Les espèces invasives Une espèceespèce invasive, ou espèce envahissanteespèce envahissante exogèneexogène, est une espèce vivante exotiqueexotique qui devient un agent de perturbation nuisible à la biodiversitébiodiversité autochtone des écosystèmesécosystèmes naturels ou semi naturels parmi lesquels elle s'est établie. Dans ce dossier nous allons faire le point et prendre quelques exemples, pour illustrer cette menace sur notre environnement. Nous verrons également les méthodes de contrôle d'invasion, la responsabilité de l'Homme, les dégâts causés par ces espèces et les coûts économiques engendrés. Les espèces animales invasives À lire aussi sur Futura :
Mécanismes de l'évolution En Angleterre, au début du XIX ème siècle, un petit Papillon, la Phalène du Bouleau, vivait dans les campagnes et se posait sur le tronc des Bouleaux. Ses ailes claires tachetées de noir s'harmonisaient avec la teinte des Lichens qui croissaient sur les arbres. Une forme noire existait mais elle était très rare. Elle fut signalée pour la première fois en 1848 dans la région de Manchester. Forme claire (en bas) et forme sombre (en haut) sur un tronc noirci. Tandis que la forme claire persistait dans les campagnes la forme noire prenait de l'importance dans les zones industrialisées. Le changement du milieu (ici le noircissement des troncs) a provoqué la modification de l'espèce par intermédiaire de la sélection naturelle. Cet exemple simple permet de bien mettre en évidence le moteur de l'évolution : le changement du milieu, la sélection naturelle étant sa courroie de transmission. Mais tout n'est pas sélection et adaptation.
Évolution : et si nous descendions du hasard ? Quand la biodiversité est abîmée par une crise écologique globale, comment et à quelle vitesse se répare-t-elle ? En répondant à cette question, le paléontologue Gilles Escarguel et ses collègues en posent une autre : la place du hasard dans l’histoire de la vie. La Terre, il y a 252 millions d’années environ. Les éruptions volcaniques qui éclatent en Sibérie et en Chine font basculer notre planète dans la troisième et plus importante des cinq “grandes crises d’extinction” qu’elle a connues. Quand cette crise dite du Permien-Trias se termine, plus de 90% des espèces se sont éteintes, notamment dans les océans. Et pourtant, nous sommes là. D’après une estimation publiée en 2011 par le Centre de la vie marine (un réseau scientifique international basé aux États-Unis), près de 8,7 millions d’espèces vivantes peupleraient la Terre aujourd’hui. Comment cette biodiversité, qui avait presque complètement disparu, s’est-elle reconstituée ? L’effet Lilliput, une explication séduisante A. B, C. D.
Les crises de la biodiversité Batistina fonce sur son orbite à plus de 100 000 km/h. Il est né de la collision de deux astéroïdes. C'est un gros bébé de 10 km de diamètre (la taille de la ville de Paris) pesant 1700 milliards de tonnes. L'impact l'a éjecté sur une orbite qui lui fait couper celle de la Terre. Les courbes d'évolution de la biodiversité au cours des temps géologiques L'étude de l'évolution de la biodiversité au cours des temps géologues a débuté au XIXème siècle [6] mais elle ne s'est vraiment développée que dans la deuxième moitié du XXème siècle [8] [9] [2][1]. L'accumulation d'informations sur la répartition des fossiles au cours du temps a permis de constituer des bases de données puis de réaliser des courbes de l'évolution du nombre de familles ou de genres au cours du temps. Les fossiles les plus anciens ont plus de risques d'avoir été détruits par le métamorphisme ou l'érosion. C'est en ayant à l'esprit toutes ces restrictions que l'on doit aborder les variations des courbes de la biodiversité.
Charles Darwin: de l’origine d’une théorie Il y a plus de cent cinquante ans, le célèbre naturaliste révolutionnait l’histoire de la vie en mettant sur pied les théories de l’évolution et de la sélection naturelle. À l’heure où les créationnistes regagnent du terrain, retour sur ses travaux essentiels. (Cet article a été publié dans CNRS Le journal, n° 227, décembre 2008.) La théorie de l’évolution des espèces, échafaudée par le savant à la barbe blanche et sans cesse enrichie, complétée, complexifiée par des générations de chercheurs au prix d’un nombre incalculable de travaux sur le terrain et en laboratoire, paraît indétrônable. « La théorie de l’évolution au sens darwinien du terme est actuellement le meilleur cadre conceptuel que nous ayons à notre disposition pour comprendre rationnellement l’instabilité du vivant, pour penser un monde naturel essentiellement dynamique », commente Hervé Le Guyader, du laboratoire Évolution Paris Seine1. Les grands principes de l’évolution NATURAL HISTORY MUSEUM, London/ BRIDGEMAN IMAGES
Avant la chute de l’astéroïde qui a causé leur extinction, les espèces de din... Il y a 66 millions d’années, dans la péninsule du Yucatán au Mexique s’écrase un astéroïde d’environ 12 kilomètres de diamètre. Cet impact provoque une explosion dont on a peine à imaginer l’ampleur : l’équivalent de la puissance de plusieurs milliards fois celle de la bombe atomique larguée à Hiroshima. La plupart des animaux du continent américain sont tués immédiatement. Nous nous sommes intéressés à six familles de dinosaures, les plus représentatives et les plus diversifiées de la période du Crétacé, notamment ces 40 derniers millions d’années. Notre but était de déterminer à quel rythme ces familles se diversifiaient (formation d’espèce) ou s’éteignaient (disparition d’espèces). 1 600 fossiles analysés Pendant cinq ans, nous avons compilé toutes les informations connues sur ces familles afin de tenter de déterminer combien et quelles espèces comptaient chaque groupe. Pour estimer les taux de spéciation et d’extinction, plusieurs biais ont dû être pris en compte.
Sélection naturelle : mécanismes et exemples concrets | Projet Pangolin Votre esprit ne s’est-il jamais enthousiasmé à la vue d’un aigle chassant sa proie, ou bien d’une girafe dont la longueur du cou semble étrangement adaptée à la hauteur des arbres ? Si tel est le cas, alors vous êtes en droit de vous demander comment ces merveilles de la nature sont arrivées jusqu’à nos yeux. Une partie de la réponse réside dans la sélection naturelle. Afin de répondre ensemble à cette question, je vous propose de commencer par Enfin, nous aborderons les quelques controverses ayant marquées l'histoire de cette théorie de la sélection naturelle. Qu’est-ce-que l’évolution ? En biologie, l'évolution désigne le changement des caractéristiques d'une espèce donnée sur plusieurs générations, comme la forme du bec chez les oiseaux ou bien la formation des membres chez les tétrapodes par exemple, et repose sur de multiples processus (évolutifs). L’histoire d’une théorie, la sélection naturelle Tout commence à l'Antiquité La sélection naturelle aux temps modernes La théorie Lamarckienne
Communiqué de presse: Le dangereux déclin de la nature : Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère | IPBES Plateforme intergouvernementale sur la biodiversité et les services écosystémiques (IPBES en anglais) Communiqué de presse (Click here for the text in Engish) Résumé à l’intention des décideurs, photos, vidéos et autres ressources médiatiques : bit.ly/IPBESReport Le lancement dans les médias par webdiffusion en direct depuis # IPBES7 (Paris, France) : bit.ly/IPBESWebcast commencera à 13 heures. (Heure de Paris - HAEC / 7 heures (États-Unis, HAE) / midi (Londres - Heure d’été) Pour les interviews : media@ipbes.net En français +33 6 25 20 02 81 ou en anglais + 1-416-878-8712 ou + 1-415-290-5516 ou + 49-176-2538-2223. Après le 7 mai : +49-152-3830-0667 Le dangereux déclin de la nature :Un taux d’extinction des espèces « sans précédent » et qui s’accélère La réponse mondiale actuelle est insuffisante ;Des « changements transformateurs» sont nécessaires pour restaurer et protéger la nature Les intérêts particuliers doivent être dépassés pour le bien de tous Notes à l'attention des journalistes :
Les mutations de la théorie de l’évolution | Pour la Science « Rien n’a de sens en biologie, si ce n’est à la lumière de l’évolution », en version originale : Nothing in Biology Makes Sense Except in the Light of Evolution. C’est par cet essai au titre devenu célèbre qu’en 1973, le généticien américain Theodosius Dobzhansky, un des fondateurs de la théorie synthétique de l’évolution, a répondu aux attaques créationnistes de l’époque. Plus de quarante ans plus tard, cette phrase est plus que jamais d’actualité. Comme la génétique, la théorie de l’évolution a envahi toutes les disciplines de la biologie, des plus anciennes, comme la classification, aux plus récentes, comme la génomique; décrypter un génome ne peut se faire que par les outils issus de la biologie évolutive. Notre vision de la théorie de l’évolution, cependant, a elle-même bien évolué ces dernières décennies, et Dobzhansky serait sans doute surpris. Comment classer le vivant ? Joindre la génétique à la théorie de l’évolution Elle reposait sur deux données essentielles. Un lego géant
La Nature : une histoire fragile - L'Esprit Sorcier - Dossier #15 Regardez l’émission qui accompagne ce dossier : Surpêche, on arrête le poisson ? Retrouvez toutes nos vidéos sur la chaîne Youtube de l’Esprit Sorcier Suivez-nous sur Facebook et Twitter Soutenez-nous sur Tipeee ! Un dossier préparé parEstelle Villemin Rédaction en chef Frédéric Courant Direction artistique et technique Pascal Léonard Direction de productionJoël Guillemet Assistante de réalisationAnaïs Van Ditzhuyzen Assistant de productionPatrick Berger Documentaliste Laurence Lebon Montage/Prise de vueTimothée Coignus VoixValérie GuerlainJean-Baptiste Puech MixageAlexis Courant Relation presseNathalie BôGraphisme et animations Christophe Pernoud – BROTHERMAN Productions Web design Olivier Hamon – VO Productions Antoine Chérel – ATALANTA Intégration Florent Chevallier Remerciements Sébastien Steyer, paléontologue, CNRS Paris Jean Le Loeuff, paléontologue, directeur du Musée des Dinosaures à Espéraza Guillaume Lecointre, chercheur systématicien, Professeur du Muséum national d’Histoire naturelle
L’épigénétique est un modulateur clé de l’évolution | Pour la Science Comment définiriez-vous l’épigénétique aujourd’hui ? Edith Heard : La définition sur laquelle repose mon travail est celle issue des travaux du Britannique Robin Holliday et de l’Américain Arthur Riggs menés dans les années 1970 : l’épigénétique est l’ensemble des changements d’expression des gènes qui sont transmissibles au cours des divisions cellulaires ou à travers les générations et qui n’impliquent pas de changement de la séquence d’ADN. Mais la définition de Conrad Waddington revient en force depuis une vingtaine d’années. Vincent Colot : Oui, la définition de Waddington est prévalente de nos jours : pour faire court, elle englobe tous les processus de régulation de l’expression des gènes, soit dans un cadre développemental, soit en réponse à des signaux de l’environnement externe. Connaît-on beaucoup de mécanismes épigénétiques ? Edith Heard : En plus des mécanismes liés à la chromatine, il existe de nombreuses autres stratégies que les chercheurs commencent à disséquer.
Finalement, c'est la collision d'un astéroïde avec la Terre qui aurait mis fi... On pense généralement que la disparition des dinosaures et d'autres espèces, il y a 66 millions d'années, est le produit combiné d'un changement climatique produit par la chute d'un astéroïde au Yucatan et des éruptions volcaniques colossales en Inde. Une nouvelle étude soutient la thèse que seul l'astéroïde est responsable et que, au contraire, les volcans ont favorisé la résilience de la biosphère durement impactée. Cela fait presque 40 ans que Walter Alvarez, alors un jeune géologue fraîchement émoulu de l'université de Berkeley, a amorcé une révolution dans les sciences de la Terre en arpentant vers le milieu des années 1970 la région de Gubbio, une ville italienne. Il fait alors la découverte d'une étrange strate argileuse sombre marquant la disparition subite du plancton marin, pourvoyeur en carbonates, précisément à la fin du Crétacé et au début de l'ère tertiaire. Un astéroïde tueur de dinosaures ? Des volcans tueurs de dinosaures ? Ce qu'il faut retenir L’enquête continue