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Société théosophique

Société théosophique
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emblème de la Société théosophique. Helena Blavatsky (au centre, debout), Henry Steel Olcott (au centre, assis) et Damodar Mavalankar (3e de gauche) à un congrès de la Société de théosophie à Bombay (Mumbai) en 1881. La Société théosophique est une association d'inspiration néospiritualiste ne rappelant la théosophie que par certains points et n'ayant avec elle aucun lien de filiation [1]. Elle se destine à enseigner un syncrétisme liant le bouddhisme, l'occultisme, l'ésotérisme et des éléments empruntés à divers autres traditions religieuses. Fondée à New York le 17 novembre 1875, par Helena Petrovna Blavatsky, ainsi que par le Colonel Henry Steel Olcott, William Quan Judge, Charles Sotheran, le Dr Seth Pancoast, George H. Annie Besant succéda au Colonel Olcott à la tête de la Société théosophique de 1907 à 1933, et donna au mouvement une impulsion mondiale. Histoire de la Société théosophique[modifier | modifier le code] B. Related:  ThéosophieOccultisme / Ésotérisme / Religion

Rudolf Steiner Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Steiner. Rudolf Steiner Son enseignement est à l'origine de projets aussi divers que les écoles Waldorf, l'agriculture biodynamique, les médicaments et produits cosmétiques Weleda, le mouvement Camphill et la Communauté des Chrétiens. Chronologie biographique[modifier | modifier le code] Avant l'anthroposophie[modifier | modifier le code] En 1884, Steiner devient le précepteur des enfants des époux Specht, et se consacre au jeune Otto qui est hydrocéphale. En 1888, de janvier à juillet, il participe à la rédaction de l'hebdomadaire allemand Deutsche Wochenschrift. À partir de 1899, il commence à enseigner l'histoire, les sciences et la technique de l'expression orale à l'Université Populaire de Berlin fondée par Wilhelm Liebknecht. Le développement de l'anthroposophie[modifier | modifier le code] La théosophie[modifier | modifier le code]

Théosophie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emblème de la société théosophique. Les cinq symboles visibles dans le sceau sont l'Étoile de David, l'Ânkh, la Sauvastika, l'Ouroboros et, au-dessus du sceau, le signe Aum. Autour du sceau sont écrits les mots : « Il n'y a pas de religion supérieure à la Vérité ». Le terme théosophie fait référence à un système philosophique ésotérique à travers lequel l'être humain tente de connaître « le Divin » et les mystères de la Vérité. La « théosophie antique » est à distinguer de la « théosophie moderne » ou « théosophisme »[1] se référant à la Société théosophique. Théosophie antique[modifier | modifier le code] La théosophie (theosophia — en grec : theos, divin et sophia, sagesse) a été fondée par des auteurs de l'Antiquité. Pour Porphyre, le theosophos est « un être idéal unissant en lui-même la qualité d'un philosophe, d'un artiste et d'un prêtre du plus haut niveau »[2]. Théosophie moderne / Théosophisme[modifier | modifier le code]

Weleda Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Weleda Le groupe Weleda est une entreprise internationale dont le siège est en Suisse, à Arlesheim, qui développe, produit et distribue des préparations pharmaceutiques, diététiques et des produits cosmétiques « naturels ». Ils sont élaborés sur la base de l'approche anthroposophique de l'être humain et de la nature, telle que l'ont définie Rudolf Steiner et Ita Wegman dans le domaine médical. Produits[modifier | modifier le code] Weleda commercialise environ 1400 préparations pharmaceutiques, dont de nombreux produits homéopathiques. Le groupe commercialise également une centaine de produits cosmétiques, notamment des soins corporels. En 2012, les produits cosmétiques représentaient environ 70 % du chiffre d'affaires du groupe et les préparations pharmaceutiques 30 %[1]. Organisation du groupe[modifier | modifier le code] En Allemagne[modifier | modifier le code] En France[modifier | modifier le code] Publication[modifier | modifier le code]

Shambhala (mythe) Le Shambhala (en sanskrit शम्भल « lieu du bonheur paisible »), Shambhalla, Shambala ou Shamballa, est un mythe hindo-bouddhiste qui a été intégré, à l'époque moderne, dans divers récits syncrétiques et/ou initiatiques dans lesquels d'autres croyances de l'humanité, et en particulier la théosophie, se sont exprimées[1]. Shambhala (tibétain bde byung) est un pays mythique, dépositaire de l'enseignement du kalachakra qui fut transmis par le Bouddha à la demande de son roi Suchandra. Il est décrit dans le Tantra Kalachakra et ses commentaires. Dans le bouddhisme tibétain, sur les thangkas, le royaume de Shambhala est représenté de forme circulaire et encerclé de montagnes, avec sa capitale, Kalapa, au centre. Le mythe de Shambhala, tout comme le kalachakra, s'interprète selon trois niveaux : « externe » « interne » et « autre ». Le thème du royaume parfait dissimulé dans l’Himalaya existe aussi dans le bön : il s’agit en l’occurrence du berceau de cette religion.

Agriculture biodynamique L’agriculture biodynamique, aussi appelée communément biodynamie, est un système de production agricole sans intrants de synthèse issu du courant ésotérique et pseudo-scientifique de l'anthroposophie. Ses bases dogmatiques ont été posées par l'occultiste allemand Rudolf Steiner dans une série de conférences données en 1924. L'emploi de préparations reposant sur des principes ésotériques, dont la prise en considération de l'influence supposée des rythmes lunaires et planétaires, différencie l'agriculture biodynamique de l'agriculture biologique. Malgré de nombreuses études sur cette pratique, il n'existe pas de preuve scientifique permettant d'établir une plus grande efficacité de ce système de production par rapport à l'agriculture biologique. Histoire[modifier | modifier le code] « Cours aux agriculteurs »[modifier | modifier le code] Le Cours aux agriculteurs, rédigé à partir de notes prises en sténographie, n'est pas un manuel d'agriculture rédigé et complet.

Yi Jing Le Yi Jing est souvent représenté par le taijitu entouré des huit trigrammes. Le Yi Jing (chinois simplifié : 易经 ; chinois traditionnel : 易經 ; pinyin : yì jīng ; Wade : i4ching1, également orthographié Yi King ou Yi-King), est un des classiques chinois, dont le titre peut se traduire par « Livre des mutations », « Classique des changements » ou « Canon des mutations » ou encore « Livre des transformations ». Il s'agit à l'origine d'un traité de divination, appelé Zhou Yi (chinois : 周易 ; pinyin : Zhōu Yì ; Wade : Chou1 I4) c'est-à-dire « changements de Zhou », pour la raison que son élaboration date du Ier millénaire avant l'ère chrétienne, époque des Zhou (1027-256 av. J.-C.). Il donne l'interprétation de tirages divinatoires effectués avec des tiges d'achillée millefeuille. Dans le courant de la seconde moitié du Ier millénaire av. Le Yi Jing est l'un des principaux classiques chinois, et l'un des ouvrages les plus importants dans l'histoire de la culture chinoise. 訟:有孚,窒。 九二:鳴鶴在陰。

Jiddu Krishnamurti Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Krishnamurti dans les années 1920 Jiddu Krishnamurti (ou Jidhu Krishnamurti) (en télougou జిడ్డు కృష్ణ మూర్తి et en tamoul கிருஷ்ணமூர்த்தி), né à Madanapalle (Andhra Pradesh) le 12 mai 1895 et décédé à Ojai (Californie) le 17 février 1986, est un homme d'origine indienne promoteur d'une éducation alternative. Apparue au sein de la théosophie et de la contreculture des années 1960, sa pensée exerça une influence notable sur des auteurs et des personnalités de différentes disciplines. D'abord présenté dès son adolescence par la société théosophique de l'époque comme un messie potentiel, il a opéré un revirement un peu plus tard pour développer une thèse radicalement opposée, reposant principalement sur l'idée qu'une transformation de l'humain ne peut se faire qu'en se libérant de toute autorité[2]. Biographie[modifier | modifier le code] « L'instructeur du monde »[modifier | modifier le code] Une autre direction[modifier | modifier le code]

Confrérie de pénitents Une confrérie de pénitents (ou archiconfrérie de pénitents) est une association, sans but lucratif, relevant cumulativement du droit associatif (en France loi de 1901) et du droit canon, qui réunit des hommes et des femmes, de religion chrétienne, catholique, dans le but de pratiquer publiquement le culte catholique, en portant une tenue spécifique, et de pratiquer, également, mais cette fois dans la discrétion, des actes de charité. Les confréries sont placées sous la vigilance de l’évêque du diocèse dans lequel elles ont leur siège et qui autorise leur création. Le sacrement de pénitence, qui célèbre la conversion et la réconciliation du pécheur avec le Dieu des chrétiens, a été organisé par l’Église au IIIe siècle de notre ère[1]. L’entrée en pénitence était un acte public accompli dans l’assemblée, après l’aveu de la faute fait secrètement à l’évêque. Le pécheur entre ainsi dans l’« ordre des pénitents », où il demeure plus ou moins longtemps selon les circonstances.

Hindouisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Vous lisez un « bon article ». La particularité de l'hindouisme est de n'avoir ni prophètes ni dogmes centraux[7]. Cependant, les hindous contemporains croient en l'autorité du Veda, qui, selon la tradition, fut révélé aux hommes, grâce à la « vision » des Rishi[8]. Le terme persan hindu (du sanskrit Sindhu) désignait au départ, pour les musulmans qui pénétrèrent en Inde, les habitants du bassin de l'Indus[6]. L'hindouisme se présente comme un ensemble de concepts philosophiques issus d'une tradition remontant à la protohistoire indienne[9], la pratique hindouiste étant sans doute issue d'une tradition orale très ancienne, proche de l'animisme[10]. Étymologie[modifier | modifier le code] Hindū, ou hindou, est le nom persan désignant l'Indus, d'abord rencontré dans l'ancien persan, correspondant au mot védique sanskrit Sindhu, – l'Indus[12]. Le terme Hindou a été introduit dans le monde occidental par le biais de la langue anglaise[16].

Waraqa ibn Nawfal Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Waraqa ibn Nawfal[1] ( ?- 610) est le cousin de Khadija, première épouse de Mahomet. Waraqa était selon certaines sources[2] (Histoire d'Aïcha, rapportée par Mouhammad al-Bukhârî[3]) un prêtre converti au christianisme nestorien, prêcheur à la Mecque, qui y mourut en chrétien nestorien. Cependant, des recherches récentes[4] tendent à faire penser qu'il était Nazaréen (ébionite) ou judéo-nazaréen. Waraqa dans les Sira[modifier | modifier le code] L'intervention de Waraqa comme appui du prophète dans le début de la révélation a permis de montrer aux gens qu'une personne de tradition judéo-chrétienne mais foncièrement monothéiste reconnaissait la vérité dans le message transmis au prophète. Selon les hadiths, Waraqa mourut très vieux et aveugle. Waraqa dans les Hadith[modifier | modifier le code] Les Hadith mentionnent Waraqa comme étant apparu en rêve dans la tenue des gens du Jannah[réf. nécessaire]. Références[modifier | modifier le code]

Anthroposophie Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'anthroposophie est un courant de pensée et de spiritualité créé au début du XXe siècle par Rudolf Steiner. Selon lui il s'agit d'une « science de l'esprit », une tentative d'étudier, d'éprouver et de décrire des phénomènes spirituels avec la même précision et clarté avec lesquelles la science étudie et décrit le monde physique. Cette démarche n'est toutefois pas reconnue comme une science, elle se fonde sur les premiers travaux philosophiques de Rudolf Steiner, dont les premiers ouvrages (Une théorie de la connaissance chez Goethe, Vérité et science, La philosophie de la liberté) sont consacrés à l'élaboration de son concept, qu'il rattache en particulier à Goethe, mais aussi à toute la tradition idéaliste allemande. Les principes de l'anthroposophie ont été appliqués dans divers domaines, comme dans les écoles Steiner, l'agriculture biodynamique, la médecine anthroposophique. Étymologie[modifier | modifier le code] 1. 2. 3. 4. 5. 6.

Aleister Crowley Pour les articles homonymes, voir Crowley. Fils d'une riche famille protestante fondamentaliste, du courant darbyste, il abjure la foi chrétienne à l'adolescence, après la mort de son père. À Cambridge, il change son prénom d'Edward en Aleister et commence à s'intéresser à l'occultisme. Crowley devient rapidement très controversé, tant pour ses mœurs sexuelles que pour ses idées occultistes, mais aussi pour ses idées politiques. Aleister Crowley est surtout connu pour ses écrits sur l'occultisme, particulièrement The Book of the Law, le livre sacré de Thelema. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et éducation[modifier | modifier le code] Edward Crowley est l'héritier unique (sa sœur cadette mourut en bas âge) d'un riche brasseur à la retraite, Edward Crowley, et de son épouse Emily Bertha Bishop. Alors qu'il est étudiant, il hérite de la fortune paternelle et il commence à la dilapider. Aleister Crowley quitte Cambridge avant d'avoir passé son diplôme[1]. Œuvres poétiques :

Septénaire (théosophie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Septénaire est le nom d'une des doctrines de la base de la Théosophie moderne d'Helena Blavatsky, selon laquelle l'être humain posséderait « sept corps » – l'organisme physique, et six autres, invisibles : les corps subtils, dont le corps éthérique, le corps astral... La physiologie subtile, outre les corps subtils ("corps astral", etc.), admet des organes subtils (aura, chakra, etc.). Le Védânta, suite à la Taittirîya-Upanishad [1] (VIIe s. av. J. "Connais le Soi. (...) Le Théosophisme, à savoir Helena Blavatsky et sa Société Théosophique (1875), comme beaucoup d'autres groupes ésotériques et de sociétés occultes, affirme que l'Univers est organisé par le nombre Sept. Le premier corps appelé sthûla-sharîra (en sanskrit, sthula brut, grossier, non raffiné, lourd, épais, conditionné, et sharîra, de la racine sri, modeler, former). Chez O. de la conception septénaire dont le schéma est ci dessous. STULA-SHARIRA.

Apotropaïque Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. L'adjectif apotropaïque (du grec apotropein, « détourner ») est appliqué à ce qui conjure le mauvais sort, vise à détourner les influences maléfiques. Un talisman, par exemple, en ce qu'il est censé prémunir contre le malheur la personne qui le porte, est un objet auquel on prête des vertus apotropaïques. Quelques objets célèbres[modifier | modifier le code] En Grèce antique[modifier | modifier le code] Cliquez sur une vignette pour l’agrandir. Autres[modifier | modifier le code] On parle également d'attitude apotropaïque : prudente (ne pas ouvrir le champagne trop tôt), superstitieuse (ne pas marcher sous une échelle). Notes et références[modifier | modifier le code] ↑ Livre VII (13, 4).↑ Victime de deisidaimona, obsessionnel, dont le nom est proche d'un synonyme de religion : en grec ancien, δεισιδαιμονία.↑ Théocrite, Idylles, trad. Bibliographie[modifier | modifier le code] Éloïse Mozzani, Le Livre des superstitions.

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