Combien avons-nous de bactéries dans le corps ?
Au secours, les bactéries sont partout ! Sur les poignées des portes, dans les claviers des ordinateurs, sur les sièges du métro, et bien sûr sur vos mains ! Mais rassurez-vous, tout cela n’est rien à côté des bactéries installées bien confortablement au chaud chez vous. Et quand je dis « chez vous », je veux dire « dans vous » !
Microbiote intestinal (flore intestinale) INSERM
Les maladies intestinales chroniques inflammatoires (MICI), comme la maladie de Crohn et la rectocolite hémorragique, sont liées à une activation inappropriée du système immunitaire dans l’intestin. Derrière leur survenue se cachent des facteurs génétiques et environnementaux (alimentation, âge...). En parallèle, l'amélioration des symptômes de patients sous traitement antibiotique, ou encore la disparition de lésions inflammatoires intestinales chez des personnes dont la paroi intestinale n'est plus au contact des fécès (dérivation fécale), ont aussi permis de suspecter le rôle du microbiote. Un déséquilibre du microbiote en espèces bactériennes pro-inflammatoires et anti-inflammatoires, tout comme la prédominance de certaines familles de bactéries (Entérobactéries, Fusobactéries), ou la raréfaction d'autres espèces (Clostridia, Faecalibacterium) ont été décrits chez des personnes atteintes de MICI.
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La thérapie axée sur l’administration d’antirétroviraux (ARV) permet de limiter la prolifération virale mais n’élimine pas directement le virus. Pour obtenir une rémission ou une éradication de ce dernier, il faudrait réussir à diminuer le nombre de cellules cibles infectées ou éliminer la totalité de ces dernières. Ce second objectif semble plus difficile à atteindre que le premier.Plutôt que s’attaquer directement au rétrovirus par les ARV, la mise en place de stratégies thérapeutiques visant à optimiser les réponses immunitaires contre les cellules infectées devrait permettre de réduire significativement leur nombre.
Le microbiote, les fabuleux pouvoirs du ventre (Podcast)
Pas une semaine ne passe sans qu’une nouvelle étude ne paraisse sur le microbiote intestinal. Ces micro-organismes qui peuplent notre tube digestif sont indispensables à notre bien-être. Des déséquilibres de cette flore microbienne pourraient être impliquées dans certaines maladies chroniques. Avec Joël Doré, microbiologiste, directeur de recherche à l’unité Micalis (Microbiologie de l'Alimentation au service de la Santé) et directeur scientifique de l’unité MétaGénoPolis au centre Île-de-France – Jouy-en-Josas de l’Inra (Institut National de Recherche Agronomique).
Vidéo Le microbiote et son rôle sur la digestion - Corpus réseau Canopé
Le microbiote intestinal adulte occupe une place primordiale dans le maintien de l’efficacité de notre fonction digestive. En effet, non seulement le microbiote adulte exerce continuellement un antagonisme fort vis-à-vis des pathogènes en transit avec le bol alimentaire (« effet barrière ») mais, en plus, il assure la conversion et la libération d’une très grande variété de métabolites utiles, voire même indispensables, au fonctionnement de notre organisme. Nos micro-organismes intestinaux symbiotiques occupent en effet un rôle fondamental dans la conversion des aliments en nutriments. Certains se chargent d’ailleurs aussi de la synthèse de vitamines indispensables à l’organisme.
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La contamination par le VIH peut s’opérer de différentes manières : par voie sexuelle, sanguine et/ou par voie materno-fœtale. Après contamination, le virus, parasite cellulaire obligatoire, infecte rapidement ses cellules hôtes, notamment les cellules CD4+, pièces maîtresse du système immunitaire. Dans ces cellules, le VIH peut, en détournant la machinerie cellulaire, se répliquer et faire bourgeonner de très nombreuses copies virales. Cette dernière phase coïncide avec l’effondrement des défenses immunitaires caractérisant l’état d’immunodéficience.Ce stade clinique est celui où les agents infectieux opportunistes peuvent coloniser l’organisme affaibli, favorisant l’apparition et le développement de maladies dites opportunistes, telles que la tuberculose ou la toxoplasmose.
L’acquisition du microbiote adulte chez l’être humain
Sommes-nous réellement humains ? Sommes-nous humains ou de complexes chimères ? Cette double question, quelque peu surprenante, est toute légitime si l’on regarde de très près les différents constituants, cellules et organites, que nous hébergeons.
Microbiote de l'organisme humain - Wikipédia
La plupart des organismes du microbiote sont naturellement présents sur la peau ou dans le tube digestif où ils effectuent des tâches utiles, voire essentielles à la survie de l'individu hôte. Dans des circonstances normales, ils ne provoquent pas de maladies (ils sont également désignées sous le nom de « flore normale »). Ils forment une communauté écologique complexe qui influe sur la physiologie normale et la susceptibilité à la maladie, à travers une activité métabolique collective et ses interactions avec l'hôte. Cette communauté est parfois considérée comme une communauté symbiote.
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La lutte contre l’épidémie du sida s’organise autour de trois axes majeurs : la mise en œuvre de dispositifs de prévention tenant compte des différents modes de transmission du virus, le dépistage rapide et sûr des sujets séropositifs au VIH et enfin, l’application de traitements thérapeutiques (antirétroviraux ou ARV) capables d’inhiber efficacement et durablement la prolifération virale.Malgré cet arsenal préventif et thérapeutique, le virus n’est toujours pas vaincu. Sa capacité à muter impose au corps médical de surveiller régulièrement la virémie plasmatique de chaque patient séropositif au VIH et d’ordonner, le cas échéant, l’application d’une nouvelle multithérapie, une nouvelle combinaison d’antirétroviraux (ARV).Les ARV sont aussi prescrits en prévention pour les populations à risques, telles que les femmes enceintes.Quant à la mise au point d’un vaccin anti-VIH, les mutations fréquentes du virus ont, pour l’instant, toujours raison des recherches avancées dans ce domaine…
Probiotiques : un milliard de bactéries / d'allégations douteuses
Les probiotiques, c’est pas des patentes-à-gosse holistiques : c’est de la médecine. En effet, on a accumulé tellement de données scientifiques à leur sujet qu’on peut maintenant les utiliser intelligemment, avec une bonne efficacité, pour des problèmes de santé bien précis. Évidemment, on ne sait pas tout sur eux, mais les connaissances évoluent vite. Par contre, pour avoir une quelconque pertinence, ils doivent être utilisés pour les bonnes raisons. Mais ce que je rencontre le plus souvent à la pharmacie, c’est ce type de situation : Ce qu’on entend à propos des probiotiques est assez décourageant.
Microbiote intestinal humain - Wikipédia
Rôles du microbiote intestinal : il protège contre des pathogènes, synthétise des vitamines, participe au développement et à la maturation du système immunitaire, promeut l'angiogenèse, participe à la prise de poids, fermente les fibres en AGCC (Acides Gras à Chaînes Courtes), module le SNC (Système Nerveux Central). Le microbiote intestinal humain, anciennement appelé flore intestinale humaine, est l'ensemble des micro-organismes (archées, bactéries, fungi et virus) du tractus digestif humain, c'est-à-dire le microbiome intestinal et de tout le système gastro-intestinal (estomac, selles). Il constitue le plus grand réservoir du microbiote de l'organisme humain et un réservoir d’activités enzymatiques essentiel pour la digestion et la physiologie humaines. À ce titre, il influe sur la santé.
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Issu, selon l’hypothèse la plus probable, d’une mutation ayant affecté le VIS (Virus de l’immunodéficience simienne), le VIH, agent viral responsable du sida, défraie véritablement la chronique à la fin des années 1970. En effet, à cette date, la recrudescence de patients diagnostiqués immunodéprimés par le Center for Disease Control and Prevention d’Atlanta (États-Unis) met en alerte les autorités médicales américaines et françaises notamment. C’est d’ailleurs à l’institut Pasteur (Paris), en 1983, que l’on découvre l’identité de l’agent infectieux responsable. L’équipe du Pr Montagnier et du Pr Barré-Sinoussi identifie, à partir d’une biopsie ganglionnaire d’un patient infecté, l’agent viral incriminé.