L'enseignement de l'oral et les interactions verbales en classe : champs de référence et problématiques - Aperçu des ressources en langue française par NONNON Elisabeth, 1999
universitaires et professionnelles et les enseignants ne disposent pas sur ce point de savoirs de référence constituant l'amorce d'une culture didactique commune. Malgré ces affirmations de principe, sous-tendues à la fois par un effet d'évidence et des tensions fortes non explicitées, la place de l'oral et son apprentissage ont été occultés pendant des années. Le peu d'études consacrées précisément à l'oral ont rencontré peu d'écho : le décalage avec les travaux didactiques sur la lecture et l'écriture est flagrant, comme le soulignait Ropé en 1990 (de 1980 à 1990 les recherches sur l'oral sont passées de 25 % à 10 % des recherches en didactique du français). Même s'il faut parler plus de résurgence que d'émergence, l'importance prise récemment par la demande de l'institution et des enseignants concernant la maîtrise de l'oral, l'essor des préoccupations théoriques relatives à la verbalisation et aux interactions constituent cependant un élément nouveau.
Louis-Antoine de Bougainville
Paris, 12 novembre 1729 - Paris, 31 août 1811 Louis-Antoine de Bougainville est né le 12 novembre 1729 dans une famille de la bourgeoisie parisienne qui s’insère dans la noblesse au milieu du XVIIIe siècle. Au terme d’études classiques, ce surdoué montre des aptitudes remarquables pour les sciences et publie en 1755, un Traité du calcul intégral. Fils de notaire, il a choisi l’épée. Après un passage aux Mousquetaires Noirs en 1750-1751, Bougainville entame une carrière d’officier.
40 ans de discours sur l’enseignement de l’oral : la didactique face à ses questions
1Ne pouvant faire ici une carte complète de 40 ans de discours sur l’enseignement de l’oral, la présentation sera forcément stylisée et allusive, incomplète, voire partiale. Pourtant un regard en arrière est nécessaire pour reconnaitre les filiations, avancées, dilemmes et chantiers toujours ouverts. La capitalisation des acquis est difficile en didactique, et c’est particulièrement vrai pour l’oral. Je m’appuie sur une note de synthèse pour la Revue française de pédagogie en 1999, sans en avoir le souci d’exhaustivité, et pour les évolutions sur un essai de synthèse dans Pratiques en 2011. Le bilan de 1999 recensait de nombreux apports nouveaux à cette période, que je ne reprendrai qu’à très gros traits. Il y a-t-il depuis des acquis nouveaux, des points de consensus ?
Enseigner l’oral en classes hétérogènes : quelle ingénierie didactique ?
1À l’heure actuelle, les enjeux d’une école inclusive amènent les professionnels de l’éducation à interroger les aménagements à mettre en place dans l’enseignement ordinaire pour que tous les élèves continuent d’apprendre en classe, en dépit de leurs difficultés. L’école inclusive suppose que tous les apprenants ont leur place de plein droit, ce qui implique un changement majeur de perspective ; on a longtemps cru que les interventions orthopédagogiques (avec un logopédiste, par exemple) en dehors de la classe étaient la seule solution aux problèmes des élèves en difficultés. On sait maintenant que l’enseignement en classe ordinaire a un rôle indispensable à jouer pour lutter contre l’échec scolaire. La politique d’inclusion des élèves dans le système scolaire comporte une réorientation des objectifs ainsi qu’une actualisation des programmes d’études et des méthodes d’enseignement. Nos orientations en vue d’une ingénierie didactique pour la production et la compréhension orale
Les associations agréées par l'Éducation nationale
À noter : l'obtention de l'agrément n'est ni une condition préalable ni une garantie à l'obtention d'une subvention du ministère de l'éducation nationale. Agrément académique ou agrément national ? Une association peut prétendre à un agrément national si elle a vocation à couvrir l'ensemble du territoire national et si son action s'exerce effectivement dans un nombre significatif d'académies.
Et si l’oral pouvait permettre de réduire les inégalités ?
1 Voir les articles de Laparra (2008), de Nonnon (2001-2002), par exemple. 2 Cf. les recherches d’Escol et de RESEIDA. 1De nombreux articles depuis plusieurs décennies ont déjà été écrits sur la question de l’oral et de son enseignement d’un point de vue tantôt didactique, tantôt linguistique1, beaucoup plus rarement, voire exceptionnellement d’un point sociolinguistique ou de sociologie du langage. Pour cette raison, les lignes qui suivent s’inscrivent dans une réflexion sur les inégalités scolaires et sociales liées aux usages de la langue et du langage dans le cadre des apprentissages scolaires. Même s’il ne s’agit pas à proprement parler de rendre compte de recherches, ces lignes reposent sur des observations de pratiques de classes aux différents niveaux de la scolarité, observations longues et réitérées et sur des analyses de production écrites et orales d’élèves2. 3 Une recherche en cours au sein du réseau RESEIDA (ACCI : adaptations contextualisées des curriculum (...)
Pourquoi l’oral doit-il être enseigné
Les programmes scolaires en cours d’élaboration prévoient de donner une réelle place à l’oral et à son apprentissage. Cette décision ne va pas de soi et il s’est élevé des voix pour critiquer cette orientation, avec de plus ou moins bonnes raisons. Je vais donc dans un premier temps tâcher de comprendre les fondements des protestations qui se sont élevées contre la place accordée à l’oral, avant d’exposer les raisons de son apprentissage dans le cadre scolaire, sans en occulter les difficultés.
WikiNotions
Liste des notions [Développer] D (document, droit de l'information...) I (identité numérique, indexation...) O (opérateur, outils de recherche...) Ce Wikinotions InfoDoc est un projet collaboratif piloté par l'APDEN (ex-FADBEN), Association des professeurs documentalistes de l’Éducation Nationale, destiné à préciser le contenu d'un enseignement en information documentation.
V&A Bibliographie
Résumé : Depuis l'arrivée du Programme de formation de l'école québécoise, en 2001, l'oral occupe une place importante puisqu'il a obtenu un double statut. En effet, ce programme, basé sur des compétences à développer chez les élèves, attribue à l'oral le titre de compétence disciplinaire, en français, langue d'enseignement, en plus du titre de compétence transversale, c'est-à-dire nécessaire à l'ensemble des disciplines enseignées. Ainsi, ce programme amène les chercheurs à s'intéresser davantage à la place de l'oral dans le domaine de la didactique du français. Malgré les nombreuses recherches en didactique de l'oral menées ces dernières années, il demeure que nous en savons encore très peu en ce qui concerne les pratiques des enseignants du primaire au Québec (Dumais et Lafontaine, 2012).
La notion de curation
Pour comprendre cette notion, nous nous sommes particulièrement inspirés des travaux d’Alexandre Serres [4], de Christophe Deschamps [5] et de ceux du collectif dirigé par Véronique Mesguish [6]. Le terme de curation soulève de nombreuses interrogations. Dans un premier temps, le terme choisi est assez souvent considéré « laid » et inadapté. Ce choix est-il justifié ou est-ce une simple reprise du mot anglais « curation » ? Dans un second temps, on reproche à la curation d’être une pratique qui existait bien avant de l’appeler ainsi.
Sylvie Plane : l'oral un objet multidimensionnel
Cette conférence s’est tenue dans le cadre d’une formation de formateurs « Oral en contexteS » à l’Ifé le 19 mai 2019. L’oral, objet de passions et de malentendus À l'heure actuelle, cette performance de prestige qu'est "Le grand oral" au bac cristallise toutes les attentions. À l'opposé, persiste une représentation péjorative qui consiste à dire que l’oral est facile, inférieur à l’écrit. Deux arbres qui cachent la forêt car sur le plan scolaire l'oral, intrinsèquement polymorphe, complexe et éphémère, est difficile à repérer en termes de compétences et par conséquent difficile à évaluer.