http://www.youtube.com/watch?v=kiBs4Tc-WyI
Related: 07_Impérialismes • L’expansion du monde industriel • R5Cartes et histoire coloniale - colonisation Afrique et Asie, empire colonial français, empire britannique Cette carte fait partie d'un ensemble de 19 cartes animées portant sur L'expansion coloniale de l'Europe 1820-1939 La puissance anglaise développe son expansion impériale tout au long du 19ème siècle grâce à la maîtrise incontestée des mers. La volonté stratégique de garantir la sécurité des communications commerciales maritimes, en particulier avec l’Inde, rend compte de la logique d’expansion britannique. Autour de l’Afrique, par l’ouest, le golfe de Guinée fournit des points d’appui vers Le Cap, qui ouvre, par la côte orientale, l’accès à l’Océan indien. De là, les établissements de Malaisie balisent le détroit de Malacca, porte d’entrée en mer de Chine, où Hong-Kong sert de tête de pont à « l’ouverture » d’une zone d’influence dans l’Empire du Milieu.
Le génocide des Herero et Nama Entre 1904 et 1908, environ 80% du peuple herero et 50% du peuple nama vivant sur le territoire de l’actuelle Namibie ont été exterminés par les forces du Deuxième Reich, soit environ 65 000 Herero et 10 000 Nama.En passe d’être reconnu publiquement par la République fédérale d’Allemagne comme génocide, ce crime de l’histoire coloniale africaine est aujourd’hui considéré comme le premier génocide du XXe siècle. En 1904, en réaction aux règles imposées par l’administration coloniale allemande ainsi qu’aux abus et maltraitances des colons, une révolte éclate dans le Sud-Ouest africain allemand, aujourd’hui la Namibie. Les forces du Deuxième Reich la répriment avec brutalité et mettent en défaite les Herero. Un ordre d’extermination – émis par le général Lothar von Trotha le 2 octobre 1904 – enjoint les troupes du Kaiser à tuer sans distinction, condamnant ainsi hommes, femmes et enfants. Herero décharnés retrouvés dans le désert. © Coll. J-B.
L'Empire britannique en Afrique L’Afrique tient une place moins importante que l’Inde ou le Canada dans le monde britannique du XIXe siècle, mais elle devient la grande affaire des années 1890-1900, notamment dans le contexte d’une rivalité avec la France. La pénétration britannique dans le continent africain est donc lente, dictée par des raisons très diverses, et pas sans opposition, l’exemple de la guerre des Boers étant loin d’être le seul. Au début du XXe siècle, l’axe Le Cap-Le Caire est constitué, et la Grande-Bretagne exerce son influence sur une grande partie de l’Afrique. Les premiers contacts avec l’Afrique
En Afrique du Sud, on déboulonne les statues de l’époque coloniale En Afrique du Sud, les statues de l’époque coloniale ont vécu Afrique australe Le monument du colonisateur britannique Cecil Rhodes a été retiré Le débat fait rage sur le sort des statues des «héros» On a entendu des cris de jubilation, jeudi, quand une grue a soulevé la statue de Cecil Rhodes, le magnat des mines sud-africaines, qui a mis le Zimbabwe et la Zambie (ex-Rhodésie du Sud et du Nord) en coupe réglée à la fin du XIXe siècle. La sculpture trônait à l’entrée de l’Université du Cap depuis 1934. Le mouvement de protestation «Rhodes doit tomber» a commencé le 9 mars après qu’un étudiant a jeté un seau plein d’excréments sur le monument.
La Conférence de Berlin (1884-1885) La conférence de Berlin et la « course aux clochers » Au XIXe siècle, les Européens s’implantent en Afrique et s’engagent dans une véritable « course aux colonies ». Dans le sillage des grands congrès du XIXe siècle (Vienne 1815 ; Paris 1856 ; Berlin 1878), la Conférence de Berlin de 1885 réunit les représentants de 14 pays : 12 pays européens, l’Empire ottoman et les États-Unis. Il s’agit de réduire les tensions entre puissances qui désormais concernent l’Afrique, plus particulièrement la question du commerce dans bassin du Congo, et de fixer les « règles » de la colonisation du continent. La conférence ne débouche pas sur le partage de l’Afrique mais en devient le symbole.
Quand la biologie parlait de races humaines Pendant une grande partie du XIXe siècle, la biologie a voulu classer les humains en différentes races. Retour sur la façon dont est apparu ce racisme scientifique. (Cet article a été publié dans CNRS Le journal, n° 263, décembre 2011) « Jusqu’à la fin du XVIIIe siècle, il n’y a pas de théorisation ni de hiérarchisation de ce qu’on entend aujourd’hui par raceFermerCatégorie de classement de l'espèce humaine selon des critères morphologiques ou culturels, sans aucune base scientifique et dont l'emploi est au fondement des divers racismes et de leurs pratiques. En zoologie en revanche, il s'agit d'une population animale résultant, par sélection, de la subdivision d'une même espèce et possédant un certain nombre de caractères communs transmissibles d'une génération à la suivante (voir aussi le tableau en fin d'article). », explique l’historien Éric Deroo, chercheur associé au laboratoire Anthropologie bioculturelle1. De la vision religieuse…
La formation de grands empires coloniaux Au xixe siècle, les Européens achèvent la découverte du monde. Leur puissance économique, démographique et militaire leur permet d'établir une domination coloniale sur certaines parties du monde. Comment s'est faite cette conquête ? Comment les Européens se partagent-ils le monde ? 1. L'expansion coloniale du xixe siècle
À l’époque des zoos humains Des êtres humains exhibés dans des zoos : c’est le spectacle de masse que les sociétés de la fin du XIXe siècle offraient à leurs populations. Une époque où on tenait pour acquise l’existence de races humaines. (Cet article a été publié dans CNRS Le journal, n° 263, décembre 2011.) Paris, année 1889. [Vidéo] La France ne peut tenir son rang que par l'exploitation de ses "anciennes" colonies africaines (DWN) Dans les années 1950-60 les colonies africaines de la France ont décidé de prendre leur indépendance. Certes, le gouvernement à Paris acceptait formellement les demandes d'indépendance, mais exigeait en contre-partie que les pays signent un soi-disant "pacte de poursuite de la colonisation". En cela ils s'engageaient à maintenir la monnaie coloniale française, le franc CFA ("le franc pour les colonies de la France en Afrique"), à garder le système scolaire français, le système militaire et le système français comme langue officielle. En raison de cette loi, 14 Etats africains sont toujours obligés de stocker environ 85% de leurs réseves de change à la banque centrale française à Paris. En outre, ces pays doivent payer et transmettre chaque année à Paris leurs "taxes coloniales" pour les infrastructures construites par la France, comme Silicon Africa le détaille.
vice Toutes les images sont publiées avec l'aimable autorisation de Seph Lawless. Cachés dans les profondeurs du bois de Vincennes, à Paris, se trouvent les restes d’un terrible secret. Si ce n’était les fenêtres à barreaux et les cages délabrées, ces bâtiments envahis par la végétation pourraient être confondus avec les ruines d'un village abandonné. Mais parmi les linceuls d’herbes et les plantes grimpantes se trouve quelque chose d’encore plus sinistre : le Jardin d’Agronomie Tropicale, un véritable zoo humain. Au début du XXe siècle, des ressortissants des colonies françaises du Soudan, du Maroc et de la République démocratique du Congo ont été contraints de vivre dans ces villages artificiels ou « expositions » – chacune fondée sur une culture ethnique différente – afin de divertir les visiteurs européens. Les prisonniers étaient forcés d’accomplir des rituels traditionnels.
Dossier cinéma africain : Décodage du film Indigènes de Rachid Bouchareb - Cinéma - ExoGeek.com Depuis des décennies l’Afrique est un continent en proie à de nombreux tourments. Pauvreté, guerre et colonialisme émaillent une histoire tortueuse. Toutes ces calamités ont laissé au territoire de profonds stigmates dont les cinéastes se font les porte-paroles. Idées reçue : la colonisation a aussi eu des effets positifs, par Alain Gresh (Le Monde diplomatique, septembre 2014) «Les programmes scolaires reconnaissent en particulier le rôle positif de la présence française outre-mer, notamment en Afrique du Nord. » En adoptant le 23 février 2005 une loi comprenant cette phrase, le Parlement français a relancé un débat qui continue malgré la suppression de ce passage l’année suivante. Trois questions sont régulièrement soulevées. Faut-il condamner sans nuances l’entreprise coloniale qui a offert aux pays conquis des routes, des écoles, des administrations ? La conquête et la domination coloniales furent-elles vraiment violentes ?
6 mai 1931 - Inauguration de l'Exposition coloniale Le 6 mai 1931, s'ouvre à l'Est de Paris, dans le bois de Vincennes, une Exposition coloniale. C'est la deuxième du genre à Paris, spécifiquement consacrée aux colonies, après celle de 1907. Marseille a aussi accueilli des expositions coloniales en 1906 et 1922. Les dirigeants de la IIIe République veulent avec ces manifestations festives convaincre l'opinion publique du bien-fondé des conquêtes coloniales. La grande majorité des visiteurs sont de fait séduits par les animations de tous ordres mais sans pour autant se rallier aux thèses colonistes... André Larané L'Exposition coloniale de 1931 à Vincennes A partir de la fin du XIXe siècle, la IIIe République ne cesse de multiplier les initiatives pour convaincre les Français de l'intérêt politique, économique et social de l'empire colonial. Lors de l'Exposition universelle de 1889, une cité exotique est par exemple édifiée sur le Champ-de-Mars, avec un pavillon célébrant les colonies et protectorats français. Progressivement, des manifestations spécifiques, ayant pour unique objet l'Empire colonial, sont organisées, comme par exemple à Marseille en 1906.