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Decouvrir l'eau : degradations

Decouvrir l'eau : degradations

[Ecole de l’eau] Les pollutions de l’eau La ressource en eau peut subir des pollutions d’origines différentes telles que les pollutions agricoles, les pollutions industrielles, les pollutions domestiques, les pollutions accidentelles,... Ces pollutions diverses entrainent des conséquences négatives sur la ressource en eau L’atteinte à la capacité d’auto-épuration de l’eau L’auto-épuration est le phénomène par lequel l’eau des nappes, des cours d’eau et des lacs s’épure elle-même. Cette auto-épuration est le résultat soit de phénomènes physico-chimiques (filtration, oxydation,...), soit de l’action des organismes qui vivent dans le milieu aquatique : bactéries, protozoaires, algues, plantes,...qui consomment petit à petit la pollution. Le phénomène de l’auto-épuration est moins efficace si le milieu aquatique subit une pollution excessive, cette pollution pouvant provoquer la disparition partielle ou totale des organismes décomposeurs. Le phénomène de l’eutrophisation Le phénomène de la bio-amplification A qui signaler une pollution ?

Surveillance de la qualité des eaux souterraines au droit des installations classées Action pluriannuelle L’impact à l’extérieur d’un site pollué, lorsqu’il existe, concerne très généralement les eaux souterraines. Aussi, l’action du Ministère vise-t-elle à mettre en place des systèmes de contrôle et de surveillance de la qualité des eaux souterraines pour détecter les pollutions et, le cas échéant, imposer aux responsables concernés la mise en œuvre d’actions de gestion qui portent aussi bien sur les sources à l’origine des pollutions que sur les milieux concernés. La surveillance des eaux souterraines constitue depuis plusieurs années l’un des thèmes d’action importants de l’inspection des installations classées. Elle a été inscrite dans le premier Plan National Santé Environnement. Deux champs sont à distinguer : celui des sites inscrits dans BASOL ( Le bilan S’agissant des installations en fonctionnement assujetties à une telle surveillance, à ce jour, 2000 sites ont été recensés.

Eau et pollution | Agence de l'Eau Rhin-Meuse La pollution peut compromettre la qualité de l’eau potable, s’accumuler dans les êtres vivants et par voie de conséquence, nous intoxiquer lorsque nous les consommons. Elle peut aussi perturber complètement les écosystèmes aquatiques et les empêcher de nous rendre gratuitement de multiples services (lieux touristiques, lieux de détente et de loisirs, épurateurs d’eau, réservoir de biodiversité). Au fil du temps, les pollutions dites classiques (d’origine domestique, industrielle et agricole) ont été bien cernées et en partie jugulées. Le défi à relever consiste aujourd’hui à concentrer les efforts dans les secteurs où ce bon état des eaux n’est pas encore atteint. L’autre défi à relever concerne les substances toxiques dont les pesticides. Mais l’atteinte du bon état des eaux nécessite de s’attaquer à tous les fronts. À travers son programme d'intervention l'agence de l'eau Rhin-Meuse incite collectivités, industries, agriculteurs à diminuer leur pollution. La pollution agricole

Lutte contre la pollution industrielle Aujourd’hui, l’enjeu lié à la réduction des pollutions classiques d’origine industrielle diminue et les nouveaux enjeux portent sur la maîtrise - voire la suppression – des rejets de substances toxiques, en particulier les substances dangereuses pour l’eau dans la continuité des actions des campagnes d’inventaires des mises en œuvre à la fin du 9e programme. Globalement, les d’effluents d’origine industrielle au milieu naturel ont fortement diminué au cours de la dernière décennie pour les paramètres de pollution classique. source ainsi que par la mutation du tissu industriel du bassin. La prise de conscience collective des efforts à mener pour l’atteinte du bon état des masses d’eau, la prise en compte des enjeux liés aux changements globaux et l’interaction des différents usages de l’eau, conduiront à appréhender les problématiques de manière plus globale, pour une action plus territorialisée. Les synergies d’action seront recherchées en particulier pour diminuer les consommations d’eau et les aux

Mon-environnement Depuis 4,4 milliards d'années, la quantité d' eau sur la Terre n'a pas varié. Cependant, les échanges sont permanents entre les quatre grands réservoirs d' eau de notre planète que sont les océans, les eaux continentales, l'atmosphère et la biosphère. L' eau se renouvelle donc dans un cycle sans fin qui fonctionne grâce à l'énergie du Soleil. Mais les réserves d' eau douce restent limitées et il convient de ne pas les gaspiller. L' eau est un bien précieux inégalement répartie autour du globe et bien que, globalement, il y ait suffisamment d' eau pour tous les habitants de la Terre, certains coins du monde, notamment en Afrique, manquent d' eau. Réserves d' eau Le volume d' eau disponible sur Terre est de 1,385 milliards de km³ : 97,5% d' eau salée (soit 1,35 milliards de km³) et 2,5% d' eau douce (soit 35 millions de km³). Le saviez-vous ? - environ 75% du globe est couvert d' eau. - c'est dans l' eau que vit plus de la moitié des espèces animales et végétales.

Entreprise - La pollution de l'eau par l'industrie L’industrie rejette des matières organiques (substances susceptibles de consommer l'oxygène lors de leur dégradation, provoquant la mort des poissons) et environ 90% des métaux toxiques. Les rejets les plus polluants proviennent pour l'essentiel de l'industrie électronique, de l’ensemble sidérurgie-métallurgie-fonderie, des usines de traitement des déchets, des activités d’assemblage et de l’imprimerie. La pollution industrielle de l'eau présente certaines spécificités : Une grande variabilité , aussi bien dans la forme des rejets (liquides, pâteux, boueux ou solides) que dans ses volumes, sa concentration, sa nocivité ou son caractère saisonnier (viticulture ou cidreries…). Une toxicité plus fréquente que les autres pollutions, avec notamment celle, chronique, des métaux lourds et micro-polluants organiques qui polluent durablement le milieu, compte tenu de leur stabilité et de leur faculté à s'accumuler dans la chaîne alimentaire.

Les pollutions industrielles Le suivi de la pollution de l'eau par les industries se fait notamment sur les établissements soumis à autorisation au titre des Installations classées pour le protection de l'environnement (ICPE), car leurs activités présentent des dangers et inconvénients pour l'environnement, tels que des risques d'explosion, des rejets toxiques, des altérations de la qualité originelle des sols, de l'air et des eaux, des nuisances sonores ou olfactives, etc. Ils sont réglementés par une police des ICPE, qui relève des articles L. 511-1 et suivants du code de l'environnement, et du décret modifié n° 77-1133 du 21 septembre 1977. En Bretagne, 382 entreprises sont soumises à l'autosurveillance, principalement dans le secteur de l'agroalimentaire. Les matières organiques dans l'eau Le suivi de la pollution de l'eau par les matières organiques s'effectue notamment en calculant la demande chimique en oxygène (DCO). Tous les secteurs industriels rejettent des eaux usées chargées en matière organique.

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