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Le mythe d'Orphée

Le mythe d'Orphée

Virgile - Géorgiques I Préambule [1,1-42] Dédicace à Mécène; sujet de chacun des livres [1,1-5] [1,1] Quel art fait les grasses moissons; sous quel astre, Mécène, il convient de retourner la terre et de marier aux ormeaux les vignes; quels soins il faut donner aux boeufs, quelle sollicitude apporter à l'élevage du troupeau; quelle expérience à celle des abeilles économes, voilà ce que maintenant je vais chanter. Invocation aux dieux tutélaires de l'agriculture [1,5-23] O vous, pleins de clarté, flambeaux du monde, qui guidez dans le ciel le cours de l'année; Liber, et toi, alme Cérès, si, grâce à votre don, la terre a remplacé le gland de Chaonie par l'épi lourd, et versé dans la coupe de l'Achéloüs le jus des grappes par vous découvertes; [1,10] et vous, divinités gardiennes des campagnards, Faunes, portez ici vos pas, Faunes, ainsi que vous, jeunes Dryades: ce sont vos dons que je chante. Invocation à Auguste qui prendra place dans le ciel [1,24-42] Les armes du paysan; fabrication de la charrue [1,160-175]

Apollonius de Rhodes : Argonautiques : Préface. Apollonius naquit à Alexandrie (1), sous le règne de Ptolémée Philadelphe, environ 276 ans avant l'ère vulgaire (2). Son père, qui était de la tribu ptolémaïque, se nommait Illée ou Sillée, et sa mère Rhodé. Il étudia l'art des vers sous Callimaque, poète célèbre chéri de Ptolémée Philadelphe, auquel il prodiguait souvent la flatterie, et dont nous avons encore des hymnes écrits avec autant d'esprit que d'élégance. Les leçons d'un tel maître firent bientôt éclore les talents du jeune Apollonius et prendre l'essor à son génie. Nous ignorons si Callimaque borna son ressentiment à écrire, et s'il ne fit pas usage de la faveur dont il jouissait auprès de Philadelphe pour perdre Apollonius (6). L'île de Rhodes était depuis longtemps le séjour des beaux-arts et la retraite des illustres malheureux. Cette seconde édition du poème des Argonautes eut le plus grand succès, non seulement à Rhodes, mais même à Alexandrie. Le savant Tib. 1. 2. 3. 4. Ovid., Carm. in Ibin., v. 53. 6. 7. 8. 9. 11. 12.

Valérius Flaccus - Argonautiques - Introduction Valérius Flaccus dans l'histoire de la littérature latine (P. Grimal, 1965) Sous la dynastie flavienne, dans la seconde moitié du Ier siècle apr. J. Valérius Flaccus et son temps (P. Son nom complet est Caius Valerius Flaccus Setinus Balbus. Valérius Flaccus et son oeuvre (P. Dans son long récit, Valérius Flaccus ne s'est pas borné à paraphraser son modèle Apollonios de Rhodes, qui avait consacré à la même légende une épopée en quatre livres. L'ensemble de la notice de Fr. Ce poète avait beaucoup de noms : Gaius Valerius Flaccus Setinus Balbus. O mihi si profugae, genitor, nunc mille supremos Amplexus, Aeeta, dares fletusque videres Ecce meos ! Ce n'est pas seulement à Virgile que de tels accents nous ramènent ; c'est aussi vers Horace qui, avec moins de tendresse et plus d'énergie, avait déjà montré les mêmes troubles chez Europe dans l'ode 27 de son IIIe livre : ... « Pater, o relictum filiae nomen pietasque » dixit « uicta furore ! Une bibliographie sur la Toile

Dryades (mythologie) Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Dryade. Les dryades sont, dans la mythologie grecque, trois nymphes, des déesses mineures liées aux chênes en particulier, et aux arbres en général[1]. Le nom de dryades fut plus tard utilisé pour désigner les figures divines présidant au culte des arbres et de la forêt[2]. Elles sont généralement considérées comme des créatures très timides qui se montrent rarement, sauf à la déesse Artémis qui est réputée être l'amie de la plupart des nymphes. Le mot « dryades » est issu du grec ancien Δρυάδες / druádes, de δρῦς / drũs, qui signifie « chêne »[3]. Peinture représentant la dryade Caïssa Les hamadryades, contrairement aux dryades, étaient attachées spécifiquement à un arbre et mouraient avec lui s'il était abattu. Représentation classique d'une dryade Jack Vance (Le Prince des étoiles) en fit des êtres mi-humains mi-arbres. Sur les autres projets Wikimedia : les dryades, sur Wikimedia Commons

Orphée Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Mythe grec Sa femme, Eurydice (une dryade) fut, lors de leur mariage, mordue au pied par un serpent. Elle mourut et descendit au royaume des Enfers. Une autre version veut que lors de la remontée des Enfers, Orphée se rassure de la présence d'Eurydice derrière lui en écoutant le bruit de ses pas. Orphée se montra par la suite inconsolable. Il circulait en Thessalie une légende au sujet de la tombe d'Orphée. Orphée est également parfois considéré dès l'antiquité comme un mage ou un sorcier[10]. Évocations artistiques Opéras et ballets Musique Théâtre Cinéma Poésie Peinture Bande dessinée Manga Orphée, le chevalier de la lyre dans Saint Seiya. Jeux vidéo Notes ↑ cf. l'interview de Jean-Pierre Vernant, éminent spécialiste de la Grèce antique dans TDC no 891↑ Sophie Cassagnes-Brouquet, Poètes et artistes : la figure du créateur en Europe au Moyen Âge et à la renaissance, Presses Univ. Bibliographie Sources Études William K. Annexes Articles connexes

Article Orpheus dans le dictionnaire Daremberg et Saglio (1877) Héros, devin, musicien et poète légendaire de Thrace. I. Légende d'Orphée La légende d'Orphée n'appartient pas, semble-t-il, au cycle primitif des traditions héroïques. Pour les poètes comme pour la foule, même pour la plupart des philosophes et des historiens, Orphée était un personnage réel, antérieur à la guerre de Troie, un des héros de l'expédition des Argonautes, auteur de la Théogonie et des autres ouvrages dits orphiques. D'après la tradition la plus répandue, Orphée était originaire de Thrace et descendait d'Apollon ; il était fils d'Oeagros, roi de Thrace, et de la muse Calliope. Une autre légende, immortalisée par Virgile, menait Orphée jusqu'aux enfers. Sur la mort d'Orphée, les traditions variaient beaucoup. Mêmes divergences sur le lieu de la sépulture. A en croire Cicéron, Orphée n'aurait jamais été l'objet d'un culte. L'orphisme tendait d'instinct au monothéisme ; c'est probablement pour cette raison que le culte de son fondateur mythique s'est si peu développé. II. III.

Mystères d'Éleusis Dans la religion grecque antique, les mystères d'Éleusis (en grec ancien : τὰ μεγάλα μυστήρια / tà megála mystḗria, littéralement, « les grands mystères »)[Note 1] faisaient partie d'un culte à mystères, de nature ésotérique, effectué dans le temple de Déméter à Éleusis (à 20 km à l'ouest d'Athènes). Au cours de leur évolution, les mystères d'Éleusis se sont ouverts d'abord à tous les Grecs, puis à tout homme ou femme, libre ou esclave, parlant grec. L'initiation comportait plusieurs degrés. Ces mystères étaient traditionnellement consacrés non seulement à Déméter et à sa fille Perséphone, mais aussi à Hadès, c'est-à-dire aux divinités de la terre et des morts, ainsi qu'à Dionysos sous son nom favori d'Iacchos auquel il a été assimilé[2],[Note 2] ; Dionysos était en effet intimement mêlé à la vie de la terre et de la végétation, et dans les rituels des Anthestéries et les fêtes des Halôa en Attique, il était associé aux divinités proprement chtoniennes[Note 3].

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