Pas de béton, des jardins ! photo: brassicanigra.org Le texte qui suit a été écrit par R. Vaneigem en soutien à la lutte locale d’un collectif spontané de Turin qui a transformé des terrains laissés dans une triste situation d’abandon en une joyeuse fête des Jardins Potagers de Mirafiori. Ces terres, entourant l’ancienne gare de chemin de fer délaissée par l’incurie du profit, ont retrouvé les couleurs de la vie, mais cela ne plait pas – et pour cause – aux marchands de mort du capitalisme. Ainsi cette lutte continue, sous la menace d’une intervention policière vouée à la défense, aussi symbolique que musclée, d’une propriété privée de tout et, notamment, désormais, privée de sens. La terre appartient à qui la rend meilleure Si une municipalité se montrait soucieuse du bien-être des citoyens, dont elle sollicite les suffrages et qu’elle est donc censée servir et représenter, elle entreprendrait de transformer partout les terrains vagues et les bâtiments inoccupés ou parasitaires en jardins, en potagers, en vergers.
appel relocalisation 2012 Magnifique cité végétale de Luc Schuiten Le 5 octobre 2009 | Par Anne-Sophie Ses articles Son Twitter Touchée par le virus de l'info & des médias, éco-convaincue de longue date, j'aspire à mobiliser les consciences à grande échelle... La semaine dernière, Grégoire vous parlait du mouvement des villes en transition. Face à l’urgence climatique, deux comportements sont possibles: faire l’autruche et continuer ainsi sans crier gare… ou considérer l’avenir comme une tentative de réconciliation et de coopération avec la nature. Re-végétalisons la ville Pour l’architecte visionnaire bruxellois Luc Schuiten, nous avons trop vite oublié que nous sommes avant tout des êtres biologiques installés sur une planète elle même vivante. Ainsi, à travers différentes perspectives futuristes, évoluant dans le temps, un monde cohérent et poétique, faisant appel à l’imaginaire se construit progressivement. L’ »archiborescence », un nouveau mode de construction ++ Liens ++ ++ Livre ++Vegetal City, de Luc Schuiten, 144 pages couleurs format 24x24cm
Le végétal dans la ville : l’élément vital Le rêve d’une ville réconciliée avec la nature se propage : au XXIe siècle la ville sera végétale, prônent de plus en plus d’urbanistes. Il s’agit notamment d’apporter à la ville les fonctions écologiques de la biodiversité : le végétal tempère le micro-climat, humidifie l’air ambiant et réduit les îlots de chaleur. Lorsque les précipitations sont abondantes, il absorbe l’eau et ralentit la saturation des réseaux d’écoulement. Sur les murs et les toits, il agit comme un isolant. Il filtre l’air de certains de ses polluants et de ses poussières, il atténue le bruit. Source: les cités végétales de Luc Schuiten Le végétal dans la ville, des bienfaits psychologiques et sociaux Depuis 2007, la moitié de la population mondiale est urbaine. Végétaliser les villes est donc une solution: par exemple, lorsque l’on dispose d’un parc ou d’un jardin près de chez soi, on sort, tout simplement [i]. Dans une ville riche d’arbre et de végétal, il semble que le citadin se sente plus en sécurité [vi].
L’agriculture urbaine prend racine à Montréal À un mois de la grande consultation publique sur l’agriculture urbaine, la ville fourmille de projets. Une nouvelle ferme ouvrira dans l’ouest de l’île de Montréal et les ruches font un retour remarqué. La Conférence des élus (CRÉ) amorce une vaste réflexion en vue de mettre en place un Plan de développement d’un système alimentaire durable et équitable. Prévu pour décembre 2013, ce Plan sera le fruit d’une douzaine d’ateliers de travail qui réuniront plus d’une centaine d’organismes. L’idée générale sera d’améliorer la lutte contre l’insécurité alimentaire (8 % des Montréalais ne mangent pas à leur faim, selon la Direction de la santé publique). Mais aussi de privilégier les produits cultivés dans la métropole et de promouvoir une meilleure alimentation (les personnes en surpoids ont augmenté de 30 % en 20 ans à Montréal). La moitié des récoltes sera vendue afin de financer le projet, et l’autre moitié sera distribuée aux banques alimentaires.
Conférence publique : "Les jardins partagés en Île-de-France" Téléchargez le powerpoint de cette conférence en cliquant sur le lien ci-dessous : Powerpoint de la conférence. Dans le cadre de son cycle de conférences mensuelles, et à quelques jours de la Fête des Jardins, Natureparif a le plaisir d’inviter le public à la rencontre : « Les jardins partagés en Île-de-France » animée par Nathalie DACLON, Cabinet de Fabienne Giboudeaux, Adjointe au Maire de Paris chargée des espaces verts, et Laurence BAUDELET, Coordinatrice de Graine de Jardins. Le jeudi 15 septembre 2011, de 18h à 20h. Entrée libre et gratuite, dans la limite des places disponibles Né dans les années 1990 à l'initiative du réseau Le Jardin dans Tous Ses Etats, le concept de jardin partagé s'est peu à peu diffusé en France. Cette conférence se propose d'esquisser à grands traits l'histoire des jardins partagés avant d'explorer la richesse des jardins franciliens.
Revégétaliser l'urbain Un article de Ékopédia, l'encyclopédie pratique. Revégétaliser l’urbain, c’est remettre la nature au cœur de la ville. Cours, bords de fenêtre, murs et toits, terre-pleins… sont autant d’espaces dans lesquels nous pouvons réintroduire une biodiversité qui nous reconnecte au mouvement naturel des saisons et nous permet d’apprécier la beauté et la richesse du vivant. Glenwood Green Acres est l'un des jardins communautaires des plus grands et des plus dynamiques de Philadelphia Ces espaces peuvent devenir de véritables terrains d’expérience et de sensibilisation aux questions d’environnement, mais également des lieux d’expression, d’apprentissage, de production alimentaire… Souvent gérés collectivement, ces lieux deviennent de nouveaux espaces de citoyenneté. On sait que les espaces verts, en ville, sont des lieux privilégiés de socialisation. Pourquoi revégétaliser l'urbain ? Où planter ? Mise en pratique Créer un jardin partagé Dans les écoles, les entreprises… Pratiquer la « green guerilla »
L’Incredible illusion Todmorden Le nouveau buzz écolo Britannique du moment (après les Transition towns), ce sont les "incredible edibles". L’idée : des citoyens d’une ville qui cultivent dans l’espace public des plantes alimentaires qui sont données au libre prélèvement. Le concept est magnifique, plein de vitamines et de bonnes intentions comme le montrera le clip de propagande le documentaire ci dessous. Une fois que vous aurez la bouche pleine de guimauve (bio et locale), on pourra aller dans le fond des choses. Rentrons dans le lard tout de suite, tout d’abord, deux écueils dans cette initiative anglaise qui me semblent décisifs: sa nature collectiviste et sa prétention à l’autonomie alimentaire. Pour le premier terme, il est facile de l’identifier, les espaces cultivés n’ont d’autre propriétaire que la collectivité, et même pour les initiateurs de ce projet, tout esprit individuel est à proscrire. Les membres actifs travaillent sur l’espace collectif. Like this: J'aime chargement…
Montreal:consultation publique sur l’agriculture urbaine Le Regroupement des éco-quartiers (REQ) salue la qualité exceptionnelle du rapport de consultation publique sur l’état de l’agriculture urbaine (AU) à Montréal présenté par l’Office de consultation publique de Montréal (OCPM). Une mobilisation entendue Le processus de participation publique a été à la hauteur de la mobilisation sans précédent à l’origine de la consultation. L’utilisation du droit d’initiative par le dépôt de plus de 29 000 signatures constitue une première en matière de démocratie participative à Montréal. Le REQ estime que le rapport dresse un portrait représentatif de l’AU et des attentes des participants. Des recommandations à mettre en œuvre Le REQ souhaite que la Ville de Montréal concrétise dès que possible les recommandations de la commission. Le REQ est interpellé par les recommandations de la commission. À titre d'exemple, un éco-quartier devra, afin de réaliser un jardin collectif : Le Regroupement des éco-quartiers Renseignements : Dominique Lynch-Gauthier
Permaculture, agroécologie, agriculture bio : quelles différences ? par Cyril Dion L’agriculture biologique recouvre potentiellement le nombre le plus large de pratiques. Cultiver en bio veut dire ne pas utiliser d’intrans, ni de produits phytosanitaires issus de la pétrochimie. Pour autant, il existe un bon nombre d’agriculteurs bio, qui, à cette exception près, travaillent presque comme des agriculteurs conventionnels : cultures de plein champs, en rang, sur une terre dénudée, beaucoup de travail du sol, très peu de biodiversité, beaucoup de mécanisation. Agroécologie L’agroécologie (en tant que pratique agricole) va plus loin. Permaculture La permaculture n’est pas à proprement parlé un système agricole. Elle va donc pouvoir intégrer l’ensemble des bonnes pratiques de l’agriculture biologique et de l’agroécologie mais également les énergies renouvelables, l’écoconstruction… Ses applications sont multiples : villes (notamment les villes en transition), entreprises, économie, énergie…