CHERS TOUS : VALONS-NOUS UN PRIX ?, par Pierre Sarton du Jonchay Billet invité Le prix de Paul Jorion peut-être lu comme une introduction dans la réforme monétaire et financière que la démocratie doit réclamer. Cette réforme passera par l’instauration d’une société internationale de financement de négociation de la valeur par l’option de responsabilité personnelle. La religion de la matière Dans « La prétendue théorie de la valeur d’Aristote, des scolastiques à Paul Jorion », Zébu nous engage dans un débat intéressant (qui attrait l’attention dans une réalité historique effective), stimulant (qui provoque un enrichissement conceptuel) et structurant (qui crée les termes d’une discussion) sur la valeur et le prix. Fort de sa lecture de Paul Jorion dans Le prix, Zébu souligne que la théorie aristotélicienne du prix ne recourt pas à la terminologie de la valeur. Comme la notion de valeur apparaît dans le contexte du monothéisme postérieur à Aristote, Zébu pose l’hypothèse d’une récupération religieuse de la science du prix. Conditions de vérité financière
"Le capitalisme à l'agonie"... et après? Le capitalisme est-il vraiment à l'agonie ? Les capitalistes en tout cas se portent bien... Paul Jorion: Au début des années 1930, aussi, la Bourse allait soudain beaucoup mieux. C'est un effet de surface. On a déplacé des sommes énormes des Etats vers les banques. Ce n'est donc pas un miracle si elles vont mieux. Le capitalisme a déjà connu des crises, qu'il a su surmonter... Oui. Le capitalisme pourrait donc disparaître, comme le prédisait Marx? Marx se distingue effectivement des économistes modernes car il est le seul à envisager la possibilité que le capitalisme puisse disparaître. Par quoi le capitalisme pourrait-il être remplacé ? Marx imaginait que le système serait remplacé par une dictature du prolétariat puis un système sans classe. Par où peut-on commencer ? Il faut empêcher la concentration du patrimoine et non pas la permettre pour ensuite tenter de récupérer des miettes par des politiques fiscales. Sur certains points, le G20 va dans le bon sens. Pas du tout.
Quid agam ? DEUX ENTRETIENS sur iFinance Interview Paul JORION : Bâle 3 et la réglementation financière Bâle 3 occupe énormément l’actualité financière. Certains y voient une réforme de circonstance au regard de la crise financière que l’on a traversée. Est-ce à dire qu’il ne s’agit là que d’une réforme a posteriori, une réforme déjà insuffisante ? Concernant Bâle 3, la question est celle des réserves. (La suite ici…) Interview Paul JORION : dette, banques et agences de notation Autre sujet d’actualité : la crise de la dette souveraine. Depuis 2008, on n’a pas reconnu les pertes car on sait qu’une partie trop considérable du secteur bancaire serait en défaut de paiement / insolvabilité. (La suite ici…)
[Vivagora] L’expertise nue du management Interview Paul JORION : Bâle 3 et la réglementation financière - iFinance : la finance autrement Vendredi 15 avril 5 15 /04 /Avr 09:39 Dans le cadre du développement de cette nouvelle rubrique dédiée aux experts de l'économie et de la finance, j'ai eu l'extrème honneur de m'entretenir avec Paul JORION (pour celles et ceux qui ne connaitraient pas ce grand monsieur qui a prédit la crise des subprimes, cliquez ici). L'occasion d'échanger sur de nombreux sujets, de Bâle 3 à la crise de la dette souveraine en passant par les agences de notation financière. Du fait du contenu conséquent de cette interview, celle-ci sera publiée en 2 parties. Bâle 3 occupe énormément l’actualité financière. Concernant Bâle 3, la question est celle des réserves. Dans la perspective de Bâle, les pertes que les banques peuvent essuyer sont de tel ou tel ordre, sur tel ou tel type de produit, les provisions de telle ou telle somme. La solution serait donc de conjuguer les 2 modèles : une vision historique, à l’occidentale, et une vision pro-active, pragmatique à la chinoise ?
Monetary aggregates Monetary aggregates comprise monetary liabilities of MFIs and central government (post office, treasury, etc.) vis-à-vis non-MFI euro area residents excluding central government. M1 is the sum of currency in circulation and overnight deposits; M2 is the sum of M1, deposits with an agreed maturity of up to two years and deposits redeemable at notice of up to three months; and M3 is the sum of M2, repurchase agreements, money market fund shares/units and debt securities with a maturity of up to two years. The ECB calculates the growth rates of monetary aggregates and of the components and the counterparts to monetary aggregates on the basis of adjusted flows rather than the simple comparison of end-of-period levels. Stock data refer to the last day of the period (month or quarter), which can either be the last working day or the last calendar day, depending on national practice. Seasonal adjustment of monetary statistics
Wauquiez propose un régime esclavagiste Laurent Wauquiez a proposé hier de remettre en place l’esclavage légal en France pourtant aboli au XIXème siècle. Laurent Wauquiez (wikipedia) Dans une déclaration ouverte, ce même représentant de la néo-artistocratie, qui a avalisé le sauvetage du système monétaire de même nature, par injection unilatérale de milliards d’€, déclare vouloir emboîter le pas à la Chine et à l’Allemagne dans la négation des droits de l’homme. Il propose tout d’abord, que toute personne sans emploi puisse être mise sous contrainte de travail forcé pour « assumer » cinq heures hebdomadaires de « service social ». L’abolition de l’esclavage dans les colonies françaises en 1848 Auguste François Biard (1798-1882)(wikipedia) Il fait le « coming out » du système Français où le salaire minimum (4 x 35 h x 9 €/h = 1260 €/mois) ne paye donc en réalité que 25% de plus que le revenu de base soit : 25% * 9 € / heure = 2,25 €/heure Ce qui nous donne un chiffre pour les minimas sociaux, tout compris.
Atlantico.fr l Non au "revenu citoyen" de Villepin, oui à "l'allocation universelle" ! | Internet Dans le cadre de sa tournée mondiale et européenne, le dissident cubain Eliécer Avila, s’est entretenu avec les représentants d’Alternative Libérale, le parti pris de la liberté, lors de son passage en France. C’est dans un café parisien que les représentants d’Alternative Libérale, Emilio Pagura et Frédéric de Harven respectivement Secrétaire Générale et Président ont eu l’honneur d’échanger sur les droits fondamentaux et le régime cubain. Ce jeune homme de 27 ans, dont les conditions de vie et la famille sont menacées, n’hésite pas à braver les interdits, au risque d’être emprisonné pour délit de propagande et d’espionnage à son retour, pour faire connaître au monde l’état de décomposition de la société cubaine. Ingénieur en sciences informatiques, Eliécer Avila veut témoigner auprès des médias du monde entier de l’absence de liberté d’expression et des libertés fondamentales à Cuba. Avila a été le premier à bénéficier librement du droit de quitter l'île.
Vous aimez la crise ? Vous adorerez les "dark pools" Ils sont arrivés en catimini, juste au moment où Nicolas Sarkozy entrait à l'Elysée en 2007. Les « dark pools » sont en passe de devenir les trous noirs de la finance mondiale. La ministre des Finances et l'Autorité des marchés financiers (Amf) s'en inquiètent depuis un an, mais rien ne bouge. En pleine campagne présidentielle, une réforme de fond 11 avril 2007 : dix jours avant l'élection présidentielle, le Conseil des ministres valide le projet de transposition en droit français de la directive MIF (marché d'intermédiaires financiers), un texte européen de 2004. Objectif : libéraliser le marché des actions, jusque-là réservé aux bourses. En résumé, Bruxelles autorise désormais les grands acteurs de la finance à créer leur propre bourse : les systèmes multilatéraux de négociations (SMN) ou, en anglais, multilateral trading facility (MTF). 1er novembre 2007 : la loi française entre en vigueur. Ils ne sont ouverts qu'aux zinzins (les investisseurs institutionnels). Reprenons. transparence
Le Blog d'Olivier Berruyer sur les crises actuelles Dans cet article d’octobre 2011, publié par Youphil, l’économiste américain, prix Nobel d’économie en 2001, livre son analyse sur la crise et sur les moyens d’y faire face. Youphil: Les banques refont des profits et les bonus augmentent, mais nous sommes toujours dans un marasme économique. Pourquoi? Joseph Stiglitz: C’est parce que le problème fondamental n’était pas seulement un problème qui vient du secteur financier. En 2007, l’économie avait une maladie qui a été masquée par la bulle immobilière qui a permis aux gens de consommer au-delà de leurs moyens. Revenir à un système bancaire réparé nous laisse donc quand même avec les problèmes d’une économie faible. Youphil: Quels sont ces problèmes de fond? J.S.: Ceux qui ont causé la bulle. Youphil: Vous parlez souvent de fétichisme du déficit. J.S.: C’est cette idée que la plus importante chose que nous devons faire est de se débarasser du déficit et que, si nous ne faisons que cela, l’économie sera saine. Source : Youphil