Médecine 2.0 Médecine 2.0 Dernier ajout le mercredi 5 mars 2014. "Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en être l’organisateur." Jean Cocteau (les mariés de la tour Eiffel) La Médecine 2.0 traduit l’idée d’une évolution majeure de la relation entre le médecin, le malade et la maladie. Comme ce nombre "2.0" le traduit en informatique, cette évolution est en rupture avec les précédentes (1.1, 1.2... 1.9, 1.9.1 etc.). Les points forts de cette révolution sont les suivants : • Les patients créent de la connaissance Les patients ont eu accès à une information médicale étendue grâce à Internet. Mais après avoir absorbé cette information sans savoir trop quoi en faire, ils créent une nouvelle forme de connaissance de leur maladie, fondée sur leurs échanges d’expériences ou de théories, tout à fait passionnants à défaut d’être scientifiques. • Les patients découvrent ou inventent de nouvelles maladies Les patients sont en train de créer sur internet de nouvelles maladies en comparant leurs symptômes.
La relation de soins, le pouvoir et le partage Au centre de tout acte de soin, il y a, au moins, une personne. Tout acte de soin est destiné à des individus, même s’il s’agit d’une mesure collective telles la vaccination ou le dépistage d’une maladie. Et l’élément moteur de l’acte de soin n’est pas la maladie, mais la relation qui s’établit entre la personne et les soignants, au sens le plus large du terme. La relation de soin est asymétrique : une personne a besoin d’un soin ou d’une mesure de prévention ; l’autre les délivre. Depuis cinquante ans, dans la plupart des pays industrialisés et parallèlement aux technologies, la réflexion sur l’image du médecin s’est développée, affinée. D’où vient que certains médecins sont paternalistes (voire sexistes) et d’autres non, d’un pays à un autre, d’une région à l’autre dans un même pays ? Être médecin, c’est avoir accès à des connaissances, des savoir-faire et des circuits de soins. Le soignant est facile à identifier : il est ouvert dans son approche, souple dans ses comportements.
Voix des patients Information Hospitalière - L'actualité médicale et hospitalière en ligne... La collection éditoriale - Les guides - Guides et fiches pratiques - Vos droits - Espace droits des usagers La charte de la personne hospitalisée constitue une actualisation de la charte du patient hospitalisé de 1995, rendue nécessaire par l’évolution des textes législatifs, notamment les lois du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé, du 6 août 2004 relative à la bioéthique, du 9 août 2004 relative à la politique de santé publique et du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie. Parmi les dispositions nouvelles les plus marquantes prises en compte par la charte, on peut retenir : le droit, pour la personne, d’accéder directement aux informations de santé la concernant, de refuser les traitements ou d’en demander l’interruption, de désigner une personne de confiance, de rédiger des directives anticipées pour faire connaître ses souhaits quant à sa fin de vie, etc. Un effort tout particulier a été porté sur l’accessibilité du document, tant pour les personnes étrangères que pour les personnes handicapées. Les documents