Le mythe du système d’information à la carte se précise À la grande époque du Web 2.0, certaines sociétés faisaient la promesse d’un système d’information modulaire que chaque employé pourrait s’approprier et moduler en fonction de ses besoins. Si bon nombre des concepts du « web participatif » montrent aujourd’hui leurs limites (contenus générés par les utilisateurs, microformats, mashups…), la notion de système d’information à la carte n’a jamais été abandonnée, surtout par les géants du numérique qui petit à petit se rapprochent de cette vision avec des offres très convaincantes. Une alternative aux feuilles de route saturées Le concept de système d’information à la carte n’est pas nouveau, j’en parlais déjà en 2007, notamment dans la cadre de mes réflexions sur l’Entreprise 2.0. Il en résulte une situation généralement très tendue entre les directions métier et les DSI qui ne parviennent plus à se comprendre et finissent par rompre le dialogue. À l’époque euphorique du Web 2.0, certains pensaient avoir trouvé la solution…
We don’t want billionaires’ charity. We want them to pay their taxes | Owen J... “Charity is a cold, grey loveless thing. If a rich man wants to help the poor, he should pay his taxes gladly, not dole out money at a whim.” It is a phrase commonly ascribed to Clement Attlee – the credit actually belongs to his biographer, Francis Beckett – but it elegantly sums up the case for progressive taxation. According to a report by the Swiss bank UBS, last year billionaires made more money than any other point in the history of human civilisation. Their wealth jumped by a fifth – a staggering $8.9tn – and 179 new billionaires joined an exclusive cabal of 2,158. Some have signed up to Giving Pledge, committing to leave half their wealth to charity. Who can begrudge the generosity of the wealthy, you might say. And he’s right: rich people and major corporations have the means to legally avoid tax. There’s another issue, too. • Owen Jones is a Guardian columnist … some things have changed. The Guardian is editorially independent.
PHILANTHROPIE. JEFF BEZOS : 2 Mds$ POUR INVESTIR DANS L'ENFANCE | Association... Après presqu’un an de suspense, le fondateur d'Amazon – et homme le plus riche du monde - entre enfin dans le Club des très grands philanthropes avec un double focus : l'hébergement des familles sans domicile et l'éducation type Montessori. C'est LA nouvelle qui agite la sphère de la philanthropie américaine depuis dix jours : l'annonce – via Twitter - par Jeff Bezos d'un engagement à hauteur de 2 milliards de dollars dans la création de son véhicule philanthropique, le Day One Fund. Ambitions assignées à la structure: "trouver où est le bon dans le monde et le répandre" mais aussi "trouver où sont les opportunités pour améliorer les choses". Derrière cette double approche, c'est ainsi une structure à la fois redistributrice et opératrice qui se profile. Côté grant making, le Day One Fund soutiendra des associations qui agissent pour l'hébergement des familles sans-abri, car "aucun enfant ne devrait dormir dans la rue" soutient le tweet du patron d'Amazon.
"Il existe deux Internets : celui des "précurseurs" et celui des classes popu... Sociologue, Dominique Pasquier a mené une recherche de plusieurs années sur les usages numériques des familles modestes. Avec des entretiens qualitatifs et l'examen de comptes Facebook, elle a dessiné une cartographie, sensible et précise, des usages des Français des « classes populaires ». Elle décrit un « autre Internet », bien différent de celui des classes supérieures, mais qu'elle refuse de décrire comme plus pauvre. Cet article a été publié initialement sur le Digital Society Forum d'Orange.Vous avez travaillé sur les usages des « classes populaires ». Pourquoi, et de qui parle-t-on ? Quand j’ai commencé cette recherche, il y a 5 ans, on avait d’un côté beaucoup de travaux sur les classes supérieures, les jeunes et les usages innovants, et de l’autre, des travaux sur les précaires et les diasporas. « Sur Internet, la prise de parole est très fortement associée au niveau de diplôme. » « La démocratisation d’Internet s’est opérée sous des formes ségrégatives », écrivez-vous.
E-don : six applis pour la bonne cause Micro-dons ou gaming solidaire, des idées pour faire preuve de générosité en mettant (ou pas) la main à la poche. Freerice.com Goodeed, la pub en action Faire des dons à des ONG sans débourser un centime ? Depuis quatre ans, Goodeed permet d’offrir un repas, de l’eau potable ou de planter un arbre. Goodeed.com et, sous Android et iOS, appli Goodeed Km for change, courir utile Joggings et marches rapides peuvent devenir un acte solidaire grâce à cette appli qui permet de transformer les kilomètres courus en dons reversés à des projets associatifs solidaires. kmforchange.com et, sous Android et iOS, appli KmforChange Je Donne, toutes les causes du monde Toujours sous la main, cette « application de toutes les causes » permet de faire un don sur mobile au profit de plus de 100 000 associations et lieux de culte en France, avec obtention immédiate du reçu fiscal. Jedonne.mobi et, sous Android et iOS, appli Je Donne Cestbonesprit.fr Larrondi.org
La grand-messe du numérique sous le signe de la désillusion "La technologie va-t-elle tuer la démocratie?", "Construire la confiance à l'âge de la désinformation", "Un internet libre et ouvert n'est plus possible": la désillusion numérique s'impose comme un thème majeur du Web Summit qui s'est ouvert lundi soir à Lisbonne. L'édition 2018 du "Davos des geeks" doit accueillir environ 70.000 participants, dont 2.000 start-ups et 1.500 investisseurs à la recherche de partenaires. Mais cette année, les têtes d'affiche des conférences qui se succèderont jusqu'à jeudi ont été invitées en qualité de boussole morale, pour un monde numérique qui a la gueule de bois. Tim Berners-Lee, un des pionniers de l'internet, a ainsi ouvert le bal sous les ovations de milliers de participants lors de la soirée d'ouverture, en lançant un nouveau "contrat pour le web" censé rendre internet sûr et accessible à tous. Sa fondation dénonce aussi l'extrême concentration qui s'est produite sur internet. - Invention de l'imprimerie - - "Economie de l'addiction" -
Les applis pour réfugiés sont-elles victimes de la pensée magique ? Dossier08/11/2018Depuis le début de la crise migratoire en 2015, de nombreuses applications pour les réfugiés ont vu le jour. Mais très peu sont réellement utilisées — car beaucoup relèvent d'une forme de solutionisme ou d'idées erronées sur les besoins des migrants. C’est ce qu’explique la sociologue Dana Diminescu , enseignante-chercheuse à Télécom Paris-Tech, qui étudie depuis longtemps les usages des TIC chez les migrants (elle avait d’ailleurs coordonné ). Pour décrire la relation des migrants avec la technologie, vous avez créé le concept de « migrant connecté ». Cette réalité ne date pas d’hier mais elle a attiré l’attention des médias à partir de la crise migratoire de 2015. Comment l’idée de créer des applications pour aider les migrants est-elle devenue si répandue ? Dès 2006 sont organisés des barcamps pour venir en aide aux migrants. (page d'accueil du site Techfugees) Vous avez mené une enquête sur l’usage qui est réellement fait de ces applications. Je confirme.
La « civictech » sauvera-t-elle la démocratie ? Emmanuel Macron et Anne Hidalgo réunissent des innovateurs et des dirigeants du monde entier à l’occasion du GovTech Summit à Paris le 12 novembre 2018. Dans cette tribune, Démocratie Ouverte, premier réseau d’innovations démocratiques en France, appelle à développer massivement les civictechs pour changer radicalement notre démocratie. L’élection de Bolsonaro, la campagne des midterms aux États-Unis, les records d’abstention attendus pour les Européennes… Partout dans le monde, la démocratie souffre de la démagogie, des « fake news » et de leur influence, des lobbys et leur place prépondérante dans nos sociétés, des affaires de corruption et des tentations autoritaires qui séduisent de plus en plus de citoyens. Même là où elle semblait la plus ancrée, la démocratie vacille. Comment redonner un nouveau souffle à la démocratie ? Les civic techs dans leur diversité ont un potentiel de transformation de notre système politique. À lire aussi Démocratie Ouverte Newsletter Données personnelles
How mobile phones are helping farmers grow bigger harvests Whenever I travel to rural parts of the world, the farmers I meet talk about one thing that holds them back: they can’t save their money. They don’t mean they spend more than they earn. They mean that, literally, they don’t have a safe place to put their money, since 235 million of the world’s farmers don’t have banks. Storing it at home is risky. Your house could catch on fire or be swept away in a flood—or someone could break in and steal all of your savings. If you don’t have a safe place to store your money, the smartest thing to do is spend as you earn. Luckily, there are a number of innovative companies working on creative solutions. MyAgro is essentially a layaway system that takes advantage of the fact that more than half of the world’s unbanked farmers own mobile phones. The thing that impresses me most about MyAgro is their ability to develop trust with their customers. They’ve done it in part by giving their customers a clear view into their accounts.