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L’empire Hollywood attaque Internet

Aux États-Unis, les lobbyistes des industries culturelles soutiennent plusieurs projets de loi pour renforcer les moyens de lutte contre le piratage. Quitte à autoriser des attaques en règles, en bloquant l'accès à des sites. Sauf mention contraire, les liens de cet article sont en anglais. Les lobbyistes d’Hollywood font pression pour faire adopter devant le Congrès américain une importante réforme législative, qui prévoit le filtrage et le blocage systématiques des sites soupçonnés d’encourager le piratage d’œuvres protégées. Ce mercredi 16 novembre, les élus à la Chambre des représentants étudieront en commission le projet de loi Stop Online Piracy Act (SOPA). [Cette loi] signifierait la fin d’Internet tel que nous le connaissons. La démocrate Zoe Lofgren, représentante élue de la Silicon Valley, emboite le pas “d’éminents activistes et des ingénieurs réseaux qui ont émis des réserves et méritent largement d’être pris en considération”. “Peine de mort” pour les sites Internet

Activist ejected from "public" meeting on secret copyright treaty for tweeting The latest round of negotiations over the Anti Counterfeiting Trade Agreement (ACTA -- a secret treaty that contains provisions requiring nations to wiretap the Internet, force ISPs to spy on users, search laptops at the border, and disconnect whole households from the net on the basis of mere accusation of copyright infringement) is just kicking off in Mexico, and activists from around Mexico and the world have converged on the meeting to demand transparent, public negotiations of this critical treaty. True to the secretive, crony-capitalist nature of this treaty, the organizers have done everything they can to harass and intimidate observers. Attendees at the so-called "public meeting" were booed by representatives from big business, and they ejected an activist for using Twitter to post updates on what was being said in the room. There was even an effort to force members of the public who attended the meeting to sign non-disclosure agreements, though outrage forced them to reconsider.

[video] ACTA: Get Informed & Take Action! On the occasion of the Free Culture Forum in Barcelona, La Quadrature du Net releases three films to inform citizens and urge them to take action against ACTA, the Anti-Counterfeiting Trade Agreement. ACTA is a threat to Internet users' fundamental freedoms and to EU Internet companies' competitiveness and free competition. The European Parliament will soon decide whether to give its consent to ACTA, or to reject it once and for all. Every citizen can help defeat ACTA by spreading this video across the Internet, urging their fellow citizens to mobilize, and contacting their elected representatives. Learn more about this dangerous agreement at Many thanks to Benoît Musereau for directing these films. For how to act against ACTA, right now, please refer to our wiki. You can add this video to your website, just copy/paste the following HTML snippet : You can also see share this video on YouTube : NO to ACTA (Threat to the Internet edit.)

Hacking, commentaires, pseudos, indépendance : quelle déontologie pour la presse en ligne ? Les nouveaux sites de presse doivent-ils se doter d'une charte déontologique ? Les médias traditionnels, en tout cas, viennent d'échouer dans cette direction. Nous avions raconté ici les circonstances de cet échec.Les médias en ligne doivent-ils prendre le relais ? Avec quelle spécificité ? Ce sera le sujet d'un débat, que j'animerai au cours de la journée de la presse en ligne, organisée par le SPIIL vendredi 18 novembre, à Paris (le programme est ici). Y participeront François Bonnet, directeur éditorial de Mediapart, Yves Agnès, président de l'Association de préfiguration d'un Conseil de presse et la blogueuse Aliocha, qui a esquissé cette réflexion dans le très stimulant texte ci-dessous, qu'elle m'a adressé pour préparer le débat, et que nous publions avec son accord.

Inside Occupy Wall Street’s (Kinda) Secret Media HQ | Threat Level  The revolution may never be televised, but if Occupy activists in a semi-secret media war room in New York’s Bowery district have their way, it will be livestreamed. Police seizures at occupations, as at the flagship camp in New York City on Tuesday, not to mention rain, cold and theft, are horrible for expensive media gear, as Occupy Wall Street found after setting up an ad hoc media operation in Manhattan’s Zuccotti Park in September. So Occupy Wall Street decided the best way to keep livestreams of the protests online was to move much of the gear to a safer location somewhere indoors. Wired.com visited the sorta-secret Media HQ in Manhattan last week for the first thorough tour of the facility. The popular all-volunteer operation, originally run from a tent in Zuccotti Park, moved to a narrow room in the A.J. “It’s really important that it’s decentralized so people can tell their own stories,” said Spike. Like other occupations, Zuccotti has several independent video teams on-site.

Piratage : l'examen de la loi américaine débute sous un déluge de critiques Dans le cadre de la lutte contre le piratage sur Internet et la contrefaçon de biens manufacturés, les parlementaires américains examinent actuellement un texte conçu pour offrir de nouveaux moyens d'action aux autorités et aux ayants droit. La proposition de loi doit également permettre d'agir plus efficacement à l'échelle internationale, notamment contre des sites web étrangers. PIPA, E-Parasite, SOPA Baptisée à l'origine Protect IP Act (PIPA), la loi a été validée une première fois par le comité judiciaire du Sénat des États-Unis. Six mois plus tard, c'est au tour des membres de la Chambre des représentants d'examiner le texte. Également connu sous le nom de SOPA (Stopping Online Piracy Act), le texte propose d'aller particulièrement loin dans la lutte contre le piratage sur le net. Pour Mike Masnick, auteur du site Techdirt, le texte va tout simplement instaurer une grande muraille numérique autour des États-Unis, à l'image de ce qui existe déjà en Chine. Déluge de critiques

Goncourt 2011 : l'art français du piratage Q uand la lettre C est suivie d'un A, d'un O ou d'un U, on met une cédille si l'on veut avoir le son «s». Par contre, il n'y a jamais de cédille devant les voyelles E, I et Y. Ceci une leçon d'orthographe au programme de la classe de CE1, destinée, donc, aux bambins de 7 à 8 ans. Tout élève est censé l'avoir acquise en poursuivant sa scolarité à l'école primaire, a fortiori au collège, a super-fortiori au lycée et a mega-fortiori s'il finit par choisir le métier de correcteur dans la prestigieuse maison Gallimard. Mais de toute évidence, il y a eu un couac quelque part. Une version corrigée de L’art français de la guerre a pourtant été publiée pour rectifier le tir, 10 jours seulement après la remise du prix. D'après les observations du site spécialisé eBouquin , les erreurs de cédille, d'accent et de ponctuation pourraient être dues à la méthode de production des ebooks chez Gallimard, qui passe par une numérisation du texte imprimé. Lire les réactions à cet article.

Etats-Unis : le web se mobilise contre la censure d'Etat «Ce site a été bloqué aux États-Unis par le pare-feu gouvernemental» , annonce le large bandeau rouge vif qui barre la page d'accueil de BoingBoing. Au premier coup d'œil, on y croirait presque. Pourtant, juste en-dessous, un autre encadré révèle la supercherie : «Ça fait peur, hein ?» Le faux avertissement est destiné à apostropher l'internaute pour lui expliquer qu'aujourd'hui, 16 novembre 2011, le projet de loi dit «SOPA» (pour Stop Online Piracy Act ) sera débattu lors d'une audition au Congrès américain. Ce texte, construit en deux grandes parties, prévoit que tout site Internet soit tenu responsable du contenu posté par ses utilisateurs, et puisse être bloqué aux États-Unis s'il contient la moindre infraction au droit d'auteur -- ne serait-ce qu'un lien hypertexte. Des dizaines d'autres sites -- et leur nombre se multiplie au fil des heures -- ont adopté une plus sobre étiquette «Stop censorship» , toute noire, barrant leur logo. À lire également :

2012: Pour un ministère de la culture, de la communication et du numérique A l’heure où la confusion règne, avec l’annonce de la dissolution du Conseil de la Création Artistique et celle, concomitante, de la création d’un Conseil National du Numérique, sans pour autant que les missions du ministère de la Culture et de la Communication soient clarifiées ni renforcées, il est temps de réfléchir à une refondation du rôle de ce ministère, pour qu’il soit en mesure de relever les défis culturels du XXIe siècle. Depuis 1997, les conditions d’accès à l’art et à la culture ont été profondément transformées du fait notamment de la révolution numérique et des progrès considérables de l’équipement des familles dans le domaine de l’informatique, de l’audiovisuel et de la communication. publicité Internet fait de plus en plus partie de nos vies Ces évolutions s’apparentent à une véritable révolution pour les pratiques culturelles. Internet n'est pas une menace Le ministère des Affaires culturelles a été créé en 1959. Développer une offre adaptée à la révolution numérique

High-Tech : Commotion, l'accès libre et anonyme à Internet Des développeurs américains soutenus par le gouvernement travaillent au projet Commotion, qui permet de créer un réseau sans fil gratuit parallèle à Internet, sans contrôle étatique possible. Lefigaro.fr vous explique son fonctionnement et ses applications possibles. Permettre à des dissidents politiques de communiquer entre eux sans utiliser les infrastructures Internet de leur pays, tel est le but premier du projet américain Commotion Wireless. Dévoilé en juin par le New York Times et explicité cette semaine par Le Monde, ce projet financé à hauteur de 2 millions de dollars (1,4 million d'euros) par le département d'État américain, et soutenu par l'Open Technology Initiative, une association militant pour le développement des logiciels et communications libres (budget annuel de 2,3 millions de dollars, soit 1,6 millions d'euros), Commotion Wireless permet de créer un réseau sécurisé autonome et anonyme en s'appuyant sur les ondes WiFi. • Comment marche Commotion ?

Ce qu'il faut savoir sur Commotion, "l'internet dans une valise" Les Etats-Unis planchent très officiellement sur la mise au point de technologies permettant de créer des réseaux sans fils 100% autonomes et cryptés, décentralisés, fonctionnant sur les fréquences Wi-Fi. Ils sont destinés à contourner la censure dans les pays qui bloquent internet, mais aussi à rétablir des réseaux dans des endroits où les populations n'y ont plus accès, comme par exemple en cas de catastrophe naturelle. Des réseaux fantômes qui pourraient tenir dans une valise. Un seul appareil connecté à Internet pourrait permettre de créer un réseau parallèle, autorisant d'autres utilisateurs à s'y connecter, à condition qu'ils soient équipés du logiciel adéquat. Le projet est financé par l'Open Technology Initiative (OTI), un département de la New America Foundation, une organisation non gouvernementale. 5 liens pour en savoir plus : La quintessence du projet Le Monde a réalisé un reportage sur l'équipe en charge de "Commotion" - le nom de code du projet - basée à Washington.

Occupy protestors say it is 99% v 1%. Are they right? | News Occupy protesters say it is 99% v 1%. Are they right? Toy Lego characters on a table in Zuccotti Park earlier this month. Photograph: Andrew Burton/REUTERS Is it really 99% v 1%? This is the data behind this animation, produced by Guardian interactive designer Mariana Santos. When Americans are asked how US wealth is distributed, they think the very richest fifth should own up to 40% of the national wealth - and that includes 90% of Republicans surveyed. Link to video: 99% v 1%: the data behind the Occupy movement - animation In fact, the super rich - the top 0.01% of the population - own more of the national wealth now than at any time since 1928, just before the Great Depression. In Bill Clinton's boom of 1993-2000, average incomes went up - just as they did during George W Bush's boom at the beginning of his presidency. There are now over 3.1m millionaires and the US has over 400 billionaires, more than any other country in the world. If you were super rich it went down too.

Pentagon’s War on Drugs Goes Mercenary | Danger Room An obscure Pentagon office designed to curb the flow of illegal drugs has quietly evolved into a one-stop shop for private security contractors around the world, soliciting deals worth over $3 billion. The sprawling contract, ostensibly designed to stop drug-funded terrorism, seeks security firms for missions like “train[ing] Azerbaijan Naval Commandos.” Other tasks include providing Black Hawk and Kiowa helicopter training “for crew members of the Mexican Secretariat of Public Security.” Still others involve building “anti-terrorism/force protection enhancements” for the Pakistani border force in the tribal areas abutting Afghanistan. The Defense Department’s Counter Narco-Terrorism Program Office has packed all these tasks and more inside a mega-contract for security firms. The office, known as CNTPO, is all but unknown, even to professional Pentagon watchers. CNTPO quietly solicited an umbrella contract for all the security services listed above — and many, many more — on Nov. 9.

Quand NKM fait la manche dans les sociétés contrôlées par son ministère La ville de Longjumeau (Essonne) s'apprête à offrir à ses administrés quatre semaines de glisse sur une patinoire de plein air installée au coeur de la ville. Comme à chaque noël. Opération coûteuse (116.000 euros) pour une commune qui n'a pas forcément les moyens de ses ambitions. Mais le bonheur des 21.000 Longjumellois n'a pas de prix. En pareille circonstance, les élus n'hésitent pas à demander à des entreprises privées d'apporter leur obole à l'opération, en échange de quoi le mécène dispose quelques banderoles à son effigie sur le lieu de la manifestation.Exercice auquel s'est livrée, comme chaque année, la ministre de l'Ecologie et des Transports : dans un courrier adressé à quelques entreprises, Nathalie Kosciusko-Morizet soutient l'appel à la générosité lancé par le Comité des fêtes de Longjumeau.

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