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Ecoumène et Médiance, d'Augustin Berque

Ecoumène et Médiance, d'Augustin Berque
« Je ne puis méditer qu’en marchant et ma tête ne va qu’avec mes pieds. » Jean-Jacques Rousseau « Entre moi et moi-même, il y a la Terre » : cette citation de Jean-Marc Besse, Augustin Berque l’a placée en exergue d’Ecoumène. Elle résume l’intuition que son livre, avec rigueur et érudition, s’attache à fonder rationnellement. Le diagnostic que pose Berque, au terme d’un passionnant cheminement intellectuel de plusieurs décennies, c’est qu’« il manque à l’ontologie [l’étude de l’être] une géographie, et à la géographie une ontologie ». Drôle de livre ! A priori, on ne verrait aucune raison pour qu’un non-spécialiste s’y intéresse : l’abondance de termes savants, les citations en grec, en latin, en allemand, en chinois, en japonais, toutes langues que l’auteur manie avec un naturel affolant, semblent le réserver à un public universitaire. Ces questions représentent pour lui bien davantage qu’un simple sujet d’étude : il les a chevillées au corps, et cela se sent. Un paysage ? Mona Chollet

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HABITER : Définition de HABITER 1.Habiter + compl. de lieu prép.Habiter à, au bas de, au bord de, au cœur de, au-dessous de, au-dessus de, aux environs de, chez, en, entre, parmi, près de, sur, sous.Ce n'est pas parce que les hommes sont blancs ou noirs, qu'ils vont nus ou vêtus, qu'ils se nourrissent de fruits ou des produits de leur chasse, qu'ils habitent sous terre ou qu'ils couchent à l'air, qu'il leur faut des lois (Bonald, Législ. prim., t. 1, 1802, p. 192).Notre hutte était la hutte au-dessous de laquelle j'habite aujourd'hui dans ce qui faisait autrefois l'étable (Lamart., Tailleur pierre,1851, p. 449) : 4. ... dans un renfoncement d'ombre devant lequel se croisait sur le tapis la lumière des deux fenêtres; elle se trouva bien là, et elle crut y avoir rencontré son coin, cet endroit aimé que toute femme choisit où elle habite pour en faire sa place d'adoption, y être heureusement et tranquillement en compagnie d'elle-même, y lire, y écrire, y rêver. Goncourt, MmeGervaisais,1869, p. 13. − P. ext. − P. anal. 2.

Temps de philosophie Cette question paraît simple : habiter c’est occuper un lieu, vivre quelque part. Bien sûr, mais la philosophie est en grande partie l’art de se méfier des réponses faciles. Le conteneur entreposé dans un hangar occupe bel et bien un lieu mais ne l’habite point et le voyageur vit quelque part, là où il passe, mais il est difficile de dire qu’il habite un lieu. Car un lieu n’est pas d’emblée un lieu d’habitation, il peut être un poste de travail, une gare, un champ de bataille, un monument.

Espaces et SOciétés - UMR 6590 - Habiter, Etre, bien-Etre : éléments de méthode pour une investigation auprès des habitants<br>Habitation, being, well-being : elements of method for an investigation to approach inhabitants Cette communication est issue de la réflexion méthodologique pour un doctorat d’urbanisme concernant la résidence à long terme à l’hôtel. La constitution d’un véritable chez-soi est-elle possible dans ce type de logement ? Le caractère commercial de ces établissements, leur fonction principale d’hébergement temporaire et bien souvent la vie dans une pièce unique qu’ils proposent ne représentent-ils pas des obstacles à l’habiter ?

De l’intelligence géopoétique II Je lis et relis votre texte «Il y a mystère et Mystère» (F&C du 1er juillet 2010), lui-même “provoqué“ par quelques échanges avec vos lecteurs au sujet d’un précédent F&C («L’“entêtement afghan” et notre structure crisique», 29 juin 2010). Rarement, ce me semble, vous avez été aussi clair ou péremptoire dans votre exigence “méthodologique”. «Nous plaidons désormais pour que cette sorte d’observation entre dans la réflexion “rationnelle”, – non pas réflexion emprisonnée à la raison mais réflexion utilisant notamment la raison comme outil pour se développer, à côté d’autres “outils”, comme l’intuition, la conviction, etc.

Court traité du paysage (1997) Quand le pays devient paysage par la médiation de l’art. La spirale du Salagou. Land art par F Arnal 2011 Alain Roger, Court traité du paysage, Paris, Gallimard, coll. « Bibliothèque des Sciences Humaines », 1997, 205 p. La nature dans la ville et les modes d'habiter l'espace urbain 1Thèse de géographie soutenue à l’université de Rouen en mars 2002 sous la direction de Nicole Mathieu, directeur de recherche au Ladyss/Cnrs et d’Yves Guermond, professeur émérite à l'université de Rouen, 388 p. 2Cette thèse s’inscrit dans la problématique plus générale qui tente de réintroduire dans la géographie urbaine la question de « l’effacement de la nature dans la ville ». Il s’agit de tester l’hypothèse d’une relation entre la « crise urbaine » et les représentations que se font les urbains de la qualité de leur milieu de vie du point de vue de la nature.

Théorie de l’habiter. Questionnements Classiquement, la question de l’habiter est celle de la façon dont les individus sont dans l’espace. Heidegger formulait cela de la manière suivante : habiter comme « manière dont les mortels sont sur la Terre ». Cette tradition qui informe fondamentalement la science géographique peut être retracée jusque chez Platon dont le Timaios travaille, entre autres, la nécessaire localisation dans l’espace des êtres humains et des choses. Je souhaiterais proposer un déplacement de la problématique, avec pour ambition une nouvelle théorie de l’habiter, fondée sur le problème de la pratique : « faire avec l’espace » au lieu d’être dans l’espace » constitue cette perspective.

Humanisme et urbanisme III – La ville : un objet philosophique L'urbanisme reflet de la société Il convient de rendre la ville à ceux qui l'habite. Introduction à une critique de la géographie urbaine Le mot psychogéographie, proposé par un Kabyle illettré pour désigner l’ensemble des phénomènes dont nous étions quelques-uns à nous préoccuper vers l’été de 1953, ne se justifie pas trop mal. Ceci ne sort pas de la perspective matérialiste du conditionnement de la vie et de la pensée par la nature objective. La géographie, par exemple, rend compte de l’action déterminante de forces naturelles générales, comme la composition des sols ou les régimes climatiques, sur les formations économiques d’une société et, par là, sur la conception qu’elle peut se faire du monde.

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