BANGKOK : Vendre et acheter à Banglamphu : commerce et coprésences entre touristes et habitant·e·s Posted by urbanites on lundi, septembre 14, 2020 · Leave a Comment Brenda Le Bigot Le portfolio de Brenda Le Bigot au format PDF Le quartier de Banglamphu est selon Marc Askew (2004) emblématique des évolutions du centre ancien de Bangkok. À l’image du quartier sino-indien, et d’autres centres anciens d’Asie du Sud Est (Gibert, 2014), l’urbanisme à Banglamphu est caractérisé par les shophouses, ou « compartiments », ces immeubles étroits composés d’une boutique en rez-de-chaussée et de deux à trois étages d’habitation. Nathalie Lemarchand souligne que « la structure du commerce accompagne, sinon anticipe, les changements spatiaux et sociaux qui surviennent [en ville] » (2011 : 3). Ce portfolio interroge ainsi comment les paysages de l’offre commerciale à Banglamphu permettent de lire la tension entre « deux villes », celle des touristes et celle des habitant·e·s et des commerçant·e·s, et de saisir les processus de leur co-production. 1. Une centralité mondiale du backpacking 2. 3. 4. 5.
Présentation | Groupe CMA CGM OCEAN ALLIANCE | The best of shipping OCEAN ALLIANCE est l’accord opérationnel le plus important ayant jamais existé entre des groupes maritimes. L'offre combine efficacité et fiabilité pour une qualité de service inégalée. En savoir plus sur l'offre Fondé en 1978 à Marseille par Jacques Saadé, le Groupe CMA CGM est un leader mondial du transport maritime. CMA CGM : un leader mondial et un acteur économique majeur Aujourd'hui dirigé par Rodolphe Saadé, basé à Marseille, le Groupe CMA CGM rayonne dans plus de 160 pays à travers son réseau de plus de 755 bureaux, employant plus de 30 000 personnes dans le monde (dont 4 500 en France). Doté d’une flotte jeune et diversifiée de 494 navires, le Groupe CMA CGM dessert plus de 420 ports de commerce sur 521 mondiaux. Le siège social du Groupe, la Tour CMA CGM, réunit à Marseille 2400 collaborateurs. Chiffres clés* 18,95millionsVolumes transportés en EVP 21.1chiffre d'affaire en milliard de $ 494 La flotte de navires** 2,53MCapacité de la flotte en EVP
ASE : Urbanités sud-est asiatiques / Figures d’un urbanisme aspirationnel. Les villes secondaires à l’heure de la Belt and Road Initiative Posted by urbanites on lundi, septembre 14, 2020 · Leave a Comment Adèle Esposito Andujar L’article d’Adèle Esposito Andujar au format PDF La Belt and Road Initiative (BRI) , lancée par le Président de la République chinoise Xi Jinping en 2013, désigne un projet aux multiples facettes qui combine trois stratégies : l’intégration économique, l’influence régionale et la compétition géopolitique globale (Flint et Zhu, 2018). Lui est adossé un programme massif de construction d’infrastructures (routes, équipements portuaires et chemins de fer) qui articulent un système de corridors terrestres et maritimes traversant l’Eurasie et rejoignant les côtes de l’Afrique. Compte tenu du fait que de nombreux projets d’aménagement sont encore sur le papier ou en phase de chantier, les recherches sur le rôle de la BRI dans la transformation urbaine sont encore rares et spéculent sur les perspectives d’urbanisation que celle-ci saurait générer ou alimenter (Williams, Robinson et Bouzarovski, 2019). M. 1.
THAILANDE : comprendre l'insurrection musulmane au Sud Au cours du XXe siècle, Bangkok a mené une politique d’assimilation forcée, non seulement en envoyant principalement des professeurs et des fonctionnaires thaïs, en aliénant les leaders musulmans, en tentant de supprimer la langue locale, le jawa, au profit de l’apprentissage exclusif du thaï siamois, mais aussi en imposant une propagande royale dans les écoles publiques. En réponse, un système d’éducation parallèle se met en place et une importante partie de la minorité ethnique se tourne alors vers les écoles religieuses qui prolifèrent dans les trois provinces du Sud. A la tête de la communauté musulmane en Thaïlande, le Chularajmontri est nommé par le gouvernement, mais manque de légitimité aux yeux des habitants de l’extrême Sud. Dans un premier temps, les Malais « traditionnels » s’en accomodent, eux qui préfèrent s’organiser autour de représentants locaux informels. En 2001, le populiste Thaksin Shinawatra arrive au pouvoir.
Vulnérabilité - HYPERGEO Accueil > Français > Relations Sociétés/Environnement > Concepts > Vulnérabilité mardi 7 février 2006, par G. H. Notion complexe qui veut exprimer la sensibilité globale d’une société à un ou des aléas, l’importance potentielle des dommages subis, la capacité de réaction de cette société face aux aléas. Les ingénieurs, les aménageurs, les assureurs s’en tiennent à une conception étroite, analytique et quantitative de la vulnérabilité, définie comme « le niveau de conséquences prévisibles d’un phénomène sur des enjeux (hommes, biens, milieux ») (Guide général pour l’élaboration des Plans de Prévention des Risques naturels prévisibles, Ministère de l’Aménagement et de l’Environnement, 1997). Il s’agit d’évaluer les dommages subis par les hommes et leurs biens si un aléa d’une intensité donnée se produit. Voir aussi : risqueCindynique Références : ALEXANDER D., 1993, Natural disasters, UCL Press Limited, Londres. FABIANI J.
Aléa - HYPERGEO Malgré son apparente simplicité, la notion d’aléa est plus complexe qu’elle n’y paraît. Dans le domaine des risques et catastrophes, l’aléa peut désigner soit les caractéristiques d’un phénomène potentiellement dommageable (c’est-à-dire le processus naturel, technologique ou social source du danger), soit la probabilité d’occurrence et d’intensité dans une région, au cours d’une période, d’un phénomène dangereux. Sous cet angle probabiliste, l’aléa est alors un événement de réalisation ou de date incertaine, de telle sorte qu’il soit impossible de savoir avant sa manifestation quels en seront précisément ses impacts, notamment en termes d’emprise spatiale et d’effets sur les sociétés et les territoires. Une multitude de types d’aléas L’origine du phénomène qualifie l’aléa. Des caractéristiques communes Au-delà de cette diversité d’origine, les aléas sont définis par des caractéristiques communes (Moriniaux, 2003) : il existe deux approches pour évaluer les aléas Damienne Provitolo
Centre, périphérie En géographie, centre et périphérie ne correspondent pas forcément à la localisation d'un espace, mais le plus souvent au rapport d'inégalité et de domination entre deux espaces, à n'importe quelle échelle. Un centre est un lieu de concentration dont le poids, la taille dépend d'un certain nombre de critères de nature socio-économiques, socioculturels. Le centre a une capacité d'impulsion, de commandement qui dépend de : – sa population (densité, part de la population totale...), de son niveau de vie, de l'ancienneté de son développement, – ses capacités de production (capitaux, qualifications, etc.), – ses capacités d'autodéveloppement sur ses propres ressources humaines et financières, – ses capacités de recherche et d'innovation : investissements en recherche et développement, lieux de recherche. Le poids d'un centre comporte aussi des éléments qualitatifs, subjectifs (« l'atmosphère de place » selon J. La périphérie correspond aux espaces dépendant d'un centre. Origine de la notion
Mobilité Dans son acception la plus générale, la mobilité désigne un changement de lieu accompli par une ou des personnes. Les individus et les groupes humains sont confrontés à l'exigence de maîtrise de la distance par la mobilité (Lévy et Lussault, 2003). Celle-ci ne se limite pas au déplacement physique effectif et aux techniques de transport, à l'accessibilité, mais elle embrasse les idéologies et les technologies du mouvement en cours dans une société. Elle rassemble donc à la fois : un ensemble de valeurs sociales ; une série de conditions géographiques ; un dispositif technologique et son arsenal de techniques et d'acteurs. Chaque acteur (individu, groupe social) dispose, du fait de ses compétences et de son insertion spatiale, d'un capital de mobilité (voir capital spatial), il structure et régule son propre « système de mobilité ». Toute création d'une nouvelle offre de transport transforme les mobilités. (Collectif), 2004. Références citées Pour compléter
Territoire Le territoire peut se définir comme une portion d’espace terrestre envisagée dans ses rapports avec les groupes humains qui l’occupent et l’aménagent en vue d’assurer la satisfaction de leurs besoins. Notion autonome, le territoire, en géographie n’est ni un synonyme, ni un substitut du mot espace. S’ il y a bien entendu de l’espace dans le territoire, celui-ci n’est pas considéré comme un support neutre et isotrope. L’émergence du sens contemporain de la notion de territoire a servi de catalyseur à différents courants intellectuels et lui a permis de devenir consensuelle [1] . L’on doit à Claude Raffestin, en 1980, dans son ouvrage « Pour une géographie du pouvoir », la théorisation d’une interprétation renouvelée de la notion de territoire. La seconde est celle de l’identité territoriale. Chaque individu, dans son expérience vécue, possède une relation intime avec ses lieux de vie ; lieux qu’il s’approprie et qui contribuent à façonner son identité individuelle ou collective.
LAOS et VIETNAM : Culture du paysage, gouvernance territoriale et mise en tourisme dans des montagnes rurales 1Quelle est la place du paysage dans les politiques publiques et les modes de gouvernance ? Dans les pays « occidentaux », la montée en puissance contemporaine des préoccupations concernant l’environnement et le cadre de vie s’est accompagnée d’une prise en compte – plus ou moins effective – des paysages, depuis les sites exceptionnels jusqu’aux paysages du quotidien. Avec l’avènement de cette ère du « tout-paysage » (Berlan-Darqué et Kaloara, 1991), ou de « l’omnipaysage » (Jakob, 2009), et celui d’une « société de l’empaysagement » (Debarbieux, 2007), le paysage est désormais un objet légitime et reconnu pour les politiques publiques (Paquet et Mercier, 2013 ; Gauché, 2015a) et par la gouvernance territoriale (Ruiz et Domon, 2014). L’adoption de la Convention européenne du paysage (2000), qui renvoie à un paysage-cadre de vie dont la qualité est indispensable au bien-être des populations (Luginbühl, 2012), en témoigne à l’échelle des pays européens signataires. Figure 1. 1.1. 1.2.
ASE : Les montagnards et l’État en Asie du Sud-Est continentale 1De multiples études ont abordé la manière dont les États de la péninsule indochinoise traitent les groupes minoritaires qui peuplent les marches montagneuses de leurs territoires. Mais si les politiques d’intégration ou d’assimilation mises en œuvre à l’endroit des montagnards ont fait couler beaucoup d’encre (cf. Keyes 1977; McKinnon et Vienne 1989 ; Wijeyewardene 1990 ; Reynolds 1991, ou Hirsch 1997), on sait peu de choses sur la façon dont ils reçoivent ces politiques et y répondent. L’ethnographie ou l’historiographie régionale évoquent certes des réactions violentes sous forme de rébellions à caractère millénariste et sans lendemain, mais rien de plus. Or, à l’époque postmoderne, marquée par un net recul des idéologies globales et une forte circulation de l’information, les réponses des populations des marges apparaissent plus complexes, subtiles et probantes. 4Je souhaite nuancer ici cette conception trop manichéenne des choses. 3 Cf. notamment Paul Cohen (2000, 2001).
Desakota La notion de desakota (littéralement « ville-village ») proposé par Terry G. McGee (1991) vise à caractériser des formes de peuplement propres à l’Asie qui présentent pour caractéristiques une mixité des activités agricoles et non-agricoles dans des espaces densément peuplés et où la mobilité des populations est localement importante. Développée avant tout pour l’Indonésie, la desakota correspond aussi à des formes d’habitat et de vie d’autres lieux comme le Kérala au sud de l'Inde. Au Kérala, si l’on s'en tient à la définition du recensement, 90 % de la population est urbaine. Pour compléter McGee, Terry G., 1991, “The emergence of desakota regions in Asia: expanding a hypothesis”.