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Impact sur l’environnement d’un Internet quotidien : des chiffres aux gestes

En effet, la suppression de déplacements, pour faire des courses notamment, n’est pas compensée par des déplacements moindres des tiers en charge de la logistique et de la livraison [1], au-delà du problème évident de suppression d’emplois dans le commerce, avec une vague actuelle dans le secteur de l’habillement, en 2018. La baisse supposée initialement du nombre d’arbres coupés avec l’utilisation du support numérique, s’avère illusoire, avec des impressions accrues [2], un succès relatif du livre numérique, par ailleurs sans que l’utilisation d’arbres pour l’industrie soit un problème écologique si ce secteur s’appuie sur un environnement local de forêts gérées, en outre un intérêt tout relatif d’un envoi numérique plutôt qu’imprimé des factures et autres fiches de paye [3]. Finalement ce sont les chiffres négatifs qui l’emportent, et qui semblent avoir raison. L’individu plus responsable que les data centers Les moteurs de recherche, un impact individuellement faible Conclusion Related:  Empreinte écologique

« Le numérique produit autant de CO2 que toute l’industrie aérospatiale mondiale » Parce que le digital représente 16 % de l’électricité mondiale, il devient urgent de combattre la pollution numérique. Encore, faut-il en avoir conscience. C’est tout l’enjeu de Digital For The Planet, fondé par Inès Leonarduzzi, qui démocratise l’information autour de ce sujet auprès du grand public et des entreprises. Explications d’Anthony Alfont, chief operating officer, pour qui seul le citoyen, le salarié ou le consommateur peuvent changer la dynamique. La pollution digitale est une notion dont on parle de plus en plus. En quoi les usages numériques ont-ils une conséquence environnementale ? Le vrai problème est que la pollution digitale est invisible. Faire une requête Google, ouvrir une page sur internet, installer une application… sont des actions nocives pour l’environnement. De plus, ces machines émettent de la chaleur qui exige de climatiser ces centres. Toujours est-il que nous ne pouvons plus raisonner avec les modes de consommation actuels. Honnêtement, oui.

Bonnes Pratiques Archives Catégorie : Bonnes Pratiques Sobriété numérique : 5 bonnes résolutions pour 2024 Frédéric Bordage le 11 janvier 2024 Avec cette nouvelle année, nous sommes nombreux à avoir décidé de nous bouger pour la planète. Et c’est tant mieux ! Reste à mettre concrètement en oeuvre nos bonnes résolutions. Alors que notre usage du numérique au bureau représente jusqu’à 48 % de notre budget annuel soutenable [1], voici 5 bonnes pratiques très simples à […] Catégorie : Bonnes Pratiques Ille-et-Vilaine : des sites web deux fois moins impactants pour l’environnement grâce à l’écoconception Frédéric Bordage le 28 novembre 2023 En continuité de sa démarche Numérique Responsable, le Département de l’Ille-et-Vilaine a profité de la refonte technique de ses sites institutionnels pour mettre en place une démarche complète d’écoconception. Catégorie : Bonnes PratiquesCatégorie : Labels Ecolabel : TCO ajoute 6 nouvelles substances à sa liste blanche Frédéric Bordage le 6 juin 2023 Thomas Lemaire le 18 avril 2023

INFOGRAPHIE – D'où viennent les métaux rares contenus dans nos smartphones? Inscrivez-vous gratuitement à laNewsletter BFMTV Midi De l’or dans votre smartphone. Les composants micro-électroniques des téléphones portables sont fabriqués à partir de métaux rares, dont les gisements se concentrent principalement en Chine et au Congo. Vous seriez surpris de connaître les trésors que renferme votre smartphone. En plus de contenir de l’or et de l’argent, nécessaires à la fabrication des composants micro-électroniques, les téléphones portables comportent de nombreux métaux rares. La Chine détient quasiment le monopole sur l’antimoine et le gallium, deux matières premières essentielles à la production de puces électroniques. Inutile cependant de démonter votre mobile. Surnommés "minerais de sang", certaines matières premières de nos smartphones proviennent de zones en conflit, où les populations se retrouvent presque réduites à l'esclavage. Emeline Gaube Tweeter A lire aussi Votre opinion Afficher les finalitésAfficher les solutions

EOLAS, green datacenter à Grenoble (38) Un green datacenter qui se refroidit à la géothermie Devant la nécessité de rafraîchir les serveurs de son datacenter, la société EOLAS Business & Decision, située à Grenoble (Isère), a mobilisé les ressources géothermiques présentes sous ses pieds. Et avec une conception amont intelligente du bâtiment, elle est désormais devenue un datacenter vertueux. C’est en 2008 qu’Eolas, expert en hébergement, a initié son projet de construction d’un nouveau datacenter. « Tout est parti d’ un bâtiment que l’on a repéré, explique Gérald Dulac, fondateur d’Eolas. L'objectif est de refroidir une surface de 800 m², contenant à terme 10 000 serveurs, avec une première tranche d’une puissance IT (Information Technology) de 110 kW. La conception optimisée du bâtiment et l’efficacité énergétique du matériel « La première étape a été de s’appuyer sur les caractéristiques du bâtiment pour en faire un atout, ce qu’a bien su montrer H3C [ndlr : société de services et conseils en énergies]. L’investissement ?

« Climat : l'insoutenable usage de la vidéo » : le nouveau rapport du Shift « Si l’on veut être sérieux avec les objectifs de transition énergétique, il est indispensable de prendre en compte l’impact du numérique, qui est en croissance exponentielle. Cette analyse montre que c’est possible. »Matthieu Auzanneau, Directeur général, The Shift Project « Les opportunités du numérique étant précieuses, mieux les calibrer est essentiel pour en préserver l’utile. Être ‘sobre’ à l’échelle de notre société, c’est donc réinventer nos usages pour qu’ils soient compatibles avec les contraintes climatiques. Le numérique émet aujourd’hui 4 % des gaz à effet de serre du monde, et sa consommation énergétique s’accroît de 9 % par an. (Mises à jour : 06/2020: Une analyse parue début 2020 a correctement pointé une erreur du Shift Project concernant l’impact sur le climat de la vidéo en ligne. L’impact environnemental du numérique est maintenant reconnu comme insoutenable, mais continue à croître. 3 grands types de contenus génèrent 60 % des flux de données mondiaux

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