Savoir rémunérer la performance sociale L'Express/DahmaneIsabelle Hennebelle, chef de la rubrique Emploi de L'Express, journaliste RH à L'Expansion, fondatrice du Cercle de l'humain. A l'heure du développement durable et de la responsabilité sociétale des entreprises (RSE), les dirigeants ferraillent pour mobiliser leurs cadres dirigeants et leurs managers dans la mise en oeuvre de leur politique "verte" et "sociale". Indexer la performance sociale sur le variable est l'un des outils possibles. Depuis quelques années, un nombre croissant d'entreprises sautent le pas. Non sans mal. Afin d'accompagner les entreprises, celui-ci publie le 7 juin, avec le cabinet PwC, le guide pratique Etude sur l'intégration de critères RSE sur la part variable des rémunérations des dirigeants et des managers. Quatre étapes à suivre Pour fonctionner, "la démarche doit inclure la direction générale, à titre d'exemplarité", estime Daniel Giffard-Bouvier, associé conseil RH chez PwC. Deuxième étape: la conception du dispositif.
Stress et souffrance au travail : les regles applicables. Par Antoine Bighinatti, Avocat. Le stress est un mal qui fait partie de la vie des entreprises. Il peut être stimulant et rendre les collaborateurs beaucoup plus productifs, performants et efficaces. Il conduit en effet à la sécrétion d’adrénaline et de noradrénaline qui vont agir comme un véritable dopant. Mais si cet état perdure, il va fatiguer l’organisme car les réserves vont avoir du mal à se recharger et les complications vont très vite avoir un impact négatif sur la santé (troubles du sommeil, troubles musculo-squelettiques, maladie cardiovasculaires, accidents du travail, etc..). Selon certaines études, le stress coûterait à l’industrie américaine environ 200 milliards de dollars chaque année en perte de productivité, en maladies ou décès prématurés ou encore en départ de personnel. En Europe, plus de 41 millions de salariés sont affectés par le stress au travail ce qui se traduit en pertes de millions de jours de travail liés aux arrêts maladie. Ce principe est désormais bien ancré dans notre droit.
Les clés pour mesurer l'impact social d'une entreprise Quel est le point commun entre un fonds d'épargne solidaire, une fondation finançant des associations, une entreprise sociale ou un grand groupe décidant de lancer un produit à destination des plus pauvres? Ils sont tous à la recherche d'un impact social positif. Et si l'on en croit le fameux adage "On ne gère bien que ce que l'on mesure", tous ont intérêt à savoir évaluer la valeur sociale ajoutée de leur activité. "Aujourd'hui, contrairement à quelques années plus tôt, l'idée qu'il est indispensable de mesurer son impact pour toute activité à finalité sociale fait consensus, observe Judith Jakubowicz, coordinatrice générale de Convergences 2015. D'où la mobilisation de la Commission européenne, des acteurs du développement, de la solidarité, des ONG, des fondations, des Etats, des bailleurs de fonds institutionnels et des chercheurs -telle Esther Duflo, l'une des économistes les plus actives sur le sujet- pour mettre au point des méthodes d'évaluation adaptées.
Partie C - Pénibilités physiques et risques professionnels Résultats détaillés des enquêtes conditions de travail de 1984 à 2005 Les tableaux portent sur les salariés en France métropolitaine. Sauf évolution du questionnaire, ils sont publiés sous forme de séries (1984, 1991, 1998 et 2005). Lorsque le questionnaire a été modifié de manière importante, rendant la comparaison délicate, les données de 2005 sont publiées séparément. Présentation détaillée de l’enquête Conditions de travail Bibliographie détaillée autour de l’enquête Conditions de travail . . .
Spécial salaire des cadres : La performance sociale, ça paie! L'Expansion - L'Expansion - n° 755 - septembre 2010 - n° 755 - septembre 2010 - publié le 25/08/2010publié le 25/08/2010 En 2010, dix entreprises du CAC 40 ont tenu compte de la performance sociale de certains de leurs collaborateurs pour fixer le montant de leur rémunération variable. Elles n'étaient que deux à le faire en 2009. "C'est un bond spectaculaire !" C'est en mars que l'opérateur téléphonique a annoncé qu'il allait mettre en place des indicateurs sociaux dont dépendront, "avant la fin de l'année", 30 % du bonus des 1 100 principaux dirigeants. Jean-Luc Couasnon, responsable des activités de conseil en infrastructures idéologiques à Accenture. "Je fais partie des treize cadres dirigeants du groupe en France chargés de veiller au moral des collaborateurs. "Les entreprises pionnières ont démarré en tenant compte d'indicateurs facilement quantifiables, comme les accidents du travail. Les mots clefs Un bonus déconnecté de la performance financière Bonus social : la méthode Iseor
Observatoire des inégalités 12 juin 2012 - 39 % des ouvriers déclarent subir des nuisances sonores sur leur lieu de travail contre 6,5 % des cadres supérieurs... Trois millions de salariés ont leur rythme de travail dicté par une machine. Entre les métiers les moins qualifiés et le haut de la hiérarchie, les conditions dans lesquelles s’exerce le travail n’ont pas grand chose à voir, comme le montrent les données de l’enquête sur les conditions de travail réalisée par le ministère de l’emploi. Deux types d’études sont disponibles. Une « enquête sur les conditions de travail », plus globale, elle réalisée tous les sept ans auprès de 20 000 personnes, et une « enquête de surveillance médicale des expositions aux risques professionnels » (dite Sumer) qui porte davantage sur les liens entre santé et conditions de travail. Les résultats de l’enquête sur les conditions de travail Le travail à la chaîne ou sous contrainte du déplacement automatique d’une pièce ne diminue pas, au contraire.
La performance sociale : une aberration dangereuse. Une nouvelle expression est en train d'apparaître au sein des cabinets de consultants et de certaines directions d'entreprises : la performance sociale. Elle risque de se diffuser rapidement, se situe dans le droit fil de l'approche techniciste et instrumentale qualifiée de « risques psychosociaux au travail ». Mesurons le chemin parcouru en presque 40 ans : au début des années 70, Antoine Riboud, alors PDG du groupe BSN, devenu Groupe Danone, posait les fondements du double projet économique et social. Ce qui alors, relevait du stratégique du projet, de la pénétration réciproque entre l'économique et le social, d'une ambition large et à long terme se trouve réduit à de la tactique, de l'instrumental, du mesurable, à la tentative de tempérer la performance économique par une performance sociale ! On refuse de voir que, relativement à la « souffrance au travail », c'est la notion même de performance qui est en cause. Qu'est-ce qu'une performance ? D'où vient la souffrance actuelle ?
Performance sociale des entreprises : ça baisse... Le 28 septembre 2010 « Identifier les leviers les plus efficaces pour améliorer la performance sociale et réduire le stress au travail » est l’objectif de l’Ovat (Observatoire de la vie au travail), dans la deuxième édition de son enquête nationale, rendue publique jeudi 23 septembre 2010. L’Ovat relève que, par rapport aux résultats de 2009, quatre indicateurs sur sept sont en baisse. Le premier indicateur est le climat social, que 60 % des salariés évaluent défavorablement (dont 7 % très défavorablement), contre 57 % en 2009. Pour Pierre-Éric Sutter, de M@rs-Lab, « les salariés se plaignent du manque de proximité de la direction, de l’existence d’ordres et de contre-ordres, ou d’évolutions professionnelles pas abouties ». Par ailleurs, 65 % des salariés se sentent exposés au stress dans leur entreprise, contre 55 % en 2009. 64 % de salariés mécontents Plus d’un salarié sur deux touché par le stress La deuxième étude menée dans le cadre de l’Ovat porte sur le facteur humain.
Actualités : Quel climat social dans les entreprises en France, secteur par secteur ? accueil > actualités > Communiqués de Presse > Quel climat social dans les entreprises en France, secteur par secteur ? Quel climat social dans les entreprises en France, secteur par secteur ? BVA lance le modèle BEST Un diagnostic opérationnel du climat social de votre entreprise Après plus d'un an de R&D, BVA propose aujourd'hui aux entreprises son nouveau modèle d'analyse du Climat Social, BEST (Bien-Être et Satisfaction au Travail) : un modèle fiabilisé pour mesurer et expliquer la satisfaction au travail des salariés. L’indice B.E.S.T. permet de disposer d’un indicateur composite du Bien Être et de La Satisfaction au Travail des salariés, grâce à 50 sous indicateurs regroupés en cinq grandes dimensions du travail : son contenu, les relations avec les collègues, le management, la pression, le lien à l’entreprise. Pour cela, 2 200 interviews représentatives des salariés français d’entreprises de plus de 200 personnes ont été réalisées. Les enseignements de l'étude BEST en France
Pourquoi le stress ne diminue pas en entreprise Cafétéria agréable, salle de sport, conciergerie, massages, ticket psy, crèche ou garderie... Sommées d'améliorer les conditions de travail de leurs équipes, de plus en plus d'entreprises multiplient les efforts. Néanmoins, si ces initiatives font du bien aux employés, les experts s'accordent pour reconnaître que ce catalogue de bonnes intentions peine à s'attaquer au stress en profondeur, ou à réduire l'absentéisme et les cas de burn-out. "Ces mesures sont périphériques, ce n'est souvent que du pur enrobage", considère pour sa part Bénédicte Haubold, fondatrice du cabinet Artélie Conseil, et auteure du livre Les Risques psychosociaux. Donner du sens au travail Sommes-nous aujourd'hui sortis du déni des risques psychosociaux? C'est ce que fait le groupe agro-alimentaire Brioche Pasquier (3000 salariés) depuis une trentaine d'années. Lier performance et rémunération Faire preuve de reconnaissance Le mot est lâché. Repenser le management Responsabiliser les salariés
Le climat social se dégrade dans les entreprises Les chefs d'entreprise et leurs salariés n'ont pas la même vision du climat qui règne dans leur société. Cela paraît évident mais les écarts de perception deviennent "inquiétants" estime l'IPSOS, après la publication le 12 janvier du sondage "Observatoire Social de l’Entreprise", réalisé auprès de 1014 salariés du secteur privé et 408 chefs d'entreprises, pour le compte du CESI, un organisme de formation professionnelle. Le sondage a été réalisé du 18 novembre au 6 décembre 2011, sur internet pour les salariés et par téléphone pour les dirigeants. 96% de ces dirigeants interrogés pensent que "le climat social en général" dans leur entreprise reste "très bon" ou "plutôt bon", contre 57% pour les salariés. Concernant les "relations entre les salariés et leurs supérieurs hiérarchiques directs" l'écart est de 21 points. La différence de perception la plus importante réside sans surprise dans les salaires, jugés "très bon" ou "bon" par 78% des dirigeants, 46% des employés. Léa Davy
Amélioration de la satisfaction des salariés au travail L’Observatoire de la Vie Au travail (OVAT) vient de rendre publics les résultats de sa 3e enquête annuelle sur le vécu professionnel. Deux maitres mots résument le ressenti des salariés français en 2011 : idéalisation et insatisfaction. OVAT est une démarche mise en œuvre par des experts RH et des chercheurs universitaires pour observer les conditions de travail des Français. > La performance sociale est la résultante des interactions de tous les acteurs humains et non-humains réunis dans l'atteinte des objectifs d'une organisation. Tendance 2011 : idéalisation et insatisfaction Le rapport 2011 révèle, après interrogation de 4 422 personnes entre juin et juillet 2011, une amélioration de la satisfaction des salariés, surtout visible dans les grandes entreprises, plus mobilisées sur le sujet. Source : Idéalisation : la valeur travail est toujours aussi forte si l'on en juge son contenu, à 67 % positif. Document mis en ligne en janvier 2012