ENQUETE FRANCE 2. Cadences effrénées, forte pression, salaire minimum... Dans les coulisses des "drives" des supermarchés Publié le 30/10/2018 20:28 Mis à jour le 31/10/2018 11:34 Temps de lecture : 3min - vidéo : 4min Comment les services "Drive" des supermarchés peuvent-ils livrer en quelques minutes les courses à leurs clients ? France 2 a enquêté sur les conditions de travail du secteur en se faisant employer dans un de ces magasins. Cinq minutes, ça c’est pour la théorie. Dans ce temps record, les salariés doivent trouver les codes correspondant aux commandes à livrer, les scanner avec un appareil appelé “douchette”, qui chronomètre chacun de leurs gestes et enfin livrer les sacs au client dans sa voiture. Dès qu’un nouveau client arrive, une alarme, pour le moins désagréable aux oreilles, retentit dans tout l’entrepôt. Ce rythme est tellement effrené qu'une salariée affirme parcourir 23 km par jour. Une situation dénoncée par les syndicats.
Dépenses sociales: la France reste le pays le plus généreux de l'OCDE Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFMTV Midi La France reste le pays dont les dépenses sociales sont les plus élevées de l'OCDE, celles-ci représentant 32% du PIB en 2018. Le pays garde sa première place dans le classement, qu'il occupe depuis 2014. Retraites, santé, famille, emploi: les dépenses sociales publiques ont représenté l'an dernier 32% du produit intérieur brut (PIB) de la France, qui reste de loin le pays riche le plus généreux en la matière, selon une étude publiée mercredi par l'OCDE. Comme en 2016 et en 2014, la France arrive nettement en tête du classement établi par l'Organisation pour le développement et la coopération économiques. Avec des "dépenses publiques brutes" équivalentes à 32% de son PIB, l'Hexagone devance sur le podium la Belgique (28,9%) et la Finlande (28,7%). L'Italie et la Grèce dépensent plus pour les retraites La France n'est pourtant pas la plus dépensière dans toutes les catégories. Plus de graphiques sur le site de Statista Tweeter Partager
Emploi : les étudiants préfèrent une bonne ambiance à une bonne rémunération Recevez nos newsletters : Une étude Ipsos menée auprès de 134 grandes écoles françaises dévoilent que les étudiants privilégient le contenu et l’ambiance de leur futur emploi aux conditions matérielles. Dans leur travail, les jeunes veulent s’engager socialement et ne considèrent pas que la rémunération est une priorité dans leur choix de carrière. Près de 80% des étudiants des grandes écoles ont une idée du métier qu’il veulent exercer une fois diplômés. Les perspectives d’évolution et la fierté que le travail procure sont également des critères mis en avant par les étudiants de grandes écoles, devant les responsabilités et l’utilité du travail. Seul un étudiant sur deux serait fier «d’avoir gagné beaucoup d’argent» Les étudiants de grandes écoles veulent être utiles et participer à l’innovation. Les étudiants préfèrent les grands groupes, les alumni sont tentés par l’entrepreneuriat L’économie sociale et solidaire, un secteur attractif mais encore trop méconnu
L'entreprise peut-elle se contenter de recruter sur les compétences ? Mais que signifie « recruter des talents » à l'heure de l'émergence de nouveaux métiers et de nouveaux enjeux stratégiques ? Il faut repenser les bases du recrutement pour repérer, attirer et fidéliser ceux qui feront la réussite de l'entreprise. En amont du recrutement, seule l'identification anticipée des potentiels permettra de définir les axes de progrès et investir dans le développement. Pour pallier la pénurie de talents, il convient de s'affranchir des traditionnelles analyses de compétences pour s'appuyer sur l'évaluation des comportements et des valeurs. L'appropriation de la culture d'entreprise Un des secrets des entreprises au destin d'exception réside dans leur capacité à faire vivre une histoire, une culture. En se concentrant sur le potentiel du candidat, le processus de recrutement gagne en efficacité. L'alchimie du recrutement passe par la maîtrise de l'équation « savoir-faire, savoir-être, potentiel et motivations ». L'entreprise productrice de sa propre énergie
sans titre Célèbre pour ses brioches et ses viennoiseries industrielles, le groupe Pasquier est l’une des premières entreprises à avoir testé la méthode dite du « management socio-économique » mise au point par l’Institut de socio-économie des entreprises et des organisations (Iséor). Concrètement, il s’agit de faire reculer l’absentéisme en regonflant la motivation de ses salariés. Première règle : chez Pasquier, qui compte 4000 salariés répartis sur 18 usines dans le monde, chaque site, spécialisé sur un métier, un produit ou un client, reste à taille humaine. Autre règle mise en place dans les usines du groupe : « les salariés ont une très forte autonomie sur leur poste de travail, détaille Henri Savall, président-fondateur de l’Iséor. Et les résultats semblent plutôt probants. «Replacer l’humain au cœur du magasin» Autre illustration avec le Leclerc de Luçon (Vendée), hypermarché presque comme les autres avec ses lignes de caisses et ses 260 salariés. Concrètement, qu’est ce qui a changé ?
Horaires de travail atypiques : nuit, samedi, dimanche, on vous dit tout ! Le travail en soirée, la nuit, le samedi ou le dimanche concerne de nombreux salariés français. Combien précisément, c’est ce qu’a étudié la Dares en s’appuyant sur une enquête de l’Insee réalisée en 2017. Les résultats ont été publiés en Juin 2018. Bilan : 44% des salariés français sont concernés au moins une fois par mois par des horaires de travail atypiques. Vers une diversification des horaires de travail Ce ne sera une découverte pour personne, le bon vieil horaire de bureau de 8h30 à 17h30 du lundi au vendredi, tend à ne plus être une norme même s’il reste le modèle majoritaire. Comment définir un horaire atypique ? Pour la Dares, « les horaires de travail atypiques s’opposent aux horaires standards en journée, du lundi au vendredi. Combien de salariés sont concernés ? Parmi les salariés, la DARES estime qu’ils sont 44% (soit 10,4 millions de personnes) à être soumis au moins une fois par mois à des horaires atypiques. Des horaires de travail atypiques souvent répétitifs
Les conditions de travail dans l'entreprise La protection de la santé et de la sécurité de vos salariés ainsi que l'amélioration des conditions de travail au sein de votre entreprise se placent dans un ensemble d'obligations réciproques, entre vos salariés et vous-même. Tous les établissements occupant au moins 50 salariés ont un Comité d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT). De même, la médecine du travail est obligatoirement organisée, sur le plan matériel et financier, par les employeurs, avec en particulier l'objectif de la prévention des risques professionnels (notamment liés à l'amiante) et la prise en compte des maladies graves au travail. En cas d'accident du travail, d'accident de trajet et de maladie professionnelle, vos collaborateurs bénéficient d'un arrêt de travail et d'une indemnisation légale. En cas d'accident ou de maladie non professionnelle, le salarié peut bénéficier également d'un arrêt de travail. L'état de santé du salarié peut avoir une incidence sur son maintien au poste de travail.
La pyramide des besoins de Maslow – Psychologue du Travail La pyramide des besoins schématise une théorie élaborée à partir des observations réalisées dans les années 1940 par le psychologue Abraham Maslow sur la motivation. L’article où Maslow expose sa théorie de la motivation, A Theory of Human Motivation, est paru en 1943. Il ne représente pas cette hiérarchie sous la forme d’une pyramide, mais cette représentation s’est imposée dans le domaine de la psychologie du travail, pour sa commodité. Maslow parle, quant à lui, de hiérarchie, et il en a une vision dynamique. La pyramide est constituée de cinq niveaux principaux. Source : C’est au contact de l’Autre que Je me modifie. C’est sur cette distinction que s’appuie le modèle de McClelland, psychologue qui étudie dans les années 60 le lien entre le développement économique d’un pays et sa culture entrepreneuriale (comprenons développement de projets dans un objectif de création d’entreprise).
Emploi : l'absentéisme en hausse chez les salariés du privé ENTREPRISE - Le taux d'absence des salariés du privé s'est élevé en moyenne à 4,72% en 2017, en hausse par rapport à 2016 (4,59%), selon un baromètre publié jeudi. Cet absentéisme est plus marqué chez les femmes et les plus de 55 ans. 06 sept. 2018 16:03 - La rédaction de LCI Des arrêts maladie de plus en plus fréquents dans le privé. C'est ce qui ressort du dixième baromètre du groupe de conseil Ayming, publié jeudi. Selon cette étude, les salariés sont absents en moyenne 17,2 jours par an. Dans le détail, le taux d'absence des salariés du privé s'est élevé en moyenne à 4,72% en 2017, en hausse par rapport à 2016 (4,59%). 45% des absences correspondent à "plus d'un mois d'arrêt consécutif" En outre, l'autre grande disparité entre salariés relève de l'âge.
Suicides, absentéisme, alertes de cabinets spécialisés : trois signes que ça va mal à La Poste Certains font un parallèle avec France Télécom, touché par une vague de suicides en 2008 et 2009, mais la direction le conteste. Des syndicats, experts et salariés dénoncent l'existence d'un profond mal-être à La Poste. Face aux critiques, la direction du groupe, qui compte 260 000 salariés, a annoncé des négociations sur les conditions de travail des facteurs et de leurs encadrants. Elles ont débuté mercredi 26 octobre. Dès leur ouverture, la direction a accepté de suspendre tous ses projets de réorganisation des métiers du courrier jusqu'à mi-décembre, date de fin envisagée des discussions. En attendant les conclusions, franceinfo liste les symptômes de ce malaise. 1Des suicides ou tentatives de suicide qui posent question C'est le syndicat SUD-PTT qui a tiré la sonnette d'alarme fin septembre en faisant témoigner des salariés victimes d'accidents au travail et des proches de ceux qui se sont suicidés. 2L'alerte lancée par huit cabinets d'experts 3L'absentéisme en augmentation