Bienvenue dans l’anthropocène ! (1/4) : Où le vivant s’effondre
Au Sugarloaf State Park, au nord de la Californie, le paysage sonore jusqu’au début des années 2000 y était très riche. Depuis 2004 les choses se sont mises à changer radicalement à cause du réchauffement climatique. Depuis 2011, il y a une sécheresse dramatique. Bernie Krauze, bioacousticien
sans titre
Une étude internationale est parvenue à mesurer l’énergie des courants océaniques des mille premiers mètres et démontre qu’ils sont globalement en accélération depuis 20 ans. En cause : l’intensification planétaire des vents de surface à l’œuvre depuis le début des années 1990. Une équipe internationale tente de démontrer pour la première fois une accélération des courants océaniques sur le long terme © Subman/Getty Images La circulation océanique peut être divisée en deux composantes : une circulation rapide et régionale de surface engendrée par les vents, et une circulation globale et plus lente, gouvernée en majeure partie par les différences de densité de l’eau.
Insect collapse: ‘We are destroying our life support systems’
“We knew that something was amiss in the first couple days,” said Brad Lister. “We were driving into the forest and at the same time both Andres and I said: ‘Where are all the birds?’ There was nothing.” His return to the Luquillo rainforest in Puerto Rico after 35 years was to reveal an appalling discovery.
La fonte de l'Arctique ne rend pas le courant-jet plus sinueux, souligne une nouvelle étude
Dans la lignée de précédents travaux, une nouvelle étude remet en cause l’hypothèse selon laquelle le réchauffement accéléré de l’Arctique force le courant-jet à onduler plus fortement. Aussi, les auteurs soulignent l’importance de travailler une meilleure interprétation des observations. Le papier a été publié dans la revue Science Advances ce 19 février. Le changement climatique dû aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre (GES) est bien compris dans sa dimension thermodynamique.
Le gouvernement renonce à diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre de la France
Le gouvernement s’apprête à supprimer un objectif majeur de la politique énergétique et climatique de la France, pourtant inscrit dans la loi depuis les années 2000 : la division par quatre des émissions de gaz à effet de serre (GES) du pays d’ici 2050. L’article 1er du projet de loi (à lire ci-dessous) énergie que l’exécutif a adressé pour avis le 4 février au Conseil économique, social et environnemental (CESE), et que Libération s’est procuré, prévoit de modifier le code de l’énergie en replaçant les mots «de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et [2050]» par «d’atteindre la neutralité carbone à l’horizon [2050]». Ce qui change tout. Bonne nouvelle pour les énergivores Reculs L’article 1er du projet de loi énergie présenté au CESE prévoit d’ailleurs de revoir à la baisse le niveau total d’économie d’énergie du pays, pour le faire passer à «17% en 2030» par rapport à 2012, contre les 20% prévus aujourd’hui dans la législation.
Le GIEC dans tous ses états
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a fêté ses trente ans en 2018. L’organisation, créée en 1988 sous les auspices de l’Organisation mondiale de la météorologie (OMM) et du Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), est une des instances d’évaluation globale de l’environnement les plus anciennes et les plus institutionnalisées. Le GIEC a publié cinq rapports (en 1990, 1995, 2001, 2007 et 2014) et de nombreux rapports spéciaux, dont le rapport « Réchauffement à 1.5°C » publié en octobre 2018, qui a contribué à populariser la notion d’ « état d’urgence climatique ».
Trump veut étouffer un rapport sur le climat, un éditeur le publie en intégralité
Les sujets relatifs au climat sont cruciaux, car l'avenir de la planète en dépend, tout simplement. Et pourtant, dissimuler la vérité semble toujours une option acceptable. Le gouvernement de Donald Trump, aux États-Unis, a ainsi choisi de minimiser le plus possible la publication d'une quatrième étude nationale sur le changement climatique et ses conséquences. Pour donner au document toute la diffusion que le sujet mérite, un éditeur américain a décidé de s'emparer du texte.
Manuel de résistance au climatoscepticisme
«Et si on parlait sérieusement de la cause anthropique du changement climatique?» La question était posée par Suzette Sandoz il y a quelques semaines sur son blog (hébergé par Le Temps). Dans son billet, l’ancienne conseillère nationale estimait que «les avis scientifiques divergent indiscutablement sur la cause du réchauffement climatique». Ce qui est faux, puisque le rôle des activités humaines est désormais avéré. Applaudissements des uns, cris d’orfraies des autres, le «grain de sable» (du nom du blog de Mme Sandoz) a fait grincer les rouages.
Environment in multiple crises - report
Image copyright Getty Images Politicians and policymakers have failed to grasp the gravity of the environmental crisis facing the Earth, a report claims. The think-tank IPPR says human impacts have reached a critical stage and threaten to destabilise society and the global economy.
sans titre
Tropical forests are taking up less carbon dioxide from the air, reducing their ability to act as “carbon sinks” and bringing closer the prospect of accelerating climate breakdown. The Amazon could turn into a source of carbon in the atmosphere, instead of one of the biggest absorbers of the gas, as soon as the next decade, owing to the damage caused by loggers and farming interests and the impacts of the climate crisis, new research has found. If that happens, climate breakdown is likely to become much more severe in its impacts, and the world will have to cut down much faster on carbon-producing activities to counteract the loss of the carbon sinks. “We’ve found that one of the most worrying impacts of climate change has already begun,” said Simon Lewis, professor in the school of geography at Leeds University, one of the senior authors of the research.
"C'est une catastrophe ce qu'il se passe en Antarctique ouest" : pourquoi le glacier Thwaites inquiète les scientifiques
Un compte à rebours a débuté en Antarctique ouest. Et pour les scientifiques, l'issue ne fait plus aucun doute : cette partie du continent blanc est vouée à disparaître dans les années à venir. Le glacier Thwaites, l'un des géants de la zone de la mer d'Amundsen qui fait 120 kilomètres de large, 600 de long et atteint 3 km de profondeur par endroits, est de plus en plus instable.
sans titre
Every year, a final warming event occurs in the stratosphere, as we head into spring, and the Sun starts warming up the polar regions. Sometimes a final warming event can occur earlier, as a Sudden Stratospheric Event, from which the disrupted polar vortex never recovers during the cold season. As we wrote in our previous article, the stratospheric polar vortex is unusually strong this year and is currently at a 40-year record high strength for this time of year at the 10mb (~30 km) level. The power is estimated by the strength of the stratospheric “jet stream”, also called the polar night jet.
We have 12 years to limit climate change catastrophe, warns UN
The world’s leading climate scientists have warned there is only a dozen years for global warming to be kept to a maximum of 1.5C, beyond which even half a degree will significantly worsen the risks of drought, floods, extreme heat and poverty for hundreds of millions of people. The authors of the landmark report by the UN Intergovernmental Panel on Climate Change (IPCC) released on Monday say urgent and unprecedented changes are needed to reach the target, which they say is affordable and feasible although it lies at the most ambitious end of the Paris agreement pledge to keep temperatures between 1.5C and 2C. The half-degree difference could also prevent corals from being completely eradicated and ease pressure on the Arctic, according to the 1.5C study, which was launched after approval at a final plenary of all 195 countries in Incheon in South Korea that saw delegates hugging one another, with some in tears. The world is currently 1C warmer than preindustrial levels.
Climate Change: Our Future Depends on What Happens to the Ocean
The blob went unnoticed at first. In the summer of 2013, a high-pressure ridge settled over a Texas-size area in the northern Pacific, pushing the sky down over the ocean like an invisible lid. The winds died down, and the water became weirdly calm. Without waves and wind to break up the surface and dissipate heat, warmth from the sun accumulated in the water, eventually raising the temperature by 5 degrees Fahrenheit — a huge spike for the ocean. When scientists noticed this temperature anomaly in the satellite data, they had never seen anything like it.