L’évaluation par ceintures, inquiétant ou rassurant ? Depuis trois ans, Emmanuel Picart se demande à chaque réunion parents-profs si certains vont lui tomber dessus pour lui reprocher les ceintures. A chaque fois, l’inverse se produit... Tous les ans, des collègues s’inquiètent pour moi, craignant une réaction négative des parents qui n’accepteraient pas que leur enfant ne soit pas noté « sur sa copie ». Je dis « sur sa copie » car, dans mon système d’évaluation par ceintures, je mets une moyenne trimestrielle (étant le seul professeur du collège à travailler de la sorte, je dois remplir les bulletins comme les autres). Ces parents, dont on aurait tant à craindre les foudres, sont souvent surpris en début d’année quand leur enfant leur explique le principe de l’évaluation par ceinture. D’abord surpris, puis rassurés car ils voient une motivation chez leur enfant, une volonté de « réussir la ceinture ». Je dois avouer que souvent, lorsque j’entends ces propos, je suis moi-même surpris.
connaissance | Formation passion Petit défi ! Ce soir au repas, il faudra placer le mot métacognition au détour d’une conversation. Après vous être amusé à voir des yeux interrogateurs vous scruter, il faudra donner quelques explications. Ce terme méconnu mérite qu’on s’y arrête quelques instants. Qu’est-ce que la métacognition ? Métacognition et formation La métacognition a une place importante dans la formation. Métacognition, quelles questions se poser ? – Qu’est-ce je sais faire et qu’est-ce que j’aimerai savoir faire? – Pourquoi je le fais ou pourquoi j’aimerai savoir le faire ? – Avec quoi je peux relier ce nouvel apprentissage ? Conclusion La métacognition c’est la capacité que nous avons tous de réfléchir à nos actions, à nos apprentissages à nos buts et à nos choix.
Socle Commun de Connaissances et de Compétences Il s’agit en fait de distinguer différentes langues : la langue dont l’élève fait un usage privé, la langue de l’école, la langue des écrivains. Un élève est confronté tout au long de la journée à des discours très différents : discours commun d’un côté, discours professionnels de l’autre ; le problème est donc de l’aider à comprendre à quel moment les termes employés sont à comprendre dans un sens commun, à quel moment ils relèvent d’une acception disciplinaire précise et scientifique. La langue de l’école se décline de surcroît en langages scolaires différents selon les disciplines ; en pratique, chaque enseignant fait un usage implicite des langues spécifiques, ce qui induit souvent des interprétations fautives pour l’élève. On constate en effet que l’usage de mots du vocabulaire courant dans des sens scolaires spécifiques, que l’emploi des mêmes mots avec des sens différents selon les disciplines sont une source de troubles et de confusions.
Evaluations. Enfin ! Le ministre a enfin décidé de libérer les enseignants, et les élèves, et les parents, du syndrome de l’évaluationnite aigue. Il y a bien longtemps que je plaide pour une remise à plat de cette question complexe. Non pas qu’il ne faille pas évaluer comme m’en accusent mes détracteurs les plus obtus. Mais il faut, de l’avis de tous les pédagogues sérieux non conquis par le stupide pilotage par les résultats, Mettre les pratiques en concordance avec les finalités du système, pas seulement avec les programmes disciplinaires juxtaposée, à court terme Faire une véritable évaluation et la distinguer clairement du contrôle. La remise à plat est à faire d’urgence car l’évaluationnite liée au pilotage par les résultats est un des facteurs majeurs de la destruction de l’école, bien engagée depuis une dizaine d’années au moins, et considérablement accélérée en 2007. Aujourd’hui, la continuité sera plus difficile à imposer. Pierre Frackowiak Crédit photo : Jacques Risso
La tablette tactile, un outil précieux pour des élèves déficients visuels - Centre de documentation pédagogique de l'Oise Le collège Fernel à Clermont dans l’Oise possède une classe ULIS TLV (Unité Localisée pour l’Inclusion Scolaire - Trouble de la Fonction Visuelle) dont s’occupe Maud Védérine, enseignante spécialisée. Laetitia, Marianne, Lionel, élèves malvoyants et non-voyants de cette section passent quelques heures par semaine entre ses mains (braille, informatique spécialisé, techniques palliatives et étayage). Le reste du temps, les élèves sont en classe avec leurs camarades, en inclusion totale. Ils passeront le brevet des collèges comme tout le monde avec ses quatre épreuves : français, maths, histoire et histoire des arts. Comment faire passer à des élèves déficients visuels l’épreuve d’histoire des arts ? Les nouvelles technologies peuvent apporter une réponse. En amont, des images et leurs commentaires pédagogiques sont réalisés, avec la collaboration des enseignants d’accueil, sur la fonction "monteuse" de la tablette.
Un logiciel gratuit pour l'apprentissage de l'orthographe Graphoville est un logiciel interactif et gratuit, édité par l’association Euro Cordiale et qui assure un apprentissage de l’orthographe en contexte, selon un itinéraire porteur de sens et construit par l’utilisateur. Le programme présente une histoire complète, qui se déroule dans une petite ville, sous forme de dessins animés. Tous les ingrédients (aventure, suspense, humour et rebondissements) se conjuguent pour maintenir la concentration et agrémenter l'apprentissage. La navigation diversifiée se fait au choix suivant : Une liste des séquences d’apprentissage classées en trois niveaux de difficultéUne liste de métiers (au nombre de 75)Un plan de la villeUne galerie de personnages L’histoire, élaborée et ô combien passionnante, est découpée en 50 séquences indépendantes traitant chacune d’une difficulté orthographique et d'une seule, présentée par un personnage typique. Niveau : Professionnel