Les bugs de l’intelligence artificielle
Côté face, tout va bien pour l’intelligence artificielle, surtout pour son volet dit d’apprentissage automatique (ou statistique). Depuis le début des années 2010, elle vole de succès en succès. Ses algorithmes battent les humains au jeu de go, aux échecs, au poker, au casse-briques ou aux jeux d’arcade. Ils conduisent des voitures autonomes sur des milliers de kilomètres (presque) sans accident mortel. Côté pile, c’est moins riant. « Je ne ferais pas confiance à une très grande partie des découvertes en cours qui recourent à de l’apprentissage automatique appliqué à de grands ensembles de données », a prévenu le 15 février Genevera Allen, de l’université Rice, lors du congrès annuel de l’Association américaine pour l’avancement de la science, comme le rapporte le Financial Times. Avant de passer en revue ces défauts et les corrections que tente d’y apporter la communauté scientifique, rappelons brièvement ce que sont ces systèmes d’apprentissage automatique.
Référendums d’initiative citoyenne : l’exemple californien
Le grand débat national s’exporte. Les Français de l’étranger y participent eux aussi. Le 25 janvier, ils étaient presque une centaine au « CDI » (la bibliothèque) du lycée français de San Francisco (Californie) pour la première session de l’initiative d’Emmanuel Macron en Amérique du Nord. Mais le débat a aussi donné lieu à quelques propositions : il faudrait laisser les fonctionnaires s’organiser eux-mêmes pour remplir les objectifs fixés, comme dans le secteur privé. Une expatriée s’est exclamée que les Français sont « formidables ». Au chapitre de la démocratie, les expatriés ont recommandé de s’inspirer de l’exemple californien. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Aux Etats-Unis, la course aux primaires démocrates a vraiment démarré Le droit de la population à recourir aux « initiatives » (le nom générique des consultations) date de 1911 ; le gouverneur cherchait alors à limiter l’influence des lobbys, à l’époque les compagnies de chemin de fer.
Ancien G.O. au Club Med, y'a-t-il une vie professionnelle après ? | Marque Employeur et nouveaux enjeux RH
Le Club Med est une entreprise mythique. Les G.O. (Gentils Organisateurs), la marque de fabrique du Club le sont aussi. Prêts à tout inventer, tout imaginer pour créer la magie durant quelques mois, quelques saisons… Mais comment vivent-ils l’entreprise quand ils y travaillent et exercent mille et une vies ? Soucieuse du développement de sa marque employeur, l’entreprise qui recrute chaque année 6000 collaborateurs dans le monde (dont près de 3 000 en France) a mené pour la seconde fois une étude sur l’employabilité de ses anciens G.O. afin de confronter sa promesse employeur « le bonheur de se révéler » et la valeur d’employabilité de l’entreprise. J’ai le plaisir de vous dévoiler, en exclusivité, les résultats. Méthodologie de l’étude Pour réaliser cette étude, le Club Med a interrogé 2694 anciens G.O. ayant travaillé au Club Med entre 2012 et 2015. 1078 anciens collaborateurs (représentant 16 nationalités) ont répondu à un questionnaire en ligne. A l’intérieur de l’entreprise
"La transformation digitale n’existe pas, il s’agit d’une transformation culturelle dans un monde digital"
La transformation digitale et la modernisation de son entreprise face à l’innovation technologique et numérique, voilà une épreuve que traversent beaucoup de professionnels et d’entrepreneurs. Mais en quoi cela consiste vraiment ? Existe-t-il une recette, un procédé miracle pour réussir sa transition numérique ? La transformation digitale est un terme qui est omniprésent depuis quelques années. Nous assistons à une « transformation digitale mania » depuis 2015. Je pense que la transformation digitale n’existe pas, il s’agit d’une transformation culturelle dans un monde digital. Le digital a profondément changé notre manière de communiquer, travailler, interagir et vivre ensemble. Quelles sont les personnes qui sont réellement touchées par ce processus au sein des organisations ? Toutes les fonctions sont impactées à des degrés différents. Une entreprise qui met en place un Chatbot ne s’est pas transformée, elle a mis un pansement sur une jambe en bois.
La disparition des insectes, un phénomène dévastateur pour les écosystèmes
Papillons, scarabées, libellules… tous ces insectes pourraient bien avoir disparu d’ici un siècle, entraînant un « effondrement catastrophique de tous les écosystèmes naturels », selon une étude publiée dimanche 10 février dans la revue Biological Conservation. Cette publication, menée par des chercheurs des universités de Sydney et du Queensland, en Australie, constitue le premier rapport mondial sur l’évolution des populations d’insectes. Et les résultats de l’étude sont alarmants. Au total, 40 % des espèces d’insectes sont en déclin, parmi lesquelles les fourmis, les abeilles, les éphémères, etc. Depuis trente ans, la biomasse totale des insectes diminue de 2,5 % par an. Leur taux d’extinction est huit fois plus rapide que celui des mammifères, des oiseaux et des reptiles. « A ce rythme-là, d’ici un siècle, il ne restera plus d’insectes sur la planète, alerte Francisco Sanchez-Bayo, l’auteur principal de l’étude. Cette crise est mondiale.
Quelles responsabilités pour les gestionnaires de plateformes Web 2.0 ?
Les blogs — intermédiaires entre les anciennes "pages perso" et les forums — fleurissent un peu partout dans le monde, permettant à chacun de s'exprimer, du simple citoyen passionné de pétanque à l'expert en énergie nucléaire en passant par le politicien en campagne et le professionnel féru (ou non) de son domaine. Les sites accueillant les photos de vacances comme celles de photographes professionnels, les vidéos de toutes natures — pas forcément postées par leurs auteurs — se multiplient. La plus grande plateforme de partage de photos au monde, Flickr, propriété de Yahoo, reçoit jusqu'à 2 millions de photos par jour (record enregistré en 2007). Notion de gestionnaire de plateforme Les contentieux n'ont pas manqué de se nouer autour de ces questions et se multiplient en proportion de l'explosion du Web 2.0 lui-même. Le Web 2.0 superstar Un rôle à mi-chemin entre l'hébergeur et l'éditeur de site État du droit actuel La LCEN distingue trois principaux acteurs responsables sur le réseau :
rhinfo
Tout est intelligence artificielle et pourtant elle n’existe pas... Nous sommes en l’an 62 de l’intelligence artificielle, et toute l’entreprise est occupée... Toute ? Plus sérieusement et sans chercher à dépeindre qui que ce soit comme d’irréductibles Gaulois, une période est généralement considérée comme le moment « 0 » de l’IA. Encore aujourd’hui, il est difficile de définir ce qu’est l’intelligence artificielle, plus difficile encore lorsque l’on écoute ou lit toutes les communications qui se targuent de nous expliquer comment l’intelligence artificielle va venir révolutionner l’activité des professionnels RH, de l’entreprise et la vie de chacun d’entre nous et qui en définitive ancrent en nous la croyance d’une intelligence artificielle forte présente et tapie dans l’ombre de nos emplois. L’intelligence artificielle, un entrelacs de techniques et d’approches. Les techniques de l’IA généralement rencontrées dans le monde des RH L’apprentissage machine Déductive. Les systèmes experts
A Saint-Claude, dans le Jura, un premier hiver sans la maternité
[Alors que, à l’écart des grandes métropoles, monte chez les Français un sentiment d’abandon fortement mis en avant dans le cadre du grand débat, Le Monde propose une série sur ces lieux qui souffrent de la fermeture des services publics, transports, écoles, perceptions ou hôpitaux.] La neige est tombée drue la nuit précédente sur le Haut-Jura. Installée dans un café à l’entrée de Saint-Claude, Doriane Gardel, 37 ans, le ventre arrondi par cinq mois de grossesse, fait défiler sur l’écran de son portable les photos de la petite route en lacets sur laquelle elle a dû rouler « au pas » quelques heures plus tôt pour se rendre au travail. A cause du vent qui a « soufflé » la neige sur la chaussée, les quelques kilomètres qui séparent Septmoncel – la commune de 700 habitants où elle vit – de Saint-Claude lui ont pris cinquante minutes, soit plus du double du temps habituel.