Sciences : La « particule de Dieu » enfin dévoilée Au terme de deux présentations historiques effectuées au Cern *, à Genève, le directeur de l'organisation, Rolf Heuer, se tourne vers l'auditoire, un grand sourire aux lèvres: «Je pense qu'on l'a. Qu'est-ce que vous en dites?» Dans une grande clameur et un tonnerre d'applaudissements, les dizaines de physiciens réunis dans la salle lâchent un vibrant «Yeah!». L'explosion de joie est à la mesure de la découverte, l'une des plus importantes de ces dernières décennies: après trente ans de traque, ils ont enfin mis la main sur le boson de Higgs , la «particule de Dieu». Ce boson serait à l'origine d'un mécanisme, imaginé au début des années 1960 par le Britannique Peter Higgs et les Belges François Englert et Robert Brout, qui expliquerait la notion même de masse. Neuf milliards d'euros et 7000 chercheurs du monde entier auront été nécessaires à la construction et à l'exploitation de l'instrument qui a permis aujourd'hui son observation: le LHC. Une masse entre 125 et 126 GeV
Peter Higgs Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Peter Higgs en 2009 Peter Ware Higgs (/ˈpiː.tə wɛə hɪɡz/[1]), né le 29 mai 1929 à Wallsend, dans la banlieue de Newcastle upon Tyne[2], est un physicien britannique titulaire d'une chaire de physique à l'université d'Édimbourg[3] jusqu'en 1996 où il est nommé professeur émérite[4]. Il est titulaire du prix Nobel de physique, qui lui a été attribué en 2013[5] pour la découverte au CERN du boson de Higgs, qui porte son nom. Biographie[modifier | modifier le code] Il est surtout connu pour avoir proposé, dans les années 1960 et simultanément à d'autres chercheurs, une rupture de symétrie dans la théorie des particules, concernant la force électrofaible, expliquant notamment l'origine de la masse des particules élémentaires, et plus particulièrement les bosons W et Z. Honneurs et distinctions[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] Liens externes[modifier | modifier le code]
Noyau atomique Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir noyau. Noyau atomique de l'hélium. Le noyau atomique désigne la région située au centre d'un atome constituée de protons et de neutrons (les nucléons). La taille du noyau (10-15 mètre) est environ 100 000 fois plus petite que celle de l'atome (10-10 mètre) et concentre quasiment toute sa masse. Caractéristiques physiques[modifier | modifier le code] L'atome a une structure lacunaire, c’est-à-dire qu'entre les électrons et le noyau il n'y a que du vide, du vide quantique donc pas vraiment vide puisque d'énergie non nulle. Composition et structure[modifier | modifier le code] Le noyau d'un atome est composé de particules appelées nucléons (des neutrons électriquement neutres et des protons chargés positivement) extrêmement liées (à l'exception de l'hydrogène dont le noyau est simplement constitué d'un unique proton). Deux modèles nucléaires peuvent être utilisés pour étudier les propriétés du noyau atomique :
Le Grand collisionneur de hadrons Le LHC, l’accélérateur de particules le plus grand et le plus puissant du monde, est le dernier maillon du complexe d’accélérateurs du CERN. Il consiste en un anneau de 27 kilomètres de circonférence formé d’aimants supraconducteurs et de structures accélératrices qui augmentent l’énergie des particules qui y circulent. À l’intérieur de l’accélérateur, deux faisceaux de particules circulent à des énergies très élevées et à une vitesse proche de celle de la lumière avant de rentrer en collision l’un avec l’autre. Les faisceaux circulent en sens opposé, dans des tubes distincts placés sous un vide très poussé (ultravide). Des milliers d’aimants de types et de tailles différents sont utilisés pour diriger les faisceaux le long de l’accélérateur. Tous les systèmes de contrôle de l’accélérateur et de leur infrastructure technique sont regroupés au Centre de contrôle du CERN.
La désintégration du boson de Higgs a enfin été observée La masse du boson de Higgs limite également les éventuelles désintégrations. Les quarks b étant 30 fois plus légers qu'un boson de Higgs, ce dernier peut aisément en produire une paire lors de sa décomposition. Selon le modèle standard, un boson de Higgs qui se désintègre se divisera en une paire quark-antiquark dans 58 % des cas. « Le modèle standard n'aurait pas du tout été adapté à cette situation », explique M. À l'aide des détecteurs ATLAS et CMS, les chercheurs ont assisté indépendamment à la désintégration du boson de Higgs en quarks b, démontrant ainsi que la réalité était conforme à la théorie. Dans les années 1980 et 1990, période à laquelle le LHC a été conçu, les physiciens ont réalisé qu'il serait extrêmement difficile de détecter la désintégration d'un boson de Higgs, raconte M. « Il s'agit d'un processus extrêmement compliqué. Quelles règles secrètes de l'univers risquons-nous de découvrir ?
Moteur à hydrogène Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le moteur à hydrogène est un moteur à combustion interne utilisant l'hydrogène comme carburant. Histoire[modifier | modifier le code] Dans son brevet de 1799, Lebon avait prédit que son « gaz hydrogène » (du gaz de bois, dont on peut supposer qu'il contenait au moins 50 % de dihydrogène) serait « une force applicable à toutes espèces de machine ». Le gaz de houille inventé par William Murdoch à la même époque, est nommé « gaz hydrogène carboné » puis gaz d'éclairage (« gas light », voir aussi gaz de ville, et gaz manufacturé) et contient 50 % de dihydrogène, 32 % de méthane, 8 % de monoxyde de carbone. Certains gaz à l'eau, à destination de l'éclairage contiendront jusqu'à 94 % de dihydrogène. À partir de 1804, François Isaac de Rivaz construit les premiers moteurs à gaz utilisant du gaz de houille. il s'inspire du fonctionnement du Pistolet de Volta pour construire le premier moteur à combustion interne dont il obtint le brevet le .
Large Hadron Collider Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le Large Hadron Collider (LHC, ou Grand collisionneur de hadrons[1] en français) est un accélérateur de particules mis en fonctionnement le [2] et inauguré officiellement le au CERN. Situé à la frontière franco-suisse, c'est le plus puissant accélérateur de particules au monde construit à ce jour, dépassant en termes d'énergie le Tevatron aux États-Unis. Il est même présenté comme le plus grand dispositif expérimental jamais construit pour valider des théories physiques[Note 1]. Le LHC a été construit dans le tunnel circulaire (26,659 km de circonférence[3]) de son prédécesseur, le collisionneur LEP (Large Electron Positron). À la différence de ce dernier, ce sont des protons — de la famille des hadrons — qui sont accélérés pour produire des collisions, en lieu et place des électrons ou des positrons pour le LEP. Ces protons seront accélérés jusqu'à une énergie de 7 TeV, soit près de 7 500 fois leur énergie de masse. Situation du LHC.
La désintégration du Higgs en quarks b enfin observée - Institut Pluridisciplinaire Hubert CURIEN (IPHC) DRS | A la une au DRS » La désintégration du Higgs en quarks b enfin observée Dernière mise à jour : jeudi 30 août 2018, par Nicolas Busser Genève, le 28 août 2018. D’après le Modèle standard de la physique des particules, dans 60 % des cas, le boson de Higgs se désintègre en une paire de quarks b, qui vient en deuxième position par sa masse sur l’ensemble des six quarks. Arriver à repérer ce mode de désintégration du Higgs, qui est commun, est loin d’être facile, comme l’ont montré les six années écoulées depuis la découverte de cette particule. Pour extraire le signal, les collaborations ATLAS et CMS ont toutes deux combiné des données issues de la première et de la deuxième périodes d’exploitation du LHC, correspondant à des collisions à des énergies de 7, 8 et 13 TeV. Événement candidat enregistré par CMS pour une désintégration du boson de Higgs (H) en deux quarks b, associée à une désintégration d’un boson Z en un électron (e-) et un antiélectron (e+). Pour en savoir plus :
Planck Constante de Planck: h = 6,626 069 57 10-34 joule.seconde Constante de Planck réduite: = 1,0545771628 10-34 joule.seconde Cette constante est utilisée pour donner la taille des quanta. C'est le coefficient de proportionnalité entre l'énergie du photon et sa fréquence. C'est aussi une mesure de l'unité de moment angulaire des particules. La rotation de la Terre correspond à 1068 unités de Planck. Voir Principe d'incertitude d'Heisenberg D'une petitesse extrême, cette valeur représente la plus petite quantité d'énergie existant dans le monde physique. Max Planck, physicien allemand (1858-1947), prix Nobel en 1918, proposa l'idée suivante en 1900: Les radiations électromagnétiques sont émises ou absorbées par paquets, les quanta. Pour une radiation de fréquence , le quantum d'énergie est: E = h . En 1905, Einstein émit l'idée que la lumière aussi est composée de quanta, les photons. L'effet photoélectrique (Philipp Lenard: 1902) établit clairement la nature corpusculaire de la lumière.
Temps de Planck Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le temps de Planck, également appelé échelle de Planck, est en physique l'unité de temps du système des unités de Planck. Ce temps peut être noté tP. Définition[modifier | modifier le code] Le temps de Planck[1] est défini par : avec : soit dans le système international d'unités : avec une erreur relative de l'ordre de 10-3 . Le temps de Planck est le plus souvent utilisé comme ordre de grandeur caractérisant des phénomènes encore mal décrits par la physique actuelle; c'est pourquoi on l'arrondit généralement à 10-43 s. Interprétation[modifier | modifier le code] Le temps de Planck est le temps qu'il faudrait à un photon dans le vide pour parcourir une distance égale à la longueur de Planck[1]. L'âge de l'Univers est estimé à environ 14 milliards d'années, soit 4×1017 s. Notes et références[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] Portail de la physique
Frères Bogdanov En zététique, un dieu n’est soumis à l’analyse critique que dans la mesure où des « preuves » sont apportées à son existence, ou bien lorsque l’hypothèse « dieu » est utilisée dans une démonstration rationnelle. Entraînons-nous à trouver les erreurs dans l’argumentaire des deux frères. Nous n’avons pas encore fait ce TP. Vous en faites une analyse ? Ecrivez-nous. Richard Monvoisin Extrait d’une interview au journal Suisse Le Matin – Les frères Bogdanov: « Dieu est une radiation fossile », par Anne-Catherine Renaud, 5 juin 2010. (…) Vous avez enfin trouvé Dieu? Igor : Oui, Dieu existe de manière très évidente. Grichka : Nous pensons que l’on peut aller vers Dieu à travers l’astrophysique théorique et la cosmologie. Mais c’est quoi Dieu pour vous : un rayonnement, une force, une intelligence, un être ? Igor : Il est une intelligence, un esprit. Grichka : Dieu est une information au sens qu’il est immatériel. Si l’existence de Dieu est prouvée, qu’en est-il de la foi ?