Numérique : cliquer, c'est polluer (25/12/2019)
“Le numérique n’a rien d’immatériel”, écrit l’Ademe dans un rapport, “La face cachée du numérique”, publié en novembre 2019. Ce document est l’une des quelques études qui mesurent l’empreinte laissée par l’informatique sur notre environnement. L’impact n’est pas neutre et va même croissant mais n’est pas si simple à quantifier. Revue des principales connaissances sur le sujet et des solutions envisagées : le 16 décembre 2020, la Commission du développement durable au Sénat a notamment adopté une proposition de loi visant à créer un délit d'obsolescence programmée.
7 enjeux sociétaux exposés au Forum sur la Gouvernance de l'Internet (13/07/2018)
Comme nous l’observons depuis le début, le numérique représente l’avenir mais il fait l'objet de beaucoup d’interrogations. Pour mieux envisager cet avenir, le Forum sur la Gouvernance de l’Internet a présenté des initiatives au service de la planète. Les données numériques peuvent-elles venir au secours de la planète ?
Quand l’Internet des objets grappille de l’énergie (21/01/2020)
Mobiles ou éloignés des prises, les capteurs communicants sans fil qui composent l’Internet des objets ont des besoins particuliers. Le grappillage de l’énergie ambiante, qu’elle soit thermique, mécanique ou encore lumineuse, peut leur permettre de s’alimenter de manière autonome. Toujours plus petits et bavards, les appareils électroniques s’étendent en véritables réseaux d’objets communicants. En croissance exponentielle, cet Internet des objets (IoT en anglais) dépasse l’usage domestique et concerne maintenant tous les secteurs d’activité : les transports, l’industrie, la médecine, l’armée, l’aérospatial… On estime qu’il existe cinquante milliards d’objets connectés dans le monde, pour un marché d’environ cinq cents milliards de dollars. Convertir l'énergie
[infographie] La pollution numérique, un fléau invisible (17/08/2019)
Publié le : 17/08/2019 - 07:34Modifié le : 19/08/2019 - 14:24 Envoyer un mail, visionner une vidéo sur son téléphone, faire une recherche sur internet… Toutes ces activités ont un impact sur l'environnement. Selon le think-tank The Shift Project, le numérique pollue même plus que le transport aérien. Découvrez, en infographie, les chiffres clés d'une pollution loin d'être virtuelle.
Internet bientôt premier consommateur mondial d'électricité (16/04/2018)
Toutes les études arrivent à une même conclusion: vers 2020, 'l’Economie digitale' qui regroupe l’univers internet, les terminaux, les réseaux, les cryptomonnaies, la technologie blockchain et les centres de stockage pèseront pour 20% dans la consommation électrique de la planète bleue. La croissance en besoins énergétiques de cette économie est de l’ordre de 10% l’an, analyse Damien Ernst, professeur spécialiste de l’énergie à l’Université de Liège. Newsletter info
La pollution numérique, qu’est-ce que c’est ?
La pollution numérique désigne la pollution engendrée par toutes les nouvelles technologies. Selon l'ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les émissions de CO₂ de ce secteur sont dues pour moitié au fonctionnement d'internet (transport et stockage des données, fabrication et maintenance de l'infrastructure du réseau) et pour moitié à la fabrication de nos équipements informatiques (ordinateurs, smartphones, tablettes, etc.). La pollution engendrée par la fabrication de nos terminaux numériques Toutes les étapes du cycle de vie d’un objet, depuis l’extraction des matières premières qui le composent jusqu’à son élimination en fin de vie, génèrent des émissions de CO₂.
Plus d’ambitions climatiques ! – binaire (17/06/2019)
L’émergence du numérique, ce choc culturel auquel nous nous intéressons dans Binaire, peut également être interprétée comme un choc environnemental pour la planète : en quelques décennies, nos smartphones, nos ordinateurs ou encore le web ont déjà consommé beaucoup d’énergie et de ressources. Beaucoup, et de plus en plus… Françoise Berthoud, Jacques Combaz et Kevin Marquet sont membres du Groupement De Service EcoInfo : « Pour une informatique éco-responsable ». Ils signent ici une tribune proche de celle publiée sur le site de la Société Informatique de France (SIF). Antoine Rousseau À l’échelle mondiale, les technologies du numérique sont responsables d’environ 4 % des émissions de gaz à effet de serre (GES), soit plus que celles engendrées par l’aviation civile ! Ses impacts directs sur le changement climatique sont donc largement significatifs et en très forte croissance.
Et si…Internet était rationné (24/07/2019)
Sortie du métro. Je vise l’angle du boulevard où je dois retrouver Virgile et Kim. Il n’y a que Virgile. « Kim nous rejoint plus tard, il est chez Starflix. » En entendant ce nom, je me raidis direct. « Encore ? Mais c’est pas possible, il y passe sa vie ! – T’énerve pas sur moi Alex, j’y suis pour rien !
Le rapport en question : Conclusions principales : Les effets systémiques mondiaux de la transition numérique actuelle restent pour l’instant fortement incertains, alors qu’ils sont souvent considérés comme positifs a priori . Avec la bonne règlementation, la transition numérique peut bien sûr aider à réduire la consommation d’énergie et de matières premières de manière sectorielle. Par ailleurs, l’efficacité énergétique des technologies digitales a effectivement très largement progressé. Mais les grandes tendances mondiales tous secteurs confondus dressent un tableau alarmant. L'explosion de l'impact environnemental du numérique peut et doit être évitée par la mise en œuvre de la « sobriété numérique ». by lesdemainistes Oct 26