Création d'une butte façon Lespinasse Je profite de la réédition du livre de Jean-Marie Lespinasse Le jardin naturel , complété par de nouveaux chapitres, pour placer cet article et vous signaler que notre potager vient de s’agrandir grâce à une nouvelle butte. En image donc, la méthode pas à pas qui m’a permis de réaliser cela… Histoire de faire une petite synthèse des très bonnes raisons qui nous ont amené à opter pour une culture en buttes, il est bon de rappeler ici que ce mode de culture est très adapté quel que soit la région. En tout premier lieu, la gestion de l’eau, en effet, chez nous la terre est très argileuse et retient bien l’eau. Et encore, là, je ne parle que des buttes, pas de la manière dont nous plantons les choses dessus. Nous manquions d’un peu de place dans notre potager. Bon, comme d’hab’, je blablate et je m’égare. Voilà le principe, avec la bêche je crée un chemin en découpant des parallélépipèdes qui me servent à composer les bordures de ma butte. Docteur Ordinateur Chauffailles WordPress: 31 mai 2008
Association de plantes Un article de Encyclo-ecolo.com. Les cultures associées ou l'association de culture L’alternance et l’association des cultures consistent à faire des cultures associées à leur mutuel bénéfice. Cette technique de cultures associées est aussi appelée "compagnonnage de plantes". Dans l'agriculture moderne, les associations d’espèces de plantes ont quasiment disparu. De nos jours, avec le retour de l'agriculture biologique, avec la montée des préoccupations liées à la pollution, à la qualité sanitaire des aliments et plus généralement à l’environnement, les associations de plantes sont à nouveau à l'honneur. Avec l'association des cultures, ce que cherche le jardinier ou l'exploitant agricole, c'est à "minimiser les intrants" (engrais, produits phtytosanitaires pesticides ou herbicides, azote, eau) et une plus grande efficacité des systèmes de production dans une logique de développement durable ou de jardinage écologique. Pourquoi associer les cultures ? L'association des plantes compagnes Pin :
La butte « Sepp Holzer », « Hugelkultur »! La butte »Sepp Holzer » est une très ancienne technique utilisée depuis des siècles en Europe de l’Est, appelée aussi là-bas « Hugelkultur« …et elle apporte de nombreux avantages…dans tous types de terrains… As-tu vu les vidéos de Sepp Holzer, le paysage de son exploitation?…c’est rempli de buttes, ce qui ajoute d’ailleurs un magnifique relief à son terrain…mais pas que ça… Il explique très bien tout cela dans son livre « La permaculture de Sepp Holzer« , mais je vais te dévoiler ici en quelques mots sa méthode…que tout le monde peut reproduire chez soi… As-tu déjà observé comment se portait la végétation sur des anciens tas de branches et de troncs décomposés, ou sur de vieux talus? Sepp utilise ce qu’il a sur place comme matériaux. En re-créant le cycle naturel de la forêt, où les végétaux (arbres, branches, feuilles,…) tombent sur le sol, se décomposent…et nourrissent leurs successeurs, grâce à la vie du sol. Quels sont les avantages à construire une ou des buttes « Hugelkultur« ?
Irrigation solaire au goutte à goutte : une technique gratuite à la portée de tous » ecoloPop Baptisé kondenskompressor, ce système ingénieux de micro-irrigation solaire au goutte à goutte allie astucieusement recyclage, réduction du gaspillage et conservation de l’eau. Ce système d’arrosage d’une simplicité désarmante permet une utilisation optimale des ressources en eau, en particulier pour la culture dans un climat sec ou aride. Il est idéal pour les jardins communautaires, les potagers urbains mais aussi les serres de jardin. La technique du "kondenskompressor" semble avoir été mise au point vers 2008 par « Hortelano Hortament », un jardinier amateur originaire de Palma de Majorque sur les îles Baléares. La base d’une bouteille de 1.5l coupée en deux et remplie d’eau constitue le réservoir. Ce système présente l’avantage énorme de limiter le gaspillage de l’eau et permet de diviser par dix la quantité d’eau nécessaire à l’arrosage régulier. Ressources et documentation :
paillis et plantes couvre-sol dans la culture du framboisier EAP Publications | Virtual Library | Magazine Rack | Search | What's new Ecological Solutions Roundtable par Jean Duval, agr., M.Sc. octobre 1995 Au Québec, la gestion conventionnelle de couverture du sol dans les framboiseraies consiste en un couvre-sol permanent de graminées entre les rangs et des applications d'herbicides en bandes sur le rang. Le présent document se veut une revue de littérature sur l'utilisation de deux techniques de gestion de la couverture du sol qui intéressent la culture biologique du framboisier, soit le paillage sur le rang et la culture de plantes couvre-sol alternatives dans l'entre-rang. Le framboisier n'est pas dans la nature une plante de plein soleil. De nos jours, peu de producteurs pratiquent le paillage de leur framboiseraie, bien qu'il s'agissait, avant l'ère des herbicides, d'une pratique fort courante. Effet du paillage sur le framboisier Effet sur les fruits Childs (1941) rapporte des fruits plus gros avec un mulch de paille. Effet sur les tiges
… des expériences « Le sens de l’humus Tomates en cage, sans taille Selon la méthode explicitée dans Sos tomates battues. Les plants ne sont jamais taillés (*sauf maladie), on laisse tous les gourmands. Les tomates poussent alors sur plusieurs tiges et développent des racines très puissantes (ce qui peut poser problème si le sol est trop pauvre ou pas assez profond). Plant gros fruits Kokopelli semé le 28 mars, planté le 1er mai. Malgré une grosse attaque de mildiou, a donné les gros fruits de la dernière photo (les tomates à côté de l’assiette ont été touchées par le mildiou). Plant petits fruits Kokopelli semé le 29 mars, planté le 6 mai. Pommes de terre sous paille Les pommes de terre sont posées directement sur le sol, sous une vingtaine de centimètres de paille. Résultat final : un rendement moyen, compte tenu des mauvaises conditions météo (chaque tas correspond à un plant). Bois Raméal fragmenté Spirale d’herbes aromatiques. Le principe est expliqué ici. Les photos de la construction : De l’efficacité du paillage
Le secret des coquilles d'oeufs 1 – Enrichir son potager (et les plantes vertes) Les coquilles d’œufs sont très riches en calcium. Si vous disposez d’un potager (ou d’un jardin), il vous suffit d’écraser les coquilles et de disperser les petits morceaux partout sur votre terre. 2 – Un répulsif naturel Des coquilles d’œufs grossièrement broyées, déposées tout autour de votre potager, dissuadent les rampants (limaces, escargots) de s’approcher de vos cultures. 3 – Anti maladies pour les tomates Certaines maladies développées par les pieds de tomates sont dues à un manque de calcium. 4 – Excellent support pour les semis Prendre une coquille d’œuf pour préparer les semis, est un excellent support, 100% naturel et riche en oligo-éléments pour vos plants. 5 – Complément alimentaire pour les poules, oiseaux et vos chiens Etant riches en calcium, les coquilles broyées constituent également un bon apport nutritif, sain et naturel pour les poules, oiseaux et chiens. 6 – Pansement naturel 8 – Préserve la blancheur du linge
Créer une butte permanente au potager Après un stage de formation à la permaculture suivi à la Ferme de Bec Hellouin, je décide de me lancer dans la réalisation d’une butte permanente. Les avantages sont multiples : non labour, pas d’utilisation de produits phytosanitaires, cultures associées, aggradation constante du sol, meilleurs rendements, moins d’entretien, optimisation de la surface de culture… Je réalise cette butte en partie à l’emplacement d’un potager conventionnel et d’une zone engazonnée en prenant en compte les zones d’ombre du jardin. Les étapes de création de la butte : L’opération est simple mais demande quand même un peu d’énergie musculaire. 1. Je dessine la forme de la butte et des allées à l’aide de tuteurs de bambou. 2. Je sarcle le futur emplacement de la butte et des allées. 3. Opération simplifiée grâce à l’étape précédente. 4. Quelque que soit le type de culture que vous allez installer il est toujours plus facile de pailler avant de planter. 5. Premières impressions : Pour aller plus loin…
Techniques et avantages de la Culture sur Buttes. On les voit fleurir un peu partout, elles représentent une vraie révolution dans notre relation au sol et notre façon de cultiver. Symboles par excellence de l’agroécologie mais surtout de la permaculture , elles n’en sont pourtant qu’un élément parmi d’autres. Elles représentent l’antithèse du jardin à la papa : un espace riche et vivant, résistant à la sécheresse, à l’excès de pluie, un espace multidimensionnel extrêmement productif qui peut même être auto-fertile. L’observation et l’imitation de la Nature nous ouvre de nouvelles portes délivrées du travail du sol, des intrants chimiques et du pétrole, pour une agriculture non plate, non linéaire, vivante et qui crée de la fertilité. C’est Emilia Hazelipp qui semble la première avoir importé la culture sur butte en France. Deux grands courants pratiquent la culture sur buttes : le premier d’inspiration biointensive, le second d’inspiration permaculturale. Butte sandwich de Robert Morez Pour fabriquer une butte-sandwich Morez :
les purins et décoctions de plantes Le purin s'obtient par macération plus ou moins prolongée de plantes dans un récipient (éviter le métal), en général 1 kg de plantes pour 10 litres d'eau de pluie. Filtrer et utiliser dilué ou non selon le cas LE PURIN D'ORTIE Fabrication: Hacher grossièrement 1 kg d'orties pour 10 litres d'eau. Laisser macérer 12 heures à 24 heures (à 18°C) pour obtenir un effet insecticide et fongicide 10 à 15 jours à 18°C (lorsque le mélange ne produit plus de bulles lorsqu'on le remue) pour servir d'engrais et de stimulateur de croissance Dilution: 5%: traitements foliaires 10-20%: arrosage au pied des plantes Usages: Riche en azote, éléments organiques et minéraux et en oligo-éléments, constitue un engrais efficace Préventif contre le mildiou, la rouille, l'oïdium Répulsif des acariens, pucerons LE PURIN DE CONSOUDE C'est l'engrais vert le plus précieux au potager. INFUSION DE RHUBARBE Plonger 1.5 kg de feuilles de rhubarbe dans 10 litres d'eau bouillante.
[Conseil de Terre Vivante] Deux idées reçues sur la plantation des tomates 92EmailShare Je vous l’avais annoncé dans le premier article de cette nouvelle rubrique mensuelle consacrée à l’identification des maladies des pommes de terre, j’ai eu le plaisir de nouer un partenariat avec l’association Terre Vivante. Partenariat pour lequel j’ai eu l’autorisation de reproduire sur mon blog des passages de leurs ouvrages afin d’alimenter cette rubrique : Les conseils de Terre Vivante. Voici donc un nouveau conseil de saison ! A l’heure où j’écris, bon nombre d’entre vous doivent songer à leur plantation de tomates à venir. Pour réussir au mieux cette étape primordiale qu’est la plantation de vos petits plants de tomates, il existe de nombreuses méthodes et l’on entend foule de conseils pour améliorer la reprise. Tasser la terre autour des plants : idée reçue n°1 Il est parfois recommandé de bien tasser la terre autour du plant qui vient d’être repiqué. Des orties dans le fond du trou de plantation : idée reçue n°2 Des purins pour les tomates : bonne idée n°1
Droit aux buttes Jardins en buttes à l'écocentre du périgord On les voit fleurir un peu partout, elles représentent une vraie révolution dans notre relation au sol et notre façon de cultiver. Symboles par excellence de l’agroécologie mais surtout de la permaculture (avec la poule), elles n’en sont pourtant qu’un élément parmi d’autres. Elles représentent l’antithèse du jardin à la papa : un espace riche et vivant, résistant à la sécheresse, à l’excès de pluie, un espace multidimensionnel extrêmement productif qui peut même être auto-fertile. C’est Emilia Hazelipp qui semble avoir importé la culture sur butte en France. Mais quels sont les avantages de cette culture étrange qui demande pourtant un gros travail de mise en place? tout d’abord, elle évite de se baisser. - limiter l’enherbement, - limiter l’évaporation de l’eau et donc de presque supprimer l’arrosage (hors plantation bien sûr), Le non travail du sol. crédits Robert Morez, cliquez sur l’image pour l’agrandir Creuser une tranchée à 35 cm. J'aime :