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Boson de Higgs

Boson de Higgs
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir BEH. Le boson de Higgs, aussi connu sous d'autres noms dont celui de boson BEH, est une particule élémentaire dont l'existence, postulée indépendamment en 1964 par Robert Brout, François Englert, Peter Higgs, Carl Richard Hagen, Gerald Guralnik et Thomas Kibble, permet d'expliquer la brisure de l'interaction unifiée électrofaible en deux interactions par l'intermédiaire du mécanisme de Brout-Englert-Higgs-Hagen-Guralnik-Kibble et d'expliquer ainsi pourquoi certaines particules ont une masse et d'autres n'en ont pas[3]. Son existence a été confirmée de manière expérimentale en 2012 grâce à l'utilisation du LHC et a conduit à l'attribution du prix Nobel de physique à François Englert et Peter Higgs en 2013. Description[modifier | modifier le code] Le modèle standard de la physique des particules ne prédit l'existence que d'un seul boson BEH : on parle de « boson de Higgs standard ». DØ et CDF.

Peter Higgs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Peter Higgs en 2009 Peter Ware Higgs (/ˈpiː.tə wɛə hɪɡz/[1]), né le 29 mai 1929 à Wallsend, dans la banlieue de Newcastle upon Tyne[2], est un physicien britannique titulaire d'une chaire de physique à l'université d'Édimbourg[3] jusqu'en 1996 où il est nommé professeur émérite[4]. Il est titulaire du prix Nobel de physique, qui lui a été attribué en 2013[5] pour la découverte au CERN du boson de Higgs, qui porte son nom. Biographie[modifier | modifier le code] Il est surtout connu pour avoir proposé, dans les années 1960 et simultanément à d'autres chercheurs, une rupture de symétrie dans la théorie des particules, concernant la force électrofaible, expliquant notamment l'origine de la masse des particules élémentaires, et plus particulièrement les bosons W et Z. Honneurs et distinctions[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]

La désintégration du boson de Higgs a enfin été observée La masse du boson de Higgs limite également les éventuelles désintégrations. Les quarks b étant 30 fois plus légers qu'un boson de Higgs, ce dernier peut aisément en produire une paire lors de sa décomposition. Selon le modèle standard, un boson de Higgs qui se désintègre se divisera en une paire quark-antiquark dans 58 % des cas. « Le modèle standard n'aurait pas du tout été adapté à cette situation », explique M. À l'aide des détecteurs ATLAS et CMS, les chercheurs ont assisté indépendamment à la désintégration du boson de Higgs en quarks b, démontrant ainsi que la réalité était conforme à la théorie. Dans les années 1980 et 1990, période à laquelle le LHC a été conçu, les physiciens ont réalisé qu'il serait extrêmement difficile de détecter la désintégration d'un boson de Higgs, raconte M. « Il s'agit d'un processus extrêmement compliqué. Quelles règles secrètes de l'univers risquons-nous de découvrir ?

La désintégration du Higgs en quarks b enfin observée - Institut Pluridisciplinaire Hubert CURIEN (IPHC) DRS | A la une au DRS » La désintégration du Higgs en quarks b enfin observée Dernière mise à jour : jeudi 30 août 2018, par Nicolas Busser Genève, le 28 août 2018. D’après le Modèle standard de la physique des particules, dans 60 % des cas, le boson de Higgs se désintègre en une paire de quarks b, qui vient en deuxième position par sa masse sur l’ensemble des six quarks. Arriver à repérer ce mode de désintégration du Higgs, qui est commun, est loin d’être facile, comme l’ont montré les six années écoulées depuis la découverte de cette particule. Pour extraire le signal, les collaborations ATLAS et CMS ont toutes deux combiné des données issues de la première et de la deuxième périodes d’exploitation du LHC, correspondant à des collisions à des énergies de 7, 8 et 13 TeV. Événement candidat enregistré par CMS pour une désintégration du boson de Higgs (H) en deux quarks b, associée à une désintégration d’un boson Z en un électron (e-) et un antiélectron (e+). Pour en savoir plus :

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