http://www.youtube.com/watch?v=dWzo7M_eObA
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L'omniprésence des microplastiques dans les océans (site Tara Océan/vidéo) Communiqué de presse - le 23 novembre 2019 Sur une période de 6 mois, de mai à novembre 2019, la goélette scientifique Tara a parcouru les 4 façades maritimes européennes et prélevé des échantillons dans 9 des principaux fleuves d’Europe. Il s’agit de la première mission dédiée à la pollution plastique des fleuves réalisée à l’échelle européenne. Elle a été initiée par la Fondation Tara Océan, en partenariat avec 17 laboratoires de recherche et coordonnée scientifiquement par le CNRS.
En juillet 2019, 23,5 % des eaux françaises sont couvertes par au moins une aire marine protégée. L’objectif fixé à 20 % à horizon 2020 – deux fois supérieur aux engagements internationaux – est d'ores et déjà atteint. Dans la continuité du travail réalisé par l’Agence des aires marines protégées de 2006 à 2016, la politique de création et de gestion d’aires marines protégées est désormais mise en œuvre par l’Agence française pour la biodiversité, établissement public sous tutelle du ministère en charge de l'Environnement. doc 3 Découvertes dans les années 2000, les "soupes" de plastiques, appelées abusivement "continents", polluent nos océans. Il ne s'agit pas d'îlots composés de détritus mais de cinq zones de pleine mer dans lesquelles se concentrent près de 200 000 tonnes de déchets, le plus souvent dégradés en petites particules. C’est un signe supplémentaire de l’état dramatique de nos océans. Lundi 18 mars, une baleine est morte de faim, retrouvée aux Philippines avec plus de 40 kg de déchets en plastiques dans l’estomac : sacs de courses, emballages de riz.
Surpêche : alerte mondiale En 50 ans, la pêche a bien changé ! Depuis les années 1970, la technologie démultiplie les capacités des bateaux : les filets mesurent plusieurs kilomètres, les navires s’apparentent à des usines capables de congeler le poisson directement à bord. La mondialisation abolit toutes les frontières : le thon africain est consommé au Japon et les crevettes thaïlandaises en Europe. L’exploitation des ressources de la mer explose. Aujourd’hui, on parle même de surpêche. La surpêche, c’est une pêche trop intensive qui menace le renouvellement des ressources marines. Retour sur le 4ème Congrès International des Aires Marines Protégées (IMPAC 4) Le 4ème Congrès international des aires marines protégées s’est tenu au Chili, à la Serena, du 4 au 8 septembre 2017 avec pour thème : « aires marines protégées : réunir les hommes et l’océan ». Près de 900 participants de 80 pays sont venus débattre de la conservation des océans. La France comptait 39 participants, dont deux représentants du Comité français de l’UICN. Les principaux sujets abordés ont porté sur l’atténuation et l’adaptation au changement climatique, l’efficacité de la gestion, le financement des aires marines protégées (AMP), la protection de la haute mer, la réglementation et la planification.
doc 4 Il n’y a pas de définition type mais on pourrait les décrire de cette façon : « Espèces non natives qui, lorsqu’elles sont introduites accidentellement ou intentionnellement dans un nouvel environnement, peuvent affecter les espèces déjà présentes et les éco-systèmes et causer des dommages sur l’économie locale, l’environnement, la santé, et l’écologie. » Ces « espèces étrangères » peuvent être des plantes , des animaux ou des microbes.
Comment meurent les océans ? Trois dangers abyssaux menacent les océans, qui couvrent 71 % de la surface de notre planète. Le constat est amer : 80% de la pollution marine est d’origine terrestre. Parmi les déchets qui finissent dans la mer, les plastiques sont les « premiers prédateurs des océans », selon l’association Surfrider. Autres sources de pollution : l’agriculture conventionnelle qui charrie fertilisants et pesticides ; les déversements pétroliers ; les eaux usées ; sans oublier la pollution sonore : le Monde du silence est devenu trop bruyant du fait de l’activité humaine. Nos rejets empoisonnent les océans, impactant l’ensemble de la chaine alimentaire jusqu’à nos assiettes.
La piraterie maritime moderne - Vidéo Comme leurs ancêtres, les pirates modernes prennent pour cibles des navires de commerce et de pêche, ou des bateaux de plaisance. Kidnapping, rançon, vol, meurtre : les actes de piraterie sont violents. Selon le Bureau Maritime International, plus de 4 000 attaques ont été répertoriées ces 20 dernières années. 4 régions du monde sont principalement touchées : Parmi elles, l'Asie du Sud, l’Asie du Sud-Est et le sous-continent indien, où les principales cibles sont les navires de commerce. Les brigands cherchent surtout à voler du matériel facile à revendre comme des biens de l’équipage, des outils, des pièces de rechange, etc.En Afrique ensuite : à l’ouest, dans le golfe de Guinée et notamment les côtes du Nigéria qui concentrent 60 % des attaques de la zone.
doc 6 Mangera-t-on encore des huîtres en bord de mer et des moules à la crème en 2100 ? La question est réductrice face à l’étendue de la problématique, mais elle a le mérite de permettre d’évoquer l’acidification des océans, un phénomène qui pourrait avoir à terme un impact sur la biodiversité. « Le changement climatique est une double peine pour les océans, qui voient leur température augmenter et qui connaissent une acidification », amorce ainsi Fabrice Pernet, chercheur spécialiste de la physiologie des organismes marins à l’Ifremer, l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer. L’Ifremer et le CNRS viennent de lancer « CocoriCO2 », une étude de grande ampleur sur les effets combinés du réchauffement et de l’acidification des eaux côtières sur les huîtres et les moules, en suivant plusieurs générations.