sans titre Son roman, Le Nom de la rose, s’est vendu depuis sa parution en 1980, à plus de 30 millions d’exemplaires dans le monde. Réveillant la veine endormie du roman historique, Umberto Eco a réussi l’impossible : faire se rencontrer l’érudition et le roman policier, l’intelligence et la légèreté. Umberto Eco est mort il y a aujourd’hui trois ans. Qu’est-ce qui fait de lui une figure intellectuelle originale et, à ce jour, inégalée ? La force d’Umberto Eco, c’est la curiosité. Il a fait de la curiosité la qualité intellectuelle par excellence. Métiers à tisser entre métaphore et modèle, de Diderot à Freud 1 Encyclopédie, t. II, p. 98-113. L’article est le seul dont nous possédions un manuscrit autographe (...) Note sur la transgression. - A Rabbit Hole On ne peut plus rien dire : de manière insistante, répétée, monotone, l’antienne ressurgit chaque fois que la parution d’un texte, la diffusion d’une émission, la publication d’un dessin ou l’exposition d’une oeuvre suscitent le scandale. Il me semble important de noter que cette protestation, « on ne peut plus rien dire », se soutient implicitement non d’un seul mais de deux principes : d’une part, elle convoque ou suppose le caractère inconditionnel de la liberté d’expression, sans laquelle il n’y aurait plus de débat public possible ; d’autre part, elle fait fonds sur l’idée d’une nécessaire transgression, sans laquelle il ne serait plus d’art ou de propos vivants. A titre de contribution minuscule et provisoire à cette tâche critique, je crois important de souligner que sous le mot de transgression se mêlent deux revendications bien différentes.
Platon a rendez-vous avec Darwin "Un plaidoyer instructif." (Le Figaro) "Une alliance inédite et enrichissante." (Valeurs actuelles) "Une démarche des plus originales." (Le Point) Durer "Rares sont les réflexions qui conjuguent ainsi ampleur, exactitude, nouveauté et enjeux vitaux. En recommander la lecture est une évidence." (Le Monde des Livres) "La pensée est brillante et iconoclaste." (Le Figaro) "Le livre de Pierre Caye ne fait pas dans la collapsologie et ne joue pas à nous faire peur. Premiers conseils. Philosophie spontanée et philosophie critique. Progression philosophie TS2 Vendredi 5 septembre : Accueil des élèves, présentation du programme et de la manière de travailler. Consignes pour le travail. Philosophie. Terminale scientifique.
Twitter en philo : des gazouillis dans le vent L’utilisation pédagogique de Twitter comme outil de microblogging et de réseau social est stimulante, notamment par son architecture ouverte et asymétrique, même si la briéveté des messages et l’interface austère restent des obstacles à la conversation. Dans le cadre de mon enseignement [1], j’ai essayé cet outil assez simple et « dans le vent » de deux manières : pour la diffusion et pour l’interaction. Diffuser et interagir Dans le cadre de mon cours de philosophie, Twitter m’a permis de générer un flux d’informations (RSS), consultable sur la page d’accueil de mon site ou en suivant directement www.twitter.com/profphilo. Par ce canal, j’ai diffusé des informations liées au cours, au programme de philosophie et à l’épreuve du baccalauréat, activant en cela la fonction blogue de Twitter. Je compte poursuivre cette utilisation modeste de Twitter, qui a été satisfaisante.
L’immédiat par Vladimir Jankélévitch Christine Goémé : Vladimir Jankélévitch, dans ces années 1959-1960 à la Sorbonne, interroge cette dimension mystérieuse de l’existence qu’est le temps à travers le thème de « l’immédiat ». Le temps nous éloigne de nous-mêmes, disait-il en commentant Platon, il nous permet de connaître l’autre et de devenir un autre que soi-même. Mais l’accès à l’immédiat, selon Jankélévitch, suppose aussi toujours une forme de la mort, comme l’extase pour certains mystiques. Jankélévitch nous parle ainsi de la petite mort, celle que l’on peut répéter et qui nous donne l’intuition de ce que sera la mort véritable.