La responsabilité sociale de l’entreprise mise à l’épreuve - Xavier de la Vega, article Travail En avril 2005, un bâtiment de neuf étages abritant les ateliers de Spectrum, une usine textile du Bangladesh, s’effondrait sur ses ouvriers. L’accident se soldait par 64 victimes et plusieurs dizaines de blessés parmi les employés de ce sous-traitant d’enseignes occidentales comme Zara ou Carrefour. En assumant, quatre ans plus tard, une part substantielle des indemnisations dues aux victimes du sinistre, ces enseignes faisaient une belle démonstration de la responsabilité sociale des entreprises (RSE). À première vue en tout cas. Pauline Barraud de Lagerie raconte en effet une histoire un peu plus complexe que le suggère cet honorable dénouement. Comment, alors que rien ne les y obligeait d’un strict point de vue légal, des firmes globales en sont venues à mettre la main au porte-monnaie ? • Il faut d’abord que, en l’absence de procédures juridiques établies, un « entrepreneur de morale » se charge d’imputer une responsabilité aux donneurs d’ordre.
RSE: huit pratiques américaines innovantes La responsabilité sociale des entreprises (RSE) n'est pas obligatoire aux Etats-Unis. Mais les attentes du public et des consommateurs sont de plus en plus grandes. Les entreprises s'astreignent à émettre un rapport très explicite leurs initiatives. Le point sur huit projets innovants en la matière. 1. TOMS redonne la vue Après le succès de sa campagne "One for One", qui lui avait permis de donner plus d'un million de chaussures à des enfants dans 20 pays du monde, l'entreprise de chaussures TOMS remet ça. 2. Les concours permettant aux consommateurs de choisir le projet dans lequel une entreprise va investir son argent se multiplient. 3. Pour venir en aide aux 13 millions de personnes qui souffrent de la famine dans la Corne de l'Afrique et donner un coup de fouet aux revenus des fermiers en Ethiopie, PepsiCo a décidé de se lancer... dans le pois chiche, un produit à forte valeur nutritionnelle. 4. 5. 6. 7. 8. gDiapers vend des couches biodégradables
RSE RSO Responsabilité Sociétale La valeur partagée, un nouveau concept de Michael Porter Michael Porter, professeur de management à Harvard, voudrait que les entreprises prennent en main le management de leur responsabilité sociale, avec un nouveau concept : la shared value (valeur partagée). La RSE, une contrainte pour les entreprises Pour les libéraux purs et durs, la responsabilité sociale de l'entreprise (RSE) reste une obligation imposée par l'extérieur : la société civile, les médias, les dirigeants politiques. Michael Porter, professeur de management à Harvard et l'un des consultants les plus influents des Etats-Unis, si ce n'est du monde, avait montré il y a quelques années comment une grande firme pouvait intégrer cette RSE à sa stratégie[1]. Porter constate que le capitalisme est en crise, et que les entreprises sont perçues par beaucoup comme des entités égoïstes prospérant aux dépens de leur environnement naturel et humain. Intégrer la responsabilité sociale de l'entreprise à sa stratégie Le gourou de Harvard ne renie pas ses convictions. En savoir plus Marc Mousli
Responsabilité sociale des entreprises (RSE) - Entreprises durables et reponsables - Entreprises et industrie Corporate social responsibility (CSR) refers to companies taking responsibility for their impact on society. As evidence suggests, CSR is increasingly important to the competitiveness of enterprises. It can bring benefits in terms of risk management, cost savings, access to capital, customer relationships, human resource management, and innovation capacity. European Commission Strategy CSR is defined by the European Commission as "the responsibility of enterprises for their impacts on society" (COM (2011) 681 ). The Commission’s CSR agenda for action is: A detailed table showing progress in implementation of this agenda is available here
Qu’est-ce qu’un “intranet social” ou un “intranet 2.0″ Résumé : l’intranet 2.0 ou intranet social, tout le monde en parle tout en se demandant à quoi cela peut ressembler. Entre le mythe qui veut que demain l’intranet disparaisse au profit d’un réseau social et les titulaires habituels de la responsabilité de l’intranet qui sont mal à l’aise dès qu’on sort d’une logique purement descendante, les débats idéologiques et fonctionnels ont de beaux jours devant eux. L’intranet social n’est pas tant la prise du pouvoir du réseau social qu’une socialisation des grands piliers de l’intranet traditionnel : information, personnes, outils métiers. Ca n’est pas tant l’adjonction de nouveaux outils que la généralisation de nouveaux services, de fonctionnalités à toutes ses composantes. Dans le paragraphe précédent je parlais de “couche sociale”, ce qui signifie qu’il est déjà clair que la dimension dite 2.0 est bel et bien une nouvelle dimension de l’intranet et non pas une bulle isolée du reste. La socialisation de l’information Le “non outil” Google+
Votre projet entreprise 2.0 est confié à une fonction centrale ? Evitez les pièges ! Un projet entreprise 2.0 (ou peu importe le nom que vous lui donnez) peut être porté par une multitude de personnes ou de services différents selon l’entreprise concernée. Equipe mixte dédiée (solution qui a en général ma préférence), DRH, Dircom’, DSI…C’est un sujet auquel il faut idéalement penser en amont mais il se peut également que quelqu’un prenne le leadership sur le sujet et lance la machine auquel cas il faut bien faire avec l’existant. En fait il n’y a pas de solution miracle absolue, mais selon celle qui est mise en œuvre il y a parfois des pièges à éviter. Pour résumer la chose en une ligne : les professionnels du B2E peinent à faire du E2E. Prenons l’exemple d’un projet piloté par la dircom ou la DRH. Ces départements ont vocation à faire du vertical et c’est nécessaire. Tout va donc pour le mieux…jusqu’au jour où cela bloque. Est-ce grave ? Que faire alors : 1°) S’occuper de la “partie haute” du schéma et le faire bien. Google+
Le réseau social n’est pas (qu’) un outil de communication d’entreprise Résumé : le réseau social est un fantastique outil de communication et c’est à ce titre que beaucoup d’entreprises essaient de lui trouver une place dans le paysage de leur intranet. Ce qui n’est pas sans semer une certaine confusion car le RSE n’est pas un outil de communication au sens « corporate » du terme, ne vise pas le même type d’intéraction ni les mêmes acteurs. Au final, les directions de la communication sont hésitantes et mal à l’aise entre le potentiel de l’outil d’une part et leurs enjeux qui ne peuvent faire l’objet de certains compromis d’autre part. La solution passe par une compréhension de la manière dont articuler la sphère du « user generated content » et celle du message d’entreprise car si mélanger les deux est source de confusion voire d’inefficacité, combiner peut permettre des synergies intéressantes au sein de ce qui sera l’intranet 2.0 qui adresse sans compromis les besoin de toutes les parties prenantes. Mettons quelques choses au clair avant tout : Google+
La responsabilité sociale et sociétale des entreprises : un enjeu majeur du 21ème siècle Par : Marc Dupuis Léna Quer-Riclet William Bourdon Yann Queinnec Les crises que nous connaissons, sous leurs multiples aspects, financiers, économiques, sociaux et écologiques, mettent en lumière la responsabilité des entreprises dans nos sociétés, bousculant ainsi l'un des dogmes néolibéraux résumé par la célèbre formule de Milton Friedman (1970) « La responsabilité des entreprises est de faire du profit pour rémunérer ses actionnaires ». Issue du concept d'origine anglo-saxonne de Corporate Social Responsibility, la RSE renvoie non seulement au rôle de l'entreprise à l'égard de ses parties prenantes directes (salariés, actionnaires, fournisseurs, clients) mais également à sa responsabilité à l'égard de la société dans son ensemble (environnement, territoires, consommateurs, santé publique). La RSE est censée traduire les principes de développement durable dans la stratégie d'entreprise. 1 - D'où vient la RSE ? 1.1 - Un concept d'origine américaine d'inspiration religieuse et paternaliste
Web 2.0 et responsabilité sociale des entreprises La responsabilité sociale des organisations (RSO) qu'on appelle plus communément responsabilité sociale des entreprises (RSE) même si elle concerne tous types d'établissements, a désormais sa norme qualité, l'ISO 26 000. On lit dans l'excellent dossier sur la RSE publié sur Novethic que cette norme a été élaborée avec la participation de 500 experts de 90 pays. Il s'agit d'une norme mondiale, non contraignante et non certifiable. Dans la norme ISO 26 000, la RSE est définie comme la « responsabilité d'une organisation vis-à-vis des impacts de ses décisions et activités sur la société et sur l'environnement, se traduisant par un comportement éthique et transparent qui contribue au développement durable, à la santé et au bien-être de la société, prend en compte les attentes des parties prenantes, respecte les lois en vigueur, qui est en accord avec les normes internationales de comportement et qui est intégré dans l'ensemble de l'organisation et mis en oeuvre dans ses relations » (1).
Retour d’expérience RSE dans 20 grandes entreprises françaises Le CCM Benchmark vient de publier une étude de 160 pages sur les Intranets et RSE des grandes entreprises (de Alcatel Lucent en passant par BNP Paribas, l’IRD, Aéroport de Paris ou Kiloutou…), une vingtaine au total. Je ne vais pas reprendre ici l’ensemble de l’étude (qui est riche en tableaux et graphiques en tout genre), mais me concentrer sur la partie consacrée aux réseaux sociaux d’entreprise (RSE), même si une fois n’est pas coutume, c’est plus de l’outil que je vais parler que des usages. Notez que si le sujet intranet/RSE vous intéresse le CCM Benchmark organise une conférence sur ce thème (celle de l’année dernière était plutôt de bonne facture) le 7 juin prochain. Cette étude a été menée de janvier à mars 2012 auprès de 20 entreprises. Même si l’étude est principalement centrée sur les intranets, on trouve tout de même des informations intéressante sur les RSE ou sur d’autres outils comme la vidéo. Mais revenons à notre sujet les RSE dans l’entreprise.
L’entreprise 2.0 est-elle intouchable ? Ca fait un bout de temps que j’ai cette idée d’article en tête, du coup l’ami Franck La pinta a déjà fait le parallèle pour la génération Y (ce qui réduit cet article, Franck ayant déjà utilisé une partie des idées prévues). Avec le festival de Cannes, c’est le moment où jamais, sinon après il sera trop tard, déjà que Bertrand Duperrin m’avait comparé à Jean Dujardin. Donc on poursuit sur la filière cinéma, après celle de l’élection présidentielle et l’entreprise 2.0. D’ailleurs je ferai peut-être un truc pour les législatives. Voici quelques leçons à tirer entre votre projet d’entreprise 2.0 et le film intouchable. Deux mondes qui s’affrontent et qui se connaissent mais se croisent difficilement. Si dans ce cadre de deux cultures différentes qui vont se mélanger on retrouve l’évolution d’une entreprise, on va voir que dans la façon d’aborder cette évolution/transformation on va retrouver des réflexes identiques à ceux développer dans le film.