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« Evaluer par compétences » = « Evaluer par Items ou objectifs » ?

« Evaluer par compétences » = « Evaluer par Items ou objectifs » ?
12novembre2011 Par Arnaud Durand Cela fait 5 ans, maintenant que j'ai entendu parler d'évaluation par compétences : "pas de note et plus de sens!" En travaillant sur un projet (mathix à l'époque qui est devenu scolatix.org) nous avions commis l'erreur de faire la confusion entre l'évaluation par items/objectifs et l'évaluation par compétences. Bien sûr dans la pratique, elles "fonctionnent" de manière quasi-identique. La différence se tient sur ce que l'on évalue. a) Une compétence n'est pas un objectif. Une compétence n'est pas un objectif car en soi elle ne peut pas être atteinte. De plus penser atteindre une compétence, c'est penser que l'on a rencontré toutes les situations possibles où mobiliser cette compétence même les situations auxquelles justement on n'a pas pensé, et aussi être sûr que l'on sera capable de la mobiliser à tous les coups, c'est absurde par définition. b) Une compétence se développe en situation "C'est en forgeant qu'on devient forgeron".

« La formation initiale des enseignants de langue : état des lieux et perspectives » La journée d’étude organisée le 5 novembre 2011 par l’APLV à Reims a tenu toutes ses promesses, avec trois exposés d’une exceptionnelle qualité et des échanges très constructifs avec la salle, au cours desquels sont notamment intervenus de jeunes collègues stagiaires actuellement aux prises avec leurs premières classes, sans accompagnement formatif suffisant. Avec cette journée d’étude, l’APLV cherchait à faire tout d’abord le point sur l’existant, celui des masters « Métiers de l’Enseignement », et sur l’accompagnement formatif des lauréats de concours, fonctionnaires stagiaires. En second lieu, il s’agissait de déterminer quelles perspectives il fallait envisager pour améliorer cet existant. Claude Normand et Myriam Pereiro ont présenté le parcours de master « Formation aux métiers de l’enseignement » dans lequel ils dispensent les cours de didactique des langues, dans un dispositif interlangue anglais-espagnol. Pascal LENOIR

L'évaluation des apprentissages dans une approche par compétences - Gérard Scallon Évaluer différemment les élèves : l’exemple danois Pas de notes avant 15 ans, pas de palmarès des établissements, des examens qui privilégient les projets ou les travaux inédits, l’utilisation généralisé des TIC dans l’évaluation : le Danemark présente une série de caractéristiques susceptible de faire réfléchir sur les relations entre l’apprentissage et les évaluations scolaires. Ce n’est certainement pas un modèle à recopier (les écoles était d’ailleurs ces derniers jours bloquées par un conflit entre les enseignants et les municipalités) mais il a le mérite d’aider à faire bouger les lignes et de considérer différemment des traits de notre système considérés comme naturels voire inhérents à toute situation scolaire. En France, toute réforme des modalités du Bac semble porter atteinte à la civilisation (universelle, cela va de soi), dévaluer les diplômes ou menacer l’équilibre des savoirs. Une école qui n’était pas obsédée par l’évaluation Les résultats restent confidentiels.

Génération Internet et médias sociaux : l’éducation déstructurée Si l’école n’arrive pas à intégrer les technologies de l’information et de la communication (TIC), ces dernières sauront intégrer l’éducation, estime François Guité, enseignant d’anglais au secondaire. Il connaît bien les médias sociaux : blogue, Twitter, Facebook, ressources pédagogiques en ligne, il est présent sur la toile depuis de nombreuses années. Il a récemment partagé son expérience dans le cadre des activités du Consortium régional de recherche en éducation (CRRE). Après deux ans d’absence, François Guité est de retour dans sa classe. Il a été frappé de constater que plus de la moitié de ses étudiants ont désormais des appareils mobiles (téléphones intelligents, iPod) et que la quasi-totalité d’entre eux ont un profil Facebook. Selon lui, les enseignants doivent donc se débarrasser de leurs vieux comportements et adapter leurs idées au contexte numérique. Toutefois, le conférencier ne donne pas d’exemples d’activités à réaliser en classe. À lire aussi :

« La note est un système totalement archaïque » Comme il l’annonce dans le titre de son ouvrage "Libérons l’école des notes" (Éd. Belin Le Pommier), Anthony Van de Kerkhove propose la généralisation d’une évaluation par compétences. Cet agrégé d’éducation physique nous présente ses arguments. Anthony Van de Kerkhove Pouvez-vous vous présenter ? Je suis professeur d’éducation physique depuis 1998 et j’exerce actuellement dans un lycée général de Pithiviers. Pourquoi revenir une fois encore sur cette question des notes qui divise depuis si longtemps ? En effet, en 1969 déjà il y avait eu une tentative de basculement vers un système en « ABCD ». En quoi la notation est-elle archaïque ? La société a changé, l’école a évolué, on souhaite aujourd’hui un élève actif, qui comprend ce qu’il apprend. L’école véhicule beaucoup d’implicites d’ailleurs beaucoup d’élèves ignorent quels sont précisément les attendus. Dans votre livre, vous assurez que « fin des notes » est parfois encore confondue avec « fin de l’évaluation ». Livre couverture

Intelligences Multiples : présentation présentation Parmi les nombreuses grilles d'intelligences qui ont été élaborées, la théorie des Intelligences Multiples d'Howard Gardner a le mérite d'être particulièrement simple à comprendre (car parlant bien à l'intuition) et pratique à utiliser dans une quelconque situation d'apprentissage. Son succès dans le monde anglo-saxon depuis sa parution en 1983 a été considérable, en particulier dans les champs de l'éducation et de la formation permanente. Elle a fait l'objet de très nombreux livres d'application en langue anglaise. Selon Gardner, on peut distinguer huit intelligences : Les huit intelligences, selon Howard Gardner l'intelligence verbale / linguistique C'est la capacité à être sensible aux structures linguistiques sous toutes ses formes. l'intelligence visuelle / spatiale C'est la capacité à créer des images mentales, et à percevoir le monde visible avec précision dans ses trois dimensions. l'intelligence musicale / rythmique l'intelligence logique / mathématique

Des notes ou des couleurs ? Cette année, j’ai récupéré une classe de lycée évaluée par compétences. Dans un monde où les chiffres servent de repères, on en parle de plus en plus, et j’ai dû m’approprier cette nouvelle façon d’évaluer sans mettre de note chiffrée. Bon, ce n’est pas difficile car en sciences, on évalue depuis longtemps des méthodes et des savoir-faire sans passer par la sacro-sainte valeur chiffrée, parfois jugée dévalorisante. L’idée générale est donc de ne plus donner à l’élève de note chiffrée, mais d’apprécier la maîtrise de son travail ou des tâches qu’il réalise. Évaluer une compétence nécessite donc de prendre en compte simultanément des connaissances (savoir), des aptitudes (mettre en œuvre) et des attitudes (se comporter face au travail demandé). C’est une évaluation globale d’actions permettant de réaliser une tâche plus ou moins complexe, et de ce fait, une simple note est peu représentative de sa maîtrise. Il est, je pense, essentiel que l’élève sache « à quelle sauce il est mangé ».

François Dubet :"Le cancre poétique a disparu de l'univers scolaire" - PortLeucate A l’heure de la finale mondiale de rugby, François Dubet donnait conférence et la salle était comble. La concurrence était rude mais la déception n’était pas de mise. En deux heures le sociologue a dressé un portrait détonant de l’école telle qu’elle ne peut plus être et telle qu’elle pourrait devenir. L’école de Jules Ferry est morte, vive l’école Pour François Dubet, nous arrivons au bout d’un cycle, celui de Jules Ferry. La massification du système scolaire s’est faite sans changer l’école. Dans le portrait d’une école qui va mal, les inégalités scolaires sont pointées en premier sans qu’elles puissent être corrélées avec les inégalités sociales. Malgré ce sombre constat, François Dubet est optimiste. Cachez ces inégalités que je ne saurai voir Les inégalités scolaires continuent de progresser alors que des moyens ont été mis pour les amoindrir. L’excellence pour tous est un oxymore. Le crédo de la réussite Inventer l’école pour tous

L'indispensable subjectivité de l'évaluation Antipodes, n°156, avril 2002, 26-34 / GERARD, F.-M. / 2002 Télécharger la publication 1. Le rêve de l'objectivité Lors de nombreuses interventions relatives à l'évaluation, que ce soit à propos de l'évaluation d'actions de formation, de projets, de manuels scolaires ou encore des acquis des élèves, la réflexion que nous entendons le plus souvent est « nous faisons de l'évaluation, mais un peu n'importe comment, nous devrions faire une évaluation plus objective... ». Cette réflexion traduit une préoccupation légitime — les enjeux de l'évaluation sont importants, et on ne peut pas se permettre de « faire n'importe quoi » — ainsi qu'une réelle difficulté — comment faire pour ne pas « faire n'importe quoi ». Les tentatives tant théoriques que pragmatiques de rendre l'évaluation objective sont dès lors nombreuses, mais au bout du compte elles semblent toutes déboucher sur un échec : atteindre l'objectivité semble être de l'ordre de la chimère, du rêve inaccessible. 2. 3. 3.1. 3.2. 3.3. 3.4. 3.5.

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