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Quantified Self (2/3) : Des outils au service de soi

Quantified Self (2/3) : Des outils au service de soi
Par Hubert Guillaud le 08/12/11 | 7 commentaires | 4,199 lectures | Impression La communauté des quantifiés n’est pas composée que de personnes sensibles à leurs propres mesures. Elle est aussi composée de geeks, de bidouilleurs, de développeurs, d’artisans, de makers, de start-upers et d’industriels qui bricolent ou codent des outils et des services pour faciliter la mesure. Des gens qui, partant le plus souvent de leurs propres besoins, développent des applications ou des prototypes, qu’ils ne cessent de perfectionner, espérant trouver le produit ou le service qui sera adopté par le plus grand nombre, qui fera passer le mouvement de la mesure de la niche des passionnés au plus grand public. Les applications sportives ou de santé ne manquent pas. Reste à trouver le capteur et l’interface qui séduira le plus grand public. La longue traine des outils Image : Rain Ashford sur la scène de la conférence Quantified Self Europe photographiée par Sebastiaan ter Burg. Le Graal de l’agrégation

Quantified Self (1/3) : Mettre l’informatique au service du corps Assister à une conférence du Quantifed Self (QS), comme c’était le cas de cette première édition européenne, qui se tenait à Amsterdam, c’est faire l’expérience étrange d’être parmi des gens obnubilés par la mesure de soi et qui interrogent sans cesse ce qu’ils mesurent d’eux-mêmes. C’est être confronté à une multitude de personnes – les « quantifiés » – qui part leurs pratiques mêmes, semblent se distinguer du commun des mortels : « Nous ne sommes pas comme les autres personnes » reconnaissait Gary Wolf en introduction de ces deux jours. Bardés d’outils, d’applications, de techniques de soi et de méthodes, que bien souvent ils inventent en faisant, ces cobayes d’eux-mêmes vous font entrer dans le monde étrange d’une pratique réflexive sur soi-même, visant à faire sens d’une accumulation de données et de chiffres. Comme le faisait remarquer Gary Wolf, le QS vise à « utiliser l’informatique utilement ». C’est un processus actif de réflexivité qui mêle informatique et données.

Quantified Self (3/3) : Les tabous de la mesure Par Hubert Guillaud le 15/12/11 | 6 commentaires | 2,785 lectures | Impression L’une des limites du Quantified Self demeure trop souvent, de rester focaliser sur la santé et le sport, notamment parce que les deux secteurs permettent d’enregistrer des données “objectives” : vitesse de course, pulsation cardiaque, localisation, prise médicamenteuse… sont autant d’actions concrètes facilement révélables par les chiffres. En ce sens, le QS demeure une mesure de la performance et de l’amélioration, même si pour cela elle observe également la maladie, la faiblesse et la dégradation. Peut-on tout mesurer de soi ? C’est dans les expériences un peu limites, souvent artistiques, qu’on touche certaines limites de cette généralisation de la mesure, qui semble pourtant n’en avoir pas beaucoup. Image : Giorgo Baresi sur la scène du Quantified Sefl Europe photographié par Sebastiaan ter Burg. C’est le cas par exemple quand elle s’attarde sur des données subjectives par rapport aux données “objectives”.

Vers des “produits de données” Pour O’Reilly Radar, Mike Loukides, a publié un court rapport sur la nature de ce qu’il appelle les « produits de données » où il tente de dresser une esquisse d’une taxonomie des services imaginables depuis ce que produisent les données. La science des données explique-t-il, est en train de donner naissance à de nouveaux types de produits qu’on n’imaginait pas il y a encore quelques années. En fait, les données sont en train de devenir des produits, que ce soit des produits liés aux données elles-mêmes (des données de transports ou de trafic par exemple qui deviennent des services en tant que tels), ou des produits liés à l’activation des données par les utilisateurs (par exemple les produits liés au Quantified Self). Ce que suggère Mike Loukides, c’est que les produits de demain reposeront avant tout sur l’exploitation originale de données. Les données font naître de nouveaux types de produits Pour Mike Loukides, il existe néanmoins d’autres formes de livrables.

Et si le rapport de force Marque Conso évoluait Au début de cette semaine, Marine Catalan, Directrice du planning stratégique Plan.Net, écrivait un article très intéressant, intitulé “Consumer empowerment, la révolution en marche” , sur le nouveau statut des marques vis-à-vis de leurs consommateurs dû à l’évolution du consommateur et de son environnement. Ainsi, dans cet article, l’auteur défend le fait que le consommateur a évolué, délaissant le “consommacteur ” pour laisser davantage s’exprimer l’acteur qui est en lui et qui le pousse à vouloir les jouer les premiers rôles dans sa relation avec une marque. Participer, collaborer à l’élaboration d’une campagne ou encore d’un produit voire même à la stratégie d’une marque représentent les ambitions de ces nouveaux consommateurs qui ont donc pris la pouvoir. Il s’agit donc d’un ” empowered consumer ” qui entre directement en interaction avec la marque. Concretement, ce concept est mis en application par le gouvernement britannique et une communauté de chercheurs, développeurs.

Les limites de la mesure de soi Kevin Kelly, cofondateur du Quantified Self a prononcé la conférence de clôture de la première édition de la conférence sur la quantification de soi qui se tenait la semaine dernière à Mountain View en Californie, permettant, comme le dit Ethan Zuckerman qui en rapportait les propos, d’offrir un contexte pour comprendre les propos échangés pendant deux jours. Pour Kevin Kelly, auteur de What technology Wants (Ce que veut la technologie), la quantification de soi fait partie d’une tendance plus large vers laquelle nous allons. Cette tendance plus large consiste à être à l’écoute de la technologie, parce que « la technologie nous dit où elle va ». La quantité d’information ne cesse d’augmenter, plus rapidement que tout ce que nous faisons. On estime d’ailleurs que le volume d’information croit de 66 % par an. Image : Gary Wolf et Kevin Kelly sur la scène de la première édition de la conférence Quantified Self, photographiés par Marc Smith. Nous n’échapperons pas au Lifestream

Le phénomène du Self-tracking (Quantified Self) au Web-In 2011 J'ai eu l'occasion de présenter une courte conférence lors du Web-In 2011 sur la thématique du Self-tracking (Quantified Self). Web-In veut stimuler les artisans de l’industrie à innover et à réinventer le Web de demain. Web-In vise carrément à amener ses participants à aller au-devant des constats, voir même à sortir de leurs zones de confort et à remettre en questions leurs certitudes. Le tout dans le but de faire une réflexion collective sur le futur du Web. Web-In est organisé par Alliance numérique, le réseau d’affaires de l’industrie des nouveaux médias et des contenus numériques interactifs du Québec, dans le cadre de MTL DGTL. Malgré une petite salle, beaucoup de sujets, plusieurs façons de le présenter, plein de gens curieux. Les vidéos de la journée seront disponible sous-peu. Voici la vidéo : LE PHÉNOMÈNE DU SELFTRACKING from Alliance numérique on Vimeo. Je vous invite à visionner l'ensemble des présentations du Web-In 2011 en vidéo. Voici ma présentation :

Rencontre Quantified Self Montréal septembre 2011 Hier soir, j'étais à la Maison Notman pour participer au 2e Quantified Self Montréal. Je trouve toujours agréable d'être dans une nouvelle activité et de ne connaître personne ! Ouvrir le réseau, les horizons, c'est un must. Alors, je suis là parce que depuis cet été, je m'intéresse au Self-Tracking et j'avais découvert le concept de Quantified Self. J'ai ainsi trouvé cette rencontre de geek d'une autre sous-culture à Montréal. Le chapitre de Quantifed Self Montréal est né en juin dernier et déjà il commence à y avoir des membres (plus de 50) intéressés à participer aux soirées. Pour cette deuxième édition, il y a eu deux présentations : 1 – Goodhop : simplifying health Feedback Loops par Frédéric Chaney Frédéric Chaney est un entrepreneur très actif. Co-fondadeur de Theralive, en 2008 avec AT&T spécialisé en DMO (Disease Management Organization) . Constat, aujourd'hui, il y a beaucoup de services de "Feedback Loop for Health" pour le fitness (ex. Vision : Drive user right away 1. 2. 3.

MyData : renverser la relation consommateur, concrètement Par Daniel Kaplan le 20/09/11 | 14 commentaires | 5,961 lectures | Impression En 2010, dans l’ouvrage Informatique, Libertés, Identités, nous posions la question : “Que pourrais-je accomplir, moi, si je disposais, sous une forme réellement exploitable, des informations sur mes trajets et mes communications des années passées ? Pas seulement pour contrôler ce que d’autres en font, mais pour les utiliser à mes propres fins ?” Début 2011, en présentant les résultats de l’expédition de la Fing sur la Confiance numérique, nous allions plus loin : “A terme, la règle doit être simple : si vous savez quelque chose sur moi, je dois posséder la même information et pouvoir l’exploiter.” Le 13 avril 2011, le gouvernement britannique a transformé ce qui n’était encore qu’une perspective hétérodoxe, fragilement appuyée sur un projet de recherche américain et une petite communauté d’innovateurs, en un programme d’ampleur nationale : MyData. “Consumer Empowerment” : nous l’avions rêvé, ils le font

Le Quantified Self au service de la productivité individuelle et collective Si les utilisateurs et les interactions sociales qui les relient sont la matière première principale du web sur les 5 dernières années (avec l’avènement des médias sociaux), les années suivantes devront composer avec une autre matière première précieuse : les données (cf. Du contenu roi aux données reines). Les données sont la matière première du géo-marketing, elles permettent d’optimiser l’implantation d’un hypermarché. Elles sont également à la base de l’analyse décisionnelle qui permet de piloter une activité commerciale. Elles permettront bientôt d’adapter notre style de vie et notre comportement à un environnement toujours plus hostile (stress, maladies, bactéries tueuses…). Non seulement les progrès réalisés par les outils de collecte et de partage vont grandement faciliter la constitution de personal data ecosystems, mais les annonceurs, collectivités et organisations vont nous y inciter, car elles apporteront des réponses aux questions que nous ne nous posons pas encore.

Où va la "quantification de soi" ? InternetActu | • Mis à jour le | Par Hubert Guillaud De plus en plus d'outils, comme RescueTime, permettent de mesurer le temps passé sur différentes applications : courrier électronique ou navigation web... Le 28 et 29 mai, s'est tenue à Mountain View la première édition de la conférence Quantified Self (QS) (que l’on pourrait traduire littéralement par "la quantification de soi" pour parler "de la capture, de l’analyse et du partage de ses données personnelles", comme l’explique Emmanuel Gadenne). En observant certains ateliers, on pouvait se demander quel est l’objectif de "cette mesure de soi". Pour gérer son attention, les médecins conseillent le plus souvent de gérer son environnement de travail : travailler dans une pièce tranquille avec peu de choses à votre disposition. L’internet n’est pas une pièce calme, explique Matthew Trentacoste. Naveen Selvadurai de Foursquare suggéra que nous pourrions manquer l’essentiel en cherchant trop à optimiser notre attention.

Quantified Self Guide Digifit The Digifit ecosystem is a full suite of Apple apps that records heart rate, pace, speed, cadence, and power of your running, cycling and other athletic endeavors. Data can be uploaded to the well established training sites Training Peaks and New Leaf. The ecosystem is is split up into the Digifit™, iCardio™, iRunner™, iBiker™, iSpinner™ and iPower™ apps. To utilize the full functionality of the app you must purchase the Digifit Connect ANT+ dongle and and the purchase of an advanced functionality App. URL:

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