5 idées reçues sur l’usage des mobiles dans la culture scientifique Les Rencontres Culture Numérique viennent de se dérouler, ouvrant de nombreuses pistes pour la médiation numérique. Pour l’occasion, Camille Cocaud nous partage ses recherches sur l’utilisation des mobiles dans la culture scientifique, enrichies de discussions ayant eu lieu pendant Caméras Mobiles. Les téléphones portables, quasi inexistants il y a encore vingt ans, sont devenus en 2012 omniprésents (voire indispensables). Inspirés par le célèbre Communicator du Captain Kirk de Star Trek, ils sont arrivés en France en 1992 avec le Bi-Bop, se transformant au fil des années pour devenir des mini ordinateurs hyper sophistiqués (détection de mouvement, interface tactile multipoint, géolocalisation, etc.) Les chiffres de pénétration du marché ont de quoi donner le tournis à tous les observateurs de tendances… Selon Charles de Laubier (2), l’écran des « téléphones » mobiles est devenu l’écran le plus regardé au monde, en faisant le premier média mondial. 1. La parade ? 2. La parade ? 3. 4. 5.
Une timeline pour 1000 ans d'histoire Tour à tour palais royal, prison, site d’exécution, arsenal, hôtel de la Monnaie, ménagerie et trésorerie, l’histoire de la Tower of London (Tour de Londres) se confond avec celle de la Grande-Bretagne. Sa construction a débuté en 1066 et vers 1078, Guillaume le Conquérant éleva la « Tour blanche » pour protéger Londres et asseoir son pouvoir. Le monument abrite les Joyaux de la Couronne, les armoiries, héberge les Yeoman Warders (hallebardiers de la Garde royale) et des corbeaux, mais elle est avant tout le symbole d’un millénaire d’histoire britannique. Théâtre d’exécutions capitales et de scènes d’horreur, elle fût témoin de faits historiques tels que l'exécution d'Anne Boleyn en 1538, la torture de Guy Fawkes en 1605, l'assassinat des deux Princes de la Tour en 1483 et le Grand Incendie de Londres en 1666. La Tour a également inspiré de nombreux contes et légendes où fantômes, Beefeaters (autre nom Yeoman Warders) et mythiques corbeaux s’entrecroisent.
Les nouveaux usages : Museomix ou le musée dépoussiéré Museomix est un concept original , né en France, et qui permet d’ouvrir le musée poussiéreux à tout à chacun. Les Français ont plein d’idée, c’est la richesse. Et la France est riche de son histoire, de ses monuments, de ses grands Hommes. De sa culture, et de son patrimoine. Museomix est ainsi une approche moderne : De manière collaborative : j’agis , je ne suis pas passif devant un tableau. Ainsi l’oeuvre artistique retrouve tout son sens : l’art n’est pas un tableau poussiéreux à analyser. Il doit être un choc, une émotion, un questionnement pour le visiteur. La vision de Museomix est ambitieuse : Sur la feuille de route de ses principes, clairs : " Un musée ouvert où chacun trouve sa place, Un musée labo vivant qui évolue avec ses utilisateurs, Un musée en réseau auprès de ses communautés" MuseoMix en pratique. La première édition a eu lieu en novembre 2011, au musée des Arts décoratifs. Les dispositifs pédagogiques produits sont exposés pendant une semaine. Le temps est suspendu.
L’exposition 50/50 du Walker invite le public à choisir la moitié des oeuvres exposées The Walker Art Center’s de Minneapolis demande l’avis de son public pour le choix des œuvres de sa prochaine exposition 50/50 ! Les conservateurs et le public devront s’entendre conjointement sur le choix des œuvres de cette future exposition consacrée à la collection Papier du musée. Le vote pourra se faire sur place au Kiosque ou encore en ligne. Une version mobile du site Web sera aussi disponible prochainement. Le vote débutera le 1er août et se clôtura le 15 septembre 2010. Plusieurs électeurs chanceux seront choisis au hasard pour une visite exclusive des coulisses de l’exposition avec le conservateur. La sélection finale ne sera pas connue tant que les visiteurs et les conservateurs n’auront pas fait leur sélection. La disposition des oeuvres et la scénographie seront dictées par l’espace imparti aux différents types d’oeuvres choisies : le choix des conservateurs ou du public occupera chacun 50 % des murs de la galerie. © Photo 2 : Cameron Wittig, Walker Museum
Meurtre au MET : une nouvelle application mobile pour jouer dans (avec) les collections Lorsque John Singer Sargent a vendu le portrait de l’expatriée Madame Pierre Gautreau à Paris, connue comme Madame X, dans les années 1880 au Metropolitan Museum of Art, il ne se doutait pas qu’elle serait au coeur d’une enquête criminelle. 2012, l’affaire est dévoilée : Madame X a effectivement disparue dans de suspectes circonstances lors d’un gala au musée… Les visiteurs sont invités à éclaircir ce mystère via leur smartphone dans une nouvelle application « Murder at the Met ». Un jeu de piste mobile pour découvrir les collections « Virginie Gautreau, connue comme Madame X, a été retrouvée mitre dans une aile du musée. Qui en est responsable et comment ? Ces derniers se retrouvent sur une carte interactive du MET qui permet aux visiteurs de s’orienter mais également de prendre des notes. L’application Murder at the Met s’inscrit dans la ligne de ces initiatives numériques et engage les visiteurs à jouer et (mieux) découvrir les collections du musée. Auteur : Simon Hübe
Les logiques participatives en muséologie aujourd’hui Comme je l’indiquais ici il y a quelques semaines, mardi 11 décembre, j’étais l’invité des journées d’étude Constructions mémorielles participatives, organisé l’initiative du réseau de musées Tranmussites (TMS) et du Département du Nord, qui s’est tenu au In Flanders Fields Museum. N’étant pas spécialisé dans les musées de guerre et les mémoriaux, j’étais au départ quelque peu surpris par l’invitation de Serge Chaumier de l’Université d’Artois, qui co-coordonnait ces journées avec Célia Fleury du service culture du Département du Nord. En échangeant, nous avons convenu que je proposerais une introduction sur les différentes voies explorées actuellement dans les musées pour intégrer les dispositifs participatifs, notamment dans les musées d’art et de société, avec une ouverture sur la notion de transmedia. Je vous livre ici le support visuel que j’avais préparé, ainsi que le texte sur lequel je me suis appuyé, quelque peu adapté au format de ce blog. Du livre d’or 2.0… Vers le transmedia
Le délicat exercice de la refonte d’un site web pour une institution culturelle Il y a deux semaines, après plus d’un an d’attente, la nouvelle version du site internet du Centre Pompidou a été mise en ligne, appelée Centre Pompidou Virtuel. Pour commencer, petite précision sémantique, avec la notion de "virtuel". Je ne suis pas fan de cette notion, qu’on tend souvent à opposer au "réel" et qui renvoie à une certaine superficialité. Alain Seban, président du Centre Pompidou, l’a encore rappelé à demi-mots au micro de France Inter, le Centre prend le contre-pied du Google Art Project en refusant de proposer une exploration 3D réaliste du musée, pour y préférer le projet ambitieux de la mise en ligne de la totalité des contenus entourant les collections - textes, photos, vidéo, multimedia. Capture d’écran, page d’accueil du site du Centre Pompidou, octobre 2012 Capture d’écran, page d’accueil du site du Walker Art Center, octobre 2012 Aujourd’hui encore, nombre d’institutions n’ont pas compris l’intérêt de développer un site internet qui ne soit pas qu’une vitrine.
What do people want from museums on Facebook? 181 applications mobiles muséales et culturelles en France (panorama au 30 décembre 2012) En complément des articles régulièrement publiés sur le site du clic, voici un panorama des applications mobiles aujourd’hui disponibles en France. 236 applications muséales ou culturelles ont été lancées en France depuis 2010. 12 applications sont nationales ou régionales. 47 applications présentent des lieux muséaux et culturels de la région Ile de France. 48 applications sont consacrées à des lieux en région. 25 applications accompagnent des événements de 2013. 84 applications ont présenté des événements de 2010 à 2012. Ce dossier est actualisé en permanence. Applications portail national (6) - Orange Expo Musées Apple (Orange) (octobre 2013) - Culture Clic iPhone / iPad (i-marginal) - CulturePocket iPhone (SmartApps) - Exponaute iPhone / iPad (exponaute) 2011, 1.4 Mo, gratuit, Français - oMusée iPhone (Redshift) 4,5 Mo - Officiel Galeries Musées (2011, Gratuit, 3.9 Mo, Français, Anglais) (Les editions Theles / L’Officiel des Galeries & Musées) iPod, iPhone et iPad - Château de Versailles.
Geoffrey Dorne: « presque aucun site de musée français n’est véritablement adapté pour les tablettes et pour les téléphones mobiles » Geoffrey Dorne est l’un des deux initiateurs de la Responsive Museum Week, qui a encouragé les internautes à « hacker » les sites web des musées pour les rendre plus mobiles. Il nous explique les raisons d’une telle initiative et la nécessité d’adapter les sites web des musées à l’expérience mobile. . Comment est née cette initiative ? L’initiative est née de l’observation du nouveau site Internet du centre George Pompidou à Paris. Après un rapide tour d’horizon, nous avons observé que presque aucun site de musée français n’était véritablement adapté pour les tablettes et pour les téléphones. . Ils ne sont pas en retard, non. . Oui, le très intéressant site web du Children’s Museum de Pittsburg. . Une application mobile dite « native » est souvent conçue pour un OS de téléphone mobile en particulier. . Les conséquences d’un site Internet non accessible sur tablette ou smartphone sont multiples. . Je n’ai pas la réponse de ce qui est décidé en interne dans les musées. . non. . Non plus. .
Pratiques culturelles et technologies numériques en Aquitaine en 2012 Pour la première fois en Aquitaine, une enquête a été menée sur les pratiques culturelles et l’utilisation des technologies numériques à des fins culturelles. Les résultats de cette étude menée par AEC – l’agence des initiatives numériques en Aquitaine – sont à lire dans une note stratégique produite en partenariat avec la Direction de la Culture et Patrimoine de la Région Aquitaine. Cette étude a été conduite dans le cadre de l’enquête annuelle portant sur « Les pratiques et usages des technologies numériques par les Aquitains », qui sera présentée le 10 décembre prochain à l’Hôtel de Région Aquitaine. Les pratiques culturelles des Aquitains, à l’image de celles des Français, présentent de forts déterminismes sociaux. Tous les Aquitains ne sont pas égaux face à la culture et leurs choix sont à la fois dictés par des goûts personnels et par l’influence du milieu social dans lequel ils évoluent. L’inscription sociale est alors déterminante.