Manipulation mentale Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vue d'artiste de la coercition et du lavage de cerveau La manipulation mentale est l'ensemble des tentatives obscures ou occultes de fausser ou orienter la perception de la réalité d'un interlocuteur en usant d'un rapport de pouvoir, de séduction, de suggestion, de persuasion, de soumission non volontaire ou consentie. Cette notion protéiforme est récente dans ses contours, dérivée de la théorie du « lavage de cerveau » encore mal connue. Notion controversée[modifier | modifier le code] Arnaud Esquerre, sociologue, pose les questions « Qu’est-ce qui distingue un consentement fabriqué d’un consentement non fabriqué par quelqu’un d’autre ? La théorisation de la manipulation mentale (appelée mind control (contrôle mental) ou plus récemment thought reform (réforme de la pensée) dans les pays anglophones) est très liée à la question des sectes. Historique[modifier | modifier le code] Débat[modifier | modifier le code] En France
Histoire de l'islam : Aux origines du wahhabisme Cette « doctrine » sunnite tient son nom du réformateur Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhab (1703-1792), mais le terme de « wahhabite » est rejeté par les wahhabites eux-mêmes ; il n’est employé que par les Ottomans puis les Occidentaux. Ils s’appellent donc les muwahhidun (unitaristes) car ils défendent le tawhid (unicité de Dieu). C’est un mouvement religieux devenu étatique. Quelles sont donc les origines du wahhabisme, et pourquoi une telle proximité avec le régime saoudien ? Le wahhabisme a-t-il été le premier des réformismes modernes en islam ? Al-Wahhab : un salafiste néo-hanbalite Muhammad ibn ‘Abd al-Wahhab est né en 1703 dans le Najd en Arabie, d’un qadi (juge) hanbalite (l’une des quatre écoles sunnites). La doctrine a une dimension salafiste, prenant exemple sur les salafs ou ancêtres pieux. Les conquêtes des Sa’oud « wahhabites » La menace wahhabite est prise très au sérieux au Moyen-Orient, dès les raids en Irak contre les chiites et l’attaque de la Syrie en 1793. - N. - H.
Yishaï Sarid : « Les “indignés” d'Israël mèneront à la paix avec les Palestiniens » Yishaï Sarid est peu connu en France. Son deuxième roman, « Le Poète de Gaza » (le premier traduit en France), vient pourtant de se voir décerner le Grand Prix de littérature policière 2011. La vie de ce romancier israélien croise de près la politique. Lui-même est le fils de Yossi Sarid, fondateur du Meretz, (parti politique israélien laïc et socialiste), ministre de l’Environnement puis de l’Education dans les gouvernements de Yitzhak Rabin et Ehud Barak, et grande figure de la gauche pacifiste. Son épouse, elle, est la petite-fille de Moshé Dayan, militaire et homme politique israélieb, et la fille de la maire-adjoint de Tel-Aviv, Yael Dayan. L’auteur est lui un sioniste de gauche, moins engagé que son père mais à la conscience civique revendiquée. Devant notre caméra, lui qui a manifesté avec les « indignés » de Tel-Aviv, réagissait aux récents événements politiques israéliens. Le narrateur est un agent du Shin Bet (le contre-espionnage israélien), dont on ne connaîtra jamais le nom.
Il y a 70 ans, le 10 mars 1948 le Plan Daleth finalisait la planification du nettoyage ethnique de la Palestine Fin 1947, quand les Nations unis recommandent la partition de la Palestine en un État juif et un État arabe, la Palestine est habitée par un tiers de Juifs et deux tiers d’Arabes palestiniens. Un an plus tard, 80 % de la population arabe palestinienne du territoire devenu israélien vit en exil dans des camps de réfugiés, plus de 500 villages et 11 quartiers de villes palestiniennes ont été détruits ou rasés. Ce nettoyage ethnique a été méticuleusement préparé tout particulièrement dans le Plan Daleth. Très tôt, Ben Gourion avait compris que l’achat de terres ne suffirait pas pour mettre la main sur le territoire. Quand Ben Gourion comprend en 1946 que les Britanniques vont quitter la Palestine, il élabore une stratégie générale contre la population palestinienne une fois les Britanniques partis (plan A, B et C). Quelques mois plus tard fut élaboré le plan D, (Plan Daleth). La Nakba s’est accompagnée - et cela se poursuit aujourd’hui - d’un véritable « mémoricide ».
Au Liban, La Caravane passe… et le monde écoute « Qu’est-ce qu’ils font ? Ils sont Syriens ? » Sous l’œil circonspect de dizaines d’habitants venus faire leur marché dominical, La Caravane se fraie un chemin dans le souk Majdel Anjar (situé dans la Bekaa, à l’est du Liban), sous une chaleur écrasante. Affalés sur le toit, Dergham M. et Ali B. écartent les bâches qui obstruent le passage du van tandis que Ahmed S., agrippé à l’arrière, en profite pour appâter le public en lâchant un large sourire, camouflé derrière d’imposantes lunettes de soleil. Une fois immobilisée, La Caravane se déploie et, en l’espace de quelques minutes, une scène de théâtre est mise en place par des comédiens qui s’exécutent avec minutie. Du placement stratégique des enceintes à l’accrochage de la corde délimitant la scène en passant par le déballage des accessoires, les six artistes conduisent leurs travaux avec une rigueur acquise au fil de nombreuses performances. « La pièce de théâtre débutera à 16 h 30 », crie Ahmed S. au mégaphone. « Pièce horrible »
Effet « Les femmes sont formidables » L'effet « les femmes sont formidables » est un phénomène de psychologie sociale[réf. nécessaire] qui suggère que les individus attribuent des qualités plus importantes aux femmes qu'aux hommes. Ce biais émotionnel est favorable aux femmes. L'expression est attribuée à Alice Eagly et Antonio Mladinic[réf. nécessaire] en 1994 qui ont observé que les participants, hommes et femmes, attribuaient davantage de traits positifs aux femmes. Ce biais est observé chez les deux sexes, mais est plus prononcé chez les femmes. Les auteurs proposent que le caractère maternel de la femme explique le biais inconscient en faveur des femmes. Contexte[modifier | modifier le code] L'article scientifique publié en 1994 par Alice Eagly et Antonio Mladinic cherchait à observer l'existence d'un préjugé contre les femmes. En 1989, 203 étudiants en psychologie de l'Université de Purdue ont rempli des questionnaires par groupes de 20 pour lesquels ils devaient estimer des sujets masculins et féminins.
Maladie du Nobel La maladie du Nobel, nobélite, ou nobelitis, est la promotion d'idées scientifiquement non fondées par certains lauréats du prix Nobel, généralement après avoir été récompensés. On a avancé que cet effet résultait, en partie, d'une tendance des lauréats du prix Nobel à se sentir habilités par la récompense à s'exprimer sur des sujets extérieurs à leur domaine d'expertise, bien que l'on ne sache pas si les lauréats du prix Nobel sont plus enclins à cette tendance que les autres individus. Historique[modifier | modifier le code] À l'origine, la maladie du Nobel était l'incapacité ou l'impossibilité, pour certains lauréats scientifiques du prix Nobel, de poursuivre des recherches scientifiques à leur retour de Stockholm[1],[2]. Ce « syndrome » est devenu une métaphore pour la tendance de certains nobélisés à devenir défenseurs de théories pseudo-scientifiques ou de théories du complot après avoir reçu cette récompense[3],[4]. Causes probables[modifier | modifier le code] (en) Eleftherios P.
Syndrome de l'imposteur Histoire[modifier | modifier le code] La psychologue Pauline Rose Clance a été la première à étudier ce sentiment d'insécurité injustifié. Dans son travail de thérapeute, elle a remarqué que beaucoup de ses patients non diplômés partageaient une même préoccupation : bien qu'ils aient de bonnes notes, ils ne croyaient pas qu'ils méritaient leur place à l'université[1]. Avec sa collègue et psychologue Suzanne A. D’après Clance et Imes, il existe 4 comportements qui font « effet boule de neige » : - le premier comportement implique rapidité et travail acharné. - le deuxième comportement consiste à avoir le sentiment d'être un imposteur et donc, de porter un masque. - le troisième comportement implique charme et perspicacité pour gagner la faveur de leurs supérieurs. - le quatrième comportement est celui de l'imposteur évitant de faire preuve de confiance en soi. Notion en psychologie ou en psychiatrie[modifier | modifier le code] [réf. nécessaire]. Causes[modifier | modifier le code] 1. 2. 3.
La règle de l'apogée-fin | Mony Chhim Il y a quelques semaines, j’ai appelé ma compagnie aérienne pour modifier une réservation. Tout au long de l’appel, la chargée de clientèle a été extrêmement calme, agréable, à l’écoute et proactive : « aucun souci Monsieur, je fais ça tout de suite, etc. ». J’étais tellement ravi de cette conversation que je pensais déjà à la façon dont j’allais parler à mes amis de ce service client exemplaire. Mais au bout d’environ 7 minutes, elle a brusquement changé d’attitude et s’est montrée pressante pour hâter la fin de l’appel, sans se justifier avec un petit mot d’excuse. Probablement car elle avait un minuteur et que son bonus dépendait de la durée de ses appels. J’ai tout de suite été très déçu de cette expérience client, et mon opinion de la compagnie a baissé d’un coup. Car je suis tombé dans le piège d’un biais cognitif : la règle de l’apogée-fin. Biais cognitifs et souvenirs incorrects Les biais cognitifs sont des déviations systématiques de nos jugements par rapport à la réalité. 1
Engagement (psychologie sociale) L'engagement peut être considéré comme une forme radicale de dissonance cognitive. Le processus d'engagement peut se poursuivre dans un engrenage (escalation of commitment, « escalade d'engagement ») souvent mis en évidence dans le cadre des recherches sur la prise de décision dans les organisations. Dans tous les cas, c'est la situation qui détermine le comportement et non pas les attitudes ou la personnalité des participants à l'expérience. Ces derniers peuvent cependant rationaliser ou justifier ce comportement en l'attribuant à leurs opinions ou à leur volonté. La notion d'engagement peut donc former une explication du changement d'attitude qui prend le contrepied des approches de persuasion puisque les attitudes deviennent une conséquence du comportement et non l'inverse. La notion d'engagement est notamment associée aux travaux de Kiesler dans les années 1960, et ceux de Joule et Beauvois dans les années 2000. La première méthode de Lewin consiste à utiliser la persuasion.
Théorie de l'étiquetage La théorie de l'étiquetage social (en anglais : labeling theory) est une théorie soulignant comment le concept de soi et le comportement des individus peuvent être déterminés ou influencés par les termes utilisés pour les décrire ou les classer. Elle est reliée aux concepts de déviance, de prophétie auto-réalisatrice et de stéréotype. L'étiquetage social provoque de la stigmatisation sociale. Cette théorie rend compte d'un biais cognitif, l'effet d'étiquetage, selon lequel les individus tendent à se conformer aux jugements qu'on plaque sur eux et qu'ils reviendront difficilement dessus, car toutes leurs actions ultérieures seront alors sous l'influence de ces jugements, qu'ils soient positifs (effet Pygmalion) ou négatifs (effet Golem)[1]. Étiquetage et déviance[modifier | modifier le code] Certains clubs de motards se distinguent par un patch "1%" porté sur les couleurs. Un important contributeur à la théorie de l'étiquetage sociale est Erving Goffman.