à ce sujet des politiques, des journalistes et des intellectuels. Il s'agit d'une entreprise de démolition volontaire, exécutée avec méthode, qui, à force, produit son effet. Envahir les esprits est bien plus efficient et radical que de mener une invasion militaire classique (1).

Les Autolib’ paradent avant de débarquer à Paris Notez cet article : le 01/10/2011 à 05:00 Vu 442 fois £ Les Bluecars, qui seront les véhicules électriques disponibles pour Autolib’, ont été présentées hier à Vaucresson, près de Paris. Les stations Autolib’ ont également été dévoilées. Le dispositif, encore en phase de tests, deviendra accessible au grand public le 5 décembre, avec au moins 250 véhicules. Philosophie du projet : inciter à renoncer à sa voiture en offrant l’usage ponctuel de véhicules, à la fois économiques et écologiques visant à réduire les nuisances sonores et olfactives en Ile-de-France. « Je suis convaincu que les riverains vont plébisciter ce système qui permettra aux villes d’entendre le bruit des oiseaux et de ne pas avoir plus d’odeur », a déclaré le P-dg du groupe diversifié Vincent Bolloré, qui fabrique la Bluecar en collaboration avec l’italien Pininfarina. Un panel de transports plus étoffé Pour atteindre un seuil de rentabilité estimé par M.

LaTraverse3_Bolobolo.html Imaginer et préparer une sortie du capitalisme Par Les Renseignements Généreux Depuis la crise financière de 2008, les critiques du capitalisme se multiplient. Chaque semaine ou presque sort un nouveau livre expliquant combien ce système mène l'humanité au désastre par le creusement des inégalités sociales, le renforcement des oligarchies, l'approfondissement des crises économiques, des catastrophes industrielles et environnementales... Parmi ces ouvrages, très peu proposent de nouvelles visions positives de la société, des alternatives possibles au capitalisme. Publié en 1983 par l'écrivain suisse P.M., le livre bolo'bolo fait partie des rares ouvrages osant aborder toutes ces questions de front. Automne 2010, souvenons-nous. Puis, en quelques semaines, le reflux des luttes, l'enterrement médiatique, l'arrogance gouvernementale. Nous avons besoin de visions positives Qu'aurait-il fallu pour que ce gouvernement plie ? La proposition bolo'bolo Une fédération de petites communes 1. 2. 3. 4.

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