untitled Les toponymes inuit, mémoire du territoire | Érudit | Anthropologie et Sociétés v26 n2-3 2002, p. 45-69 Pour une approche géographique de la mémoire[1] Certains des indigènes qui passèrent l’été dans la partie Sud-Ouest de l’île Victoria avaient vécu pendant les deux ou trois dernières années dans le golfe du Couronnement. Voyageant avec eux, je fus profondément touché par la joie avec laquelle ils reconnaissaient chaque lac important et chaque colline proéminente, et par la façon dont ils se remémoraient les souvenirs des jours anciens avec lesquels ces points de repères étaient associés. L’un de leurs parents était décédé dans cette région et ils pleurèrent lorsqu’ils passèrent près de sa tombe. Et quelques-uns, après que la pêche fut terminée, retournèrent sur les lieux où ils passèrent la nuit à le pleurer.Jenness 1922 : 32-33, traduction libre Le territoire dont il est ici question n’est bien sûr pas celui de l’approche politique de l’espace. Les toponymes inuinnait comme discours sur le territoire Figure 1 Villages inuinnait, Arctique canadien Figure 2 Figure 3 Figure 4
LES INUIT, CE QU'ILS SAVENT DU TERRITOIRE, Béatrice Collignon - livre, ebook, epub Béatrice CollignonGéographie et cultures - Etudes culturelles et régionalesGÉOGRAPHIE Cet ouvrage porte sur la géographie des Inuit du Canada: comment ils s'orientent, comment ils nomment les lieux, de quelles valeurs ils les investissent. Tout cela constitue un savoir géographique très élaboré mais rarement explicité. ITINERAIRES Le cycle ou la période océanienne, qui se clôt avec le printemps 1908, au moment où Segalen décide de se tourner vers la Chine, voit naître la prise de conscience de sa vocation poétique. Parlant de Rimbaud il écrit «... C'est le face à face glorieux avec cet imaginaire absolu dont toute réalité ne semble que le reflet terne...» ou encore; «de tels instants divinatoires désignent les poètes essentiels ».Parlant ainsi de Rimbaud , il est sans doute en train de parler de lui : « Les poètes, les visionnaires mènent toujours ce combat, soit au plus profond d'eux-mêmes, soit, — et je le propose —, contre les murs de la Connaissance : Espace et Temps, Loi et Causalité. Cette autre « pelure d’oignon, pour reprendre l’image précédente d’Henri Bouiller, sera alors l’inflexion que recevront sa vie et sa pensée à partir de Rimbaud déjà (le thème du « voyant ») et surtout de la découverte du continent chinois : « Monstrueux » et « mystique » sont des adjectifs qui ont été appliqués à Rimbaud.
Béatrice Collignon Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Béatrice Collignon, née en 1965, est une géographe française, professeur des Universités, spécialiste des Inuit. Après son mémoire, Holman Island : évolution et organisation d'une localité de l'Arctique canadien, dirigé par Philippe Pinchemel (1987), elle a soutenu une thèse, Le savoir géographique des Inuinnait (Eskimo du Cuivre - Arctique central occidental, Canada) : Hilaqaqpuq : « comprendre l'univers », sous la direction de Denise Pumain (1994). Maître de conférences à l'Institut de Géographie de l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne entre 1994 et 2013, elle est désormais professeure à l'université Bordeaux-Montaigne (Bordeaux III). Elle fait partie du comité de rédaction des revues Cybergeo, Géographie et cultures et L'information géographique. Ouvrages[modifier | modifier le code] Les Inuit : ce qu'ils savent du territoire, l'Harmattan, 1996. Ouvrages collectifs Vidéographie[modifier | modifier le code]
Géographie-cités - COLLIGNON Béatrice Envoyer un message Consulter mes publications Maître de Conférences à l’UFR de Géographie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, et Visiting Professor, Facoltà di Lettere e Filosofia, Università degli Studi di Bologna (Italie). Habilitation à diriger des recherches, 2012 Thèse de géographie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 1994 2006-2012 : Visiting Professor, Facoltà di Lettere, Università degli Studi di Bologna (Italie)2000-2005 : Institut Universitaire de France, membre junior Depuis 1994 : Maître de Conférences, UFR de Géographie, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne1993-1994 : ATER, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne 1991-1993 : Allocataire doctorante, Ministère de la Recherche 1998 : Lauréate du programme international d’invitation de conférenciers du CIEC (trois invitations par an). 1996 : Lauréate d’une bourse de recherche des services culturels de l’Ambassade du Canada en France (concours ouvert à tous les candidats de l’Europe francophone). autres Ethique et géographie
Note sur les fondements des postcolonial studies 1Depuis quelques années, trois ou quatre tout au plus, le terme "postcolonial" apparaît dans les publications des sciences sociales françaises ainsi que dans les programmes de colloques, journées d'études et autres séminaires. Débattu ici, utilisé pour qualifier un travail là ‑ notamment en histoire mais aussi en géographie depuis environ un an ‑ son adoption ne va pas sans poser problème1. 2En effet, il s'agit d'une traduction directe de l'anglais postcolonial et son emploi affiche donc de fait une référence aux postcolonial studies développées depuis près de vingt ans d'abord aux États-Unis puis dans l'ensemble de la sphère culturelle anglo-saxonne (Îles Britanniques, Amérique du Nord, Australie et Nouvelle-Zélande), et en Inde. Or, si le mot est le même, il n'a pas en France la même signification (voir notamment Mangeon, 2006), sauf lorsqu'il fait l'objet de débats théoriques. 9Le projet est un projet de connaissance. 12Pour y parvenir il convient de sortir du paradigme colonial.
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