Ligue des communistes Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Ligue des communistes (1847-1852) fut la première organisation internationale dont les idées peuvent être considérées comme marxistes. La Ligue a été créée à l'origine comme Ligue des justes par des ouvriers allemands à Paris en 1836. La Ligue change de nom en 1847 et devient la Ligue des communistes. C'était au début un groupe s'approchant du socialisme utopique, proche des idées de Gracchus Babeuf et de Wilhelm Weitling. Devenue une organisation internationale (essentiellement européenne), la Ligue est rejointe en 1847 par Karl Marx et Friedrich Engels. Parmi ses adhérents figuraient : Johann Eccarius, Friedrich Engels, Ferdinand Freiligrath, Wilhelm Liebknecht, Karl Marx, Joseph Maximilian Moll, Karl Schapper, Wilhelm Wolff… En février 1848, la Ligue fait publier un Manifeste : le Manifeste du Parti communiste. La Révolution de Mars permet à des militants de la Ligue de rentrer d'exil, et de participer à la révolution en Allemagne.
Karl Marx Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Pour les articles homonymes, voir Marx. Karl Marx Philosophe occidental Époque contemporaine Karl Marx en 1875 Il est connu pour sa conception matérialiste de l'histoire, sa description des rouages du capitalisme, et pour son activité révolutionnaire au sein du mouvement ouvrier. Biographie[modifier | modifier le code] Maison natale à Trèves, devenue le musée Karl Marx. Études[modifier | modifier le code] Engagement[modifier | modifier le code] À Berlin, il appartient au cercle des « hégéliens de gauche », dénommés aussi « jeunes hégéliens » (avec Bruno Bauer et d'autres) qui cherchent à tirer des conclusions athées et révolutionnaires de la philosophie de Hegel. Le journal d'opposition Rheinische Zeitung[modifier | modifier le code] Au début de 1842, certains bourgeois libéraux de Rhénanie, en contact avec les hégéliens de gauche, créent à Cologne un journal d'opposition au clergé catholique, la Rheinische Zeitung (« Gazette rhénane »).
Georg Wilhelm Friedrich Hegel Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. G. W. F. Penseur allemand Époque Moderne Portrait de Hegel par Schlesinger (1831). Georg Wilhelm Friedrich Hegel, né le 27 août 1770 à Stuttgart et mort le 14 novembre 1831 à Berlin, est un philosophe allemand. Biographie[modifier | modifier le code] Maison natale de Hegel à Stuttgart (Eberhardstrasse 53) en 2006 Stuttgart 1770-1787[modifier | modifier le code] Georg Wilhelm Friedrich Hegel naît à Stuttgart le 27 août 1770 dans une famille protestante. Wilhelm fait ses études au Gymnasium de sa ville natale, où il est un écolier modèle. Tübingen 1788-1793[modifier | modifier le code] Vue de Tübingen et du Stift, le séminaire de théologie évangélique de l'université où étudia Hegel (2007) Hegel se destine à la théologie et entre à l'âge de dix-huit ans au séminaire de Tübingen (appelé Stift) pour entreprendre ses études universitaires. Puis, il s'inscrit à la faculté de théologie. Berne 1793-1797[modifier | modifier le code]
Conjuration des Égaux Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. La Conjuration des Égaux (1796) est une tentative de renversement du Directoire menée par Gracchus Babeuf avec ses camarades (les Égaux), dans un contexte d'exaspération sociale due à la vie chère. Les idées de la Conjuration[modifier | modifier le code] Gracchus Babeuf et ses amis dénoncent les privilègiés qui tirent profit de la Révolution. Les idées de la Conjuration sont en particulier exposées dans le « Manifeste des Égaux » (1796). Plusieurs quartiers de Paris apparaissent gagnés par les idées des Égaux, et les proches de Babeuf ne prennent plus la peine de dissimuler leur "activité séditieuse" aux yeux de la police. Buonarroti cite un projet de décret qui devait installer une république égalitaire. Les meneurs et le réseau de leurs agents[modifier | modifier le code] Arrestation des Égaux[modifier | modifier le code] La conjuration est dénoncée à la police par l'un de ses meneurs (Georges Grisel). Voir aussi[modifier | modifier le code]
Libéralisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le libéralisme est une doctrine de philosophie politique qui affirme la liberté comme principe politique suprême ainsi que son corollaire de responsabilité individuelle, et revendique la limitation du pouvoir du souverain. Le libéralisme repose sur l’idée que chaque être humain possède des droits fondamentaux naturels précédents toute association et qu'aucun pouvoir n'a le droit de violer. Le libéralisme prône la liberté d'expression des individus, dans le domaine économique, l'initiative privée, la libre concurrence et son corollaire l'économie de marché, et d'autre part, dans le domaine politique, des pouvoirs politiques encadrés par la loi librement débattue, un État de droit et des contre-pouvoirs. Les limites à fixer à l'action de l'État, ainsi que les modalités de l'action publique, notamment aux rôles respectifs de l'action administrative et de la loi, sont donc sujets à débat au sein même du libéralisme.
Emmanuel Kant Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Emmanuel Kant Philosophe occidental Époque moderne Biographie[modifier | modifier le code] Emmanuel Kant naît en 1724 à Königsberg en Prusse-Orientale (actuellement Kaliningrad en Russie) dans un milieu modeste : son père, d'origine écossaise, est sellier, et sa mère, décrite par Kant comme une femme très intelligente, est foncièrement piétiste. C'est là qu'il découvre Newton et la physique, preuve selon lui qu'une science a priori de la nature est possible (c’est-à-dire les mathématiques et la physique)[2]. En 1746, la mort de son père l’oblige à interrompre ses études pour donner des cours : il est engagé comme précepteur par des familles aisées et il accomplit cette tâche durant neuf ans. En 1755, il obtient une promotion universitaire et une habilitation grâce à une dissertation sur les principes premiers de la connaissance métaphysique. En 1781 paraît la première édition de la Critique de la raison pure.
Gracchus Babeuf Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Gracchus Babeuf François Noël Babeuf, connu sous le nom de Gracchus Babeuf, né le 23 novembre 1760 à Saint-Quentin et mort guillotiné à Vendôme le 27 mai 1797 (8 prairial an V), est un révolutionnaire français. Il forma la « conjuration des Égaux » contre le Directoire et fut exécuté. Sa doctrine, le « babouvisme », préfigure le communisme et l'anarchisme[1]. Premières années[modifier | modifier le code] Inspiré par la lecture de Rousseau, et constatant les conditions de vie très dures de l’immense majorité de la population, il développe des théories en faveur de l’égalité et de la collectivisation des terres. Débuts de la Révolution[modifier | modifier le code] Il se bat contre les impôts indirects, organise pétitions et réunions. Il lance son propre journal en octobre 1790, Le Correspondant picard, journal révolutionnaire fort avancé dans lequel il s’insurge contre le suffrage censitaire mis en place pour les élections de 1791.
Trotskisme Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Le trotskisme (l'orthographe trotskysme étant également utilisée) peut faire référence : aux idées de Léon Trotski (ou Trotsky), militant communiste révolutionnaire russe, dirigeant aux côtés de Lénine de la Révolution russe de 1917, exclu du Parti communiste de l'Union soviétique en 1927 et banni de l'URSS en 1929 après la victoire de Staline incarnant, selon lui, la bureaucratie russe parasitaire ;à une partie des courants se réclamant du communisme révolutionnaire et opposés au stalinisme, regroupés en 1938 au sein de la Quatrième Internationale. Les trotskystes, critiquent la dérive bureaucratique stalinienne. Idées générales[modifier | modifier le code] Les trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire, et des idées de Karl Marx, de Friedrich Engels, de Lénine, et bien sûr de Léon Trotski. Les organisations trotskistes se réclament du communisme révolutionnaire et veulent mettre fin au capitalisme.
Friedrich Nietzsche Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Friedrich Wilhelm Nietzsche Philosophe allemand Époque contemporaine Friedrich Wilhelm Nietzsche (prononcé en allemand [ˈfʁiːdʁɪç ˈvɪlhɛlm ˈniːt͡sʃə], souvent francisé en [nit͡ʃ]) est un philologue, philosophe et poète allemand né le à Röcken, en Saxe-Anhalt, et mort le à Weimar, en Allemagne. Peu reconnu de son vivant, son influence a été et demeure importante sur la philosophie contemporaine de tendance continentale, notamment l'existentialisme et la philosophie postmoderne ; mais Nietzsche a également suscité ces dernières années l'intérêt de philosophes analytiques, ou de langue anglaise, qui en soutiennent une lecture naturaliste remettant en cause une appropriation par la philosophie continentale jugée problématique[1]. Biographie[modifier | modifier le code] Professeur de philologie à l'université de Bâle dès l'âge de 24 ans, il obtient un congé en 1879 pour raison de santé. Présentation générale de son œuvre[modifier | modifier le code]
Anton Pannekoek Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Anton Pannekoek est un astronome, astrophysicien et militant marxiste néerlandais ( à Vaassen — à Wageningue). Il participa au développement du mouvement communiste aux Pays-Bas et en Allemagne et devint dans les années 1920 une figure du communisme de conseils opposé aux conceptions de Lénine. Biographie[modifier | modifier le code] Militant de l'aile gauche de la IIe Internationale, ses positions le rapprochent de Rosa Luxemburg. Opposant résolu à la Première Guerre mondiale, il rejoint dès 1919 la IIIe Internationale, dont il est exclu en 1921 en raison de ses positions de « communiste de gauche » et de son opposition à l'autoritarisme de Lénine. Conseilliste, il rejette le stalinisme dès son apparition, comprenant d'emblée que ce courant n'a plus de rapport avec le marxisme. En 1938 il publie Lénine comme philosophe sous le nom de John Harper. Quelques textes[modifier | modifier le code] À propos d'Anton Pannekoek
Cornelius Castoriadis Cornelius Castoriadis en 1990. Cornelius Castoriadis [kɔʁneljys kastɔʁjadis][1] (en grec moderne : Κορνήλιος Καστοριάδης [korˈneːlius kastoriˈaðis][2]), né le 11 mars 1922 à Constantinople et mort le 26 décembre 1997 à Paris 7e[3], est un philosophe, économiste et psychanalyste grec, fondateur avec Claude Lefort du groupe Socialisme ou barbarie. Il consacra une grande partie de sa réflexion à la notion d'autonomie, comme disposition à faire être du nouveau, projet de société visant l'autonomie individuelle et collective, soit une démocratie « radicale », qu'il opposait à l'hétéronomie, constitutive selon lui des sociétés religieuses et traditionnelles, ainsi que des régimes matérialistes productivistes industriels, capitalistes et communistes. Biographie[modifier | modifier le code] Jeunesse et formation[modifier | modifier le code] En 1948[4], il devient économiste à l'OCDE, poste qu'il occupe jusqu'en 1970[14]. Socialisme ou barbarie (1949-1967)[modifier | modifier le code]