L’enseignement "Sciences numériques et technologie" (SNT) Des documents ressources produits par les équipes académiques sont à disposition pour accompagner les enseignants dans le programme "Sciences numériques et technologie" (SNT). Pour rappel, ce dernier est organisé autour des sept thèmes : Internet ; web ;réseaux sociaux ; données structurées et leur traitement ; localisation, cartographie et mobilité ; informatique embarquée et objets connectés ; photographie numérique. Il s’agit ainsi de fournir aux enseignants, notamment ceux qui n’ont pas de formation initiale dans ce domaine, des présentations spécialement conçues pour être accessibles aux professeurs de toutes disciplines et avec la volonté, pour chaque document, de juxtaposer un texte écrit en langage littéraire avec un texte écrit avec peu ou pas de formules mathématiques. ► L’enseignement commun "Sciences numériques et technologie" (SNT) Plus d'informations Retrouvez tous les documents de la formation au numérique des élèves
Désordres de l’information : la CPU poursuit sa mobilisation | CPU - Conférence des présidents d'université « Face aux désordres de l’information, comment apprendre à apprendre, du lycée à l’Université ?» : la CPU organise le 16 octobre prochain, à l’université de Lyon, un colloque rassemblant présidents d’université, enseignants-chercheurs, formateurs d’ESPE, recteurs, proviseurs, enseignants du secondaire et journalistes. A l’heure de la démocratie d’opinion, de ses dérives et du rôle des affects et des émotions dans le rapport aux médias, l’espace public de l’information doit être questionné. Et pour que la science reste la valeur de référence, les universitaires se mobilisent. Le programme sera construit autour de trois axes : l’importance de la formation des jeunes, la prééminence de la science sur l’ « opinion », et la frontière entre information et libre expression. Permettre aux lycéens et étudiants d’être acteurs de leur rapport à la connaissance La première table ronde « Le débat public s’arrête-t-il à la porte des salles de classe ?» Inscription obligatoire : cristina.joaquim@cpu.fr
Pour contrer les fake news/infox, il faut miser sur la recherche Ce texte est publié en lien avec le colloque organisé le 16 octobre à Lyon par la Conférence des présidents des universités (CPU), dont The Conversation est partenaire : « Face aux désordres de l’information, comment apprendre à apprendre, du lycée à l’université ? ». À l’heure de la démocratie d’opinion et de ses dérives, il s’agit d’interroger l’espace public de l’information. Comment lutter contre la déstabilisation de la science et faire en sorte qu’elle reste la valeur de référence ? Comment valoriser la pédagogie et l’autonomie dans les apprentissages ? « La France vient de faire passer en catimini sa loi relative à la lutte « contre la manipulation de l’information » en deuxième lecture à l’Assemblée nationale, avec 45 voix pour et 20 contre sur 69 votants (la majorité absolue étant fixée à 33… alors que l’on compte 577 députés). Elle rejoint en cela l’Allemagne, seul autre pays en Europe à avoir légiféré avec une « loi d’application du droit aux réseaux sociaux » (« NetzDG »).
Quand la BD conforte la démocratie La BD: une arme pour défendre la démocratie aurait été un titre plus percutant, mais trop éloigné de la réalité. Les dessinateurs sont les premiers à dire qu’un crayon n’arrête pas une kalachnikov. Les dessinateurs acceptent de prendre des risques, mais ils sont des défenseurs pacifiques de la démocratie. La BD a acquis ses lettres de noblesse depuis de nombreuses années. Dans leur dernier ouvrage, Fabrice Erre et Terreur Graphique se penchent avec talent sur « Le pouvoir de la satire »[1]. Les auteurs n’évitent pas les questions délicates. Le rire est une nécessité, mais en trop désacralisant, il peut aussi nourrir les thèses complotistes, comme les auteurs le montrent (p 55 à 61). Les différents questionnements abordés, comme faut-il dézinguer le sacré? On signalera aussi cette BD d’origine brésilienne traduite par Le Monde, pour lutter contre les fake news [voir ici]. [1] « Le pouvoir de la satire » par Fabrice Erre et Terreur Graphique. editions Dargaud, prix 17,99€
"Guide de survie des aventuriers d'Internet" Guide de survie à destination des aventuriers d’Internet ou comment protéger ses libertés en milieu numérique "hostile". V2 Paris, le 30 mai 2018. Le CECIL propose un livret, plus que jamais nécessaire, pour préserver nos libertés face aux dangers de la surveillance en ligne. L'association CECIL (Centre d'Études sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés), en partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) est heureuse de vous annoncer la parution de son Guide de survie des aventuriers d’Internet. Face à la surveillance illégitime, ce guide vise à : Ce livret de 80 pages A5 est la version papier de 13 fiches pratiques téléchargeables sur notre site www.lececil.org/fiches/ (Licence Creative Commons : Attribution-Partage à l'identique). Vous trouverez ci-joint un extrait, ainsi que la couverture réalisée par le talentueux dessinateur libriste Péhä. Nous proposons des ateliers de sensibilisation et des formations pratiques sur les questions relatives à la surveillance.
Guide de survie des aventuriers d'Internet L'association CECIL (Centre d'Études sur la Citoyenneté, l'Informatisation et les Libertés), en partenariat avec la LDH (Ligue des Droits de l'Homme) a publié en mai 2018 une mise à jour de son Guide de survie des aventuriers d’Internet. Ce livret pratique et pédagogique de 80 pages A5 est la version imprimée de 14 fiches pratiques téléchargeables sous licence Creative Commons BY-SA sur le site www.lececil.org/fiches : Toutes ces fiches ont été mises à jour et/ou publiées en avril et mai 2018. La dernière fiche mentionne d'autres approches en matière d'autodéfense numérique et recense un certain nombre d'associations qui « agissent au quotidien sur ces questions ». Sources CECIL : Veille Éducation Numérique - Publication du Centre de documentation de la DGESCO
Dominique Cardon : « Ce ne sont pas les réseaux sociaux qui ont créé des bulles informationnelles » La menace de la désinformation en ligne est largement médiatisée depuis l’élection de Donald Trump, en 2016. Le gouvernement porte même deux projets de loi controversés pour lutter contre ce phénomène, notamment en période électorale. Les fausses informations qui circulent en ligne sont-elles vraiment un risque de premier plan pour les démocraties ? Comment expliquez-vous le recul des sites de désinformation observé depuis plusieurs mois, selon les données analysées par Les Décodeurs du « Monde » ? Parmi les explications possibles, on peut faire l’hypothèse qu’il y a une forme d’apprentissage collectif qui se met progressivement en place. Selon vous, les médias ont-ils accordé trop d’importance à la menace des fausses informations ? Dans le débat sur les « fake news », on a surjoué un conflit d’interprétation sur qui sont les internautes. Par ailleurs, la circulation de l’information sur les réseaux sociaux est auto organisée, chaotique et parfois dérangeante. Cela, je ne le crois pas.
De "fake news" à "infox", le parcours des mots vers leur francisation Ne dites plus "fake news", préférez "information fallacieuse" ou "infox", un néologisme formé à partir des mots "information" et "intoxication". Ainsi en a décidé la Commission d'enrichissement de la langue française, dont la recommandation a été publiée ce jeudi au Journal Officiel. Cela signifie qu'à partir de ce jour toutes les administrations se doivent d'employer ce terme. Elles peuvent également recourir à des termes qui existaient déjà, à savoir : "nouvelle fausse", "fausse nouvelle", "information fausse" ou "fausse information". Comment en sommes-nous arrivés à cette décision ? Quel est le parcours d'un mot venu de l'étranger pour se franciser ? Pourquoi vouloir franciser les mots venus de l'étranger ? Il s'agit d'une idée assez ancienne. Depuis cette époque, bien d'autres lois se sont ajoutées, mais celle par laquelle nous sommes régis aujourd'hui est la "loi Toubon" de 1994 (loi relative à l'emploi de la langue française) qui garantit l'emploi du français dans la vie sociale.
Loi sur les "fake news" : l'Assemblée adopte le texte controversé Ses partisans la décrivent comme protectrice, ses adversaires la disent liberticide. L’assemblée nationale a adopté dans la nuit de mardi à mercredi en nouvelle lecture, par 45 voix contre 20, la proposition de loi ordinaire contre « la manipulation de l’information » en période électorale. La ministre de la Culture, Françoise Nyssen, donnée partante du gouvernement, était présente dans l’hémicycle pour défendre son texte, dans l’attente d’un remaniement qui n’aura pas lieu avant vendredi. Obligation de transparence de réseaux sociaux Les deux propositions de loi - ordinaire, et organique pour la présidentielle - visent à permettre à un candidat ou parti de saisir le juge des référés pour faire cesser la diffusion de « fausses informations » durant les trois mois précédant un scrutin national. L’intervention du juge « sera encadrée. Une définition non-aboutie des fausses informations LIRE AUSSI >Une loi Fake News, c’est efficace ? Un « conseil de déontologie de la presse » à l’étude
Passeport pour Internet : quelle est ton identité numérique ? Une première approche de l'identité numérique au collège... NB : Une 2e version de cette séance a été élaborée, après l'avoir testée avec des élèves. On peut commencer par réfléchir à partir des définitions de chacun… Qu’est-ce qui définit notre identité ? Qu’est-ce que je veux montrer de moi sur Internet ? Comment ? Passeport (document élève) n°1 Actuellement, de plus en plus de gens ont accès à Internet, sur leur ordinateur ou leur smartphone. Passeport (document élève) n°2 "Clic" pour agrandir Elle se définit par ton état civil, les informations inscrites sur ta carte d’identité, ton passeport ou autres documents officiels… Mais elle se construit surtout peu à peu, grâce à ce que tu apprends, ce que tu fais, ce que tu dis, montres, échanges… Dans la vie réelle, il n’est pas toujours facile de se définir, de construire son identité, d’établir sa réputation… Dans la vie numérique, c’est encore plus complexe... C’est l’ensemble des traces qu’on laisse sur Internet… volontairement ou non. Voir Voir :
9 Outils d’auto-formation pour maîtriser la recherche sur Internet #QQOQCP Après avoir lu en quoi consiste la méthode QQOQCCP ou 5 W's en version anglaise (pour « Qui ? Quoi ? Des applications dans le monde du travail un exemple sur le site les industries d'habillement au Maroc. Le site Web 3QPOC, Faire une recherche, ça s’apprend ! Pistes de recherche, questions possibles en classe selon le thème Qui ? Nous vous proposons des outils d'auto-formation à la recherche : InfoTrack : plateforme de formation aux compétences informationnelles de la Bibliothèque de l’Université de Genève (UNIGE) en Suisse Elle est composée de 24 modules pédagogiques indépendants. Arbradoc Conçue conjointement par le département des sciences de l'information et le SCD de Paris VIII, cette plateforme d'autoformation à la recherche documentaire propose quatre rubriques : Le site Web : Nous vous conseillons ce site notamment la rubrique ci-dessous : Le site Web : Un autre : IRD au CDI
Le sénat rejette à nouveau la loi sur la manipulation de l’information À 288 voix, contre 31, les sénateurs ont rejeté mardi 6 novembre les deux textes de loi contre « la manipulation de l’information » en période électorale, les jugeant à l’instar de nombreux professionnels « inefficaces » et « potentiellement dangereux ». Explication. ► Pourquoi les sénateurs s’opposent-ils à ce projet législatif ? Seule une trentaine de sénateurs LREM et indépendants s’est prononcée en faveur des deux textes visant à lutter contre « la manipulation de l’information » en période électorale. Les autres groupes (RL, centristes, PS et CRCE à majorité communiste) ont très majoritairement (à 288 voix) rejeté ces propositions de loi avec des arguments souvent convergents. Comme en première lecture, leurs critiques se sont concentrées sur l’instauration d’une procédure de référé judiciaire pour pouvoir suspendre la diffusion d’une fausse nouvelle ou « infox » (comme l’a retenu la commission d’enrichissement de la langue français) dans les 48 heures. À lire aussi Aude Carasco
Le fact checking de la BBC Quatre-vingts secondes ce matin pour vous conseiller de regarder le travail remarquable fait par la BBC sur une vidéo ayant circulé sur les réseaux sociaux en juillet dernier. La vidéo est abominable : deux femmes et deux enfants sont emmenés par des soldats. Ils leur bandent les yeux et les exécutent, 22 balles. La BBC va disséquer tout ce qui est visible et audible dans ce document amateur, d’assez mauvaise qualité. Les preuves sont accablantes, le gouvernement camerounais est obligé de reconnaître les faits.
Qui sont les "croyants" de la Terre plate ? Malgré les avancées en mathématiques et astronomie au fil des siècles, l’idée d’une Terre plate persiste, notamment dans l’Europe médiévale. Contredire ce fait biblique est une hérésie punissable de mort. Avec le temps, la science et la société sont passées au modèle sphérique de la Terre, mais le mythe de la Terre plate n’a pas disparu pour autant. Bien que nous ayons les preuves mathématiques, physiques et même photographiques de la sphéricité de notre planète, le mythe reste tenace. Pour les croyants de la Terre plate, la calotte glaciaire antarctique forme une grande barrière de glace sur les contours du disque-monde pour empêcher l’eau des océans de couler. Je vous vois déjà grimacer et vous poser des questions : comment expliquer le jour et la nuit ou les cycles lunaires ? Écoutez la chronique de Vassili Moreau à propos du mythe de la Terre plate, enregistrée en avril 2018 et produite par le Labo des savoirs. Écouter 3 min Le mythe de la Terre plate