background preloader

Brigitte Prot - La motivation

Brigitte Prot - La motivation

Motivation scolaire - Thèmes Les personnes qui œuvrent à la réussite des jeunes trouveront dans ce dossier thématique des outils d’intervention issus de la recherche, des publications ministérielles et des études sur la motivation. par Pierre Potvin, Université du Québec à Trois-Rivières « La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but. » – Rolland Viau La réussite scolaire est affaire de capacité, mais aussi de motivation. Une meilleure connaissance des sources de la motivation scolaire, des indicateurs permettant de la mesurer et des variables qui y sont associées permet d’adopter des stratégies d’intervention mieux ciblées pour la favoriser. Les sources : Comme celle de l’adulte, la motivation de l’élève est variable. Lire l'article intégral

Echec scolaire : comment motiver un cancre ? Qui sont exac­te­ment les cancres ? Des élèves inaptes ou juste stressés ? Il n'existe pas de pro­fil type mais tous ont un point com­mun : la dif­fi­culté à être atten­tif, à faire exis­ter dans leur tête ce qui est dit en classe. Vous avez vous-même fait par­tie des « nuls » à une époque. J'avais de mau­vaises notes à l'école. Quelle est la part de res­pon­sa­bi­lité des ensei­gnants dans l'échec scolaire ? Avant la res­pon­sa­bi­lité des ensei­gnants, je met­trais d'abord le cadre dans lequel on les a pla­cés. Aujourd'hui, il est mal­sain et invrai­sem­blable de lais­ser un adulte au pri­maire devant 30 élèves. Comment aider un cancre à s'en sortir ? C'est très com­pli­qué car l'enseignant ne peut pas tout arrê­ter pour ne s'occuper que d'un ou deux élèves en dif­fi­culté. A quoi res­semble le prof idéal ? Il n'est pas encore né ! Charles Centofanti

Le désir d'apprendre n’a pas d’âge « Il faut abandonner l'idée que l'éducation se limite à la jeunesse. Pour quelqu'un ayant cinquante ans, beaucoup de ce qu'il savait il y a vingt ans n'est plus vrai, et beaucoup de ce qu'il sait aujourd'hui n'a pas été inventé il y a vingt ans. Et que va-t-il apprendre d'ici vingt ans ? » (Arthur Clarke). Pour Bernard Charlot, « l’échec scolaire, à strictement parler, n’existe pas. Pourtant, même cette façon de parler me trahit. L’idée donc qu’il y aurait un « refus d’apprendre » responsable de l’échec scolaire est plus que bizarre. Le désir est une envie (« en-vie ») parce que sans vie, il n'y a pas d’apprentissage. Il n’y a pas un refus d’apprendre, mais il y a parfois un refus d’être enseigné, d’être pris pour une boîte vide que l’enseignant devrait remplir ou pour un idiot culturel que l’école aurait à civiliser ou resocialiser. Ce désir interroge la société. Parfois ce désir se traduit en ambition assez pragmatique. Paul Taylor.

Dossier sur la Motivation scolaire Principe 1: La motivation a besoin de sécurité et d'espace de liberté Principe 2: La motivation s'installe si le thème étudié a un rapport plus ou moins direct avec certains des intérêts de l'élève. Le métier d'enseignant ne consiste pas à appliquer de "bonnes pratiques" définies une fois pour toutes mais relève davantage d'un art qui se travaille et se cultive, d'une capacité d'écoute du groupe et des élèves qui permet, par expérience, de poser l'hypothèse que pour cet élève ou cette classe il est préférable de pratiquer ainsi. Les temps où la parole est libre ( ...dans un cadre défini) sont précieux pour entrevoir les fantasmes du groupe, les intérêts des uns et des autres et pour essayer ensuite d'en tenir compte dans la structuration de sa classe et de son programme, sans être obnubilé par ce dernier (Voir: Notre attitude par rapport au temps) Principe 3: La motivation peut être aidée par la mise en place d'un cadre construit autour d' un "objectif commun"

Le blogue de philosophie pratique de l’Université de Sherbrooke » décrochage scolaire L'école, quelle méthode pour les défis d'aujourd'hui? Par Rémi Robert, étudiant au doctorat en philosophie pratique de l’UdeS. L’école québécoise ne mise pas avant tout sur l’intelligence de ceux qui la fréquentent, mais sur une méthode d’apprentissage et l’utilisation d’outils efficaces pour écrire ou calculer. En n’ayant pas de méthode efficace ou appropriée, les différents apprentissages deviendront pénibles, car l’incompréhension repose généralement sur une incapacité d’utiliser correctement les bons outils. Difficile, pour un menuisier, de clouer avec un tournevis ou construire une maison sans recourir à un plan détaillé. Toutefois, au Québec, depuis 15 ans, le taux de décrochage scolaire est resté sensiblement le même. Or, le problème du décrochage ne se limite pas à l’école et cache un malaise plus profond: le désenchantement face au monde de l’école.

le «serious game» comme vecteur de motivation à l’Université  Après les entreprises et certaines formations dans des domaines de niches, les «serious games» ou jeux sérieux, connaissent un développement important dans le domaine universitaire généraliste soutenu par différentes actions. L’Université Numérique Thématique des sciences fondamentales, UNISCIEL a produit un jeu sérieux que les étudiants peuvent résoudre grâce aux ressources pédagogiques validées par UNISCIEL et accessibles depuis le réseau social pédagogique Beebac. Ce jeu promeut l’usage des ressoucres pédagogiques et il est déjà utilisé dans un semestre dédié à la lutte contre l’échec à l’Université de Bordeaux 1. Après une utilisation importante dans le domaine des entreprises, depuis quelques années les jeux sérieux ont fait leur entrée dans les universités principalement dans les domaines des langues, de la santé et l’administration. Les simulations d’entretien d’ailleurs constituent un terrain privilégié pour ce genre d’application.

L'école qui rattrape les décrocheurs A l'énoncé du cours, ce matin, une petite mise en jambe: le big-bang et la naissance de l'univers. "Qu'est-ce que vous savez de cette histoire?" lance la prof. Sous son bonnet, Mathieu coule un oeil soucieux vers la pendule. Bouzid, lui, a déjà le nez à l'horizontale. Ça fait une paie qu'il n'a pas pensé au big-bang. Ça va fumer. Les premiers naufragés de la crise et du chômage Le décrocheur n'a pas une tête de fléau. Chaque année, ils sont 150 000 - 17 % d'une génération - à quitter le système sans aucune qualification. A Grenoble, donc, un carré d'irréductibles tente de ramener, chaque année, une centaine de ces élèves dans le bain de l'école, quand tout le monde voudrait les voir en CAP carrosserie. Une grosse voix, un timbre franc, ouvert, retentit derrière les murs. "Qui veut lire?" Il revient de nulle part, Hicham. De ses bahuts d'avant, Florian, 22 ans, se souvient de tous les noms des pions. Ici, l'erreur, dédramatisée, a un "statut". Le jour, Sophie apprend.

Cessons de démotiver les élèves : 18 clés pour favoriser l’apprentissage Le rôle de l’enseignant doit évoluer. Il n’est plus celui qui « oblige » des élèves à effectuer des tâches pour lesquelles ils ne sont pas motivés mais celui qui « accompagne » des sujets en devenir à travers la mini-crise affective et cognitive que constitue tout apprentissage, en sachant que c’est au terme de cette épreuve que se produit la "récompense endogène cérébrale". Sa tâche essentielle revient donc à éviter que les élèves se démotivent pour l’apprentissage, car si cela se produit, ils risquent de chercher ailleurs dans la motivation d’addiction (drogues, alcool, jeux, conduites à risque, violence, …) des sources exogènes alternatives d’excitations et de plaisir. QUESTIONS à Daniel Favre En quoi les neurosciences peuvent-elles aider à mieux comprendre les élèves qui apprennent ? L’apport des neurosciences est très important pour éclairer la pédagogie. L’apprentissage est donc « naturellement » récompensé. Vous évoquez le rôle des émotions dans l’apprentissage. En ligne

Related: