Etats-Unis: vidéos et réseaux sociaux changent la perception du maintien de l'ordre sur Orange Actualités Etats-Unis: les derniers instants de victimes sont captés dans des vidéos diffusées aussitôt sur les réseaux sociaux C'est devenu presque courant: un homme ou une femme noirs meurent sous les balles de la police, leurs derniers instants sont captés dans des vidéos diffusées aussitôt sur les réseaux sociaux, alimentant les accusations de préjugés ou de brutalités par la police américaine. "Ce que l'on qualifie de brutalités ou mauvais comportements par la police est matière à interprétation, et jusqu'à présent c'étaient les services de police et les gros bonnets" qui s'en chargeaient, explique Christopher Schneider, professeur de sociologie à la Brandon University au Canada et auteur du livre "Policing and Social Media" (le maintien de l'ordre et les réseaux sociaux), sorti cette année. "Mais maintenant ces vidéos sont mises en ligne immédiatement après l'incident et les brutalités peuvent être jugées par nous tous", souligne-t-il. M. - 'Du côté des gens bien' -
Vers une économie de la contribution La solution du capitalisme à bout de souffle pourrait bien être à chercher du côté des logiciels libres. Bernard Stiegler, philosophe, appelle à passer "du consumérisme toxique à une économie de la contribution". Ce n’est plus un secret pour personne : le capitalisme est en train d’être dévoré par ses propres effets toxiques. En 2005, parmi d’autres voix peu écoutées alors, une association française, Ars Industrialis, lancée par quatre philosophes et une juriste, avait sonné le tocsin. Aujourd’hui, l’association comporte plus de 500 membres, économistes, philosophes, informaticiens et toxicologues (car le capitalisme est devenu “addictif” et “pulsionnel”) confondus et ne semble pas s’être trompée de sonnette d’alarme. Malaise du consumérisme L’homme habite un petit moulin industriel reconverti en maison à Epineuil-le-Fleuriel, au beau milieu de la France paysanne. Le problème du capitalisme, c’est qu’il détruit nos existences. Où se situe la solution ? Poison et remède Telecomix GlobaLeaks
Ce que l’on apprend sur les Communs en lisant Frédéric Lordon – – S.I.Lex – C’est ma participation à Nuit Debout qui a fini par me donner envie d’ouvrir les livres de Frédéric Lordon, sans trop savoir ce que j’allais y trouver. C’est dans la BiblioDebout que j’ai commencé à feuilleter quelque uns de ces ouvrages, avant que l’ami Silvère Mercier ne me prête le livre Capitalisme, désir et servitude. Marx et Spinoza paru en 2010. Jusqu’à présent, j’avais des idées relativement vagues à propos des thèses de Frédéric Lordon, essentiellement tirées de l’excellente vidéo qu’Usul lui a consacré dans sa série « Mes chers contemporains ». Maintenant que je suis passé à travers ce livre (péniblement d’abord, passionnément ensuite), je me rends compte que même si ce n’est pas – à première vue – son sujet direct, Lordon y développe des éléments théoriques extrêmement puissants et intéressants pour reprendre la question des Communs, que j’aborde souvent sur ce blog. Une relecture de Marx à la lumière de Spinoza Relire Ostrom à la lumière de Spinoza ? J'aime : J'aime chargement…
The Social-Network Illusion That Tricks Your Mind One of the curious things about social networks is the way that some messages, pictures, or ideas can spread like wildfire while others that seem just as catchy or interesting barely register at all. The content itself cannot be the source of this difference. Instead, there must be some property of the network that changes to allow some ideas to spread but not others. Today, we get an insight into why this happens thanks to the work of Kristina Lerman and pals at the University of Southern California. Network scientists have known about the paradoxical nature of social networks for some time. This comes about because the distribution of friends on social networks follows a power law. Here’s an analogy. But imagine that one of your friends was much taller than you—say, one kilometer or 10 kilometers tall. Exactly this situation occurs in social networks, and not just for numbers of friends. Now Lerman and co have discovered a related paradox, which they call the majority illusion.
« Daesh nous empêche de voir que la question majeure est politique » par Pauline Graulle | Politis Politis : Comment analysez-vous ce qu’il s’est passé à Nice la semaine dernière ? Roland Gori : La prudence serait de dire qu’on ne sait pas. Que l’on a besoin de temps pour préciser les données à recueillir par des enquêtes, et de temps pour une analyse multidimensionnelle mobilisant la pensée. Nous avons besoin de temps pour penser ce qui nous arrive, et comment nous en sommes arrivés là. Globalement, nous réagissons trop vite. Quelle est la responsabilité des médias ? Les médias ont une grande responsabilité dans cette affaire : ils participent à la « star académisation » de passages à l’acte criminel, pour certains immotivés – au sens quasi-psychiatrique du terme – réalisés par des personnalités plus ou moins pathologiques n’ayant aucun rapport personnel avec leurs victimes. À partir de ce moment-là, tout crime, tout meurtre qui pourrait être « marqué » par un signe d’appartenance communautaire, se voit recyclé comme « combustible » made in Daesh. Alors que faire ? Et sinon ?
Répondre au design de nos vulnérabilités Sur Medium, Tristan Harris (@tristanharris) qui se présente comme ex-designer de l’éthique chez Google, a livré un long et passionnant article sur la manière dont le design aujourd’hui exploite nos vulnérabilités. De plus en plus, la technologie exploite les faiblesses psychologiques, sociales et cognitives des gens, à la manière des magiciens qui cherchent à exploiter les vulnérabilités de la perception de leur public. Les concepteurs font la même chose : ils jouent de nos vulnérabilités psychologiques pour attirer et retenir notre attention, sans rencontrer beaucoup d’autres contraintes que les limites du public à les accepter. Si l’idéal de la liberté individuelle défend bec et ongle notre capacité à faire des choix libres de toutes contraintes, il continue à ignorer (ou à faire semblant d’ignorer) combien ceux-ci peuvent être manipulés et manipulables, sans en être conscients. Image : page d’accueil de l’initiative de Tristan Harris, concevoir pour bien dépenser son temps.
La démocratie de crédules de Gérald Bronner : le livre que tous les communicants devraient lire C'est un vrai coup de coeur que j'ai eu cet été en lisant le livre de Gérald Bronner, La démocratie des crédules paru cette année aux Presses Universitaires de France (PUF). C'est une révélation et un livre que je considère déjà comme l'un des plus inspirants qu'il m'ait été donné de lire sur les phénomènes de foules mises en perspective avec la révolution Internet. Professeur de sociologie à l'université Paris-Diderot, l'auteur n'est pas un geek et ce qu'il nous décrit n'est pas spécifique aux nouvelles technologies. Dans son propos, il met en parallèle la capacité de l'opinion à croire en tout un tas de choses et le développement des réseaux qui amplifie considérablement ces croyances, voire les corrompt.
rue89.nouvelobs Tristan Harris a été le « philosophe produit » de Google pendant trois ans. Ça vous laisse perplexe ? Nous aussi, au début. On a découvert cet ingénieur informatique américain formé à Stanford via un post de Medium passionnant titré « Comment la technologie pirate l’esprit des gens ». Il y explique (en anglais) comment les entreprises de la Silicon Valley nous manipulent pour nous faire perdre le plus de temps possible dans leurs interfaces. Concrètement, Facebook a intérêt à ce qu’on scrolle son fil d’actu toute la journée, et pour ça, il nous détourne de notre intention initiale. Tristan Harris a créé un label, Time Well Spent, pour faire en sorte que les technologies nous redonnent du pouvoir au lieu de nous transformer en zombies boulimiques de notifications et de flux d’infos. Merci, votre inscription a bien été prise en compte. Tristan Harris à TedX Bruxelles - TedX Mais est-ce que c’est si grave, pour toi ? Ça nous rend vraiment fou, en fait (rire). C’est vrai. Mais ça a mal tourné ?
Je trouve cette idée particulièrement intéressante et productive sur le plan intellectuel. il me semble cependant que ce qui est rendu possible dans la sphère publique ne l'est pas encore dans la sphère professionnelle bien que les entreprise tente de se ralier à cette logique collaborative d'échange. Je m'interroge donc sur la possibilité de faire émerger ce nouveau modèle dans un contexte économique et industriel du toujours plus vite, toujours plus productif et rentable au moindre coût.
bien à vous
nadia by nbarville Dec 5
Comment sortir d'un capitalisme malade: imaginer une économie de la contribution inspirée des comportements propres à l'univers numérique. by drone Dec 4