Les Communautés de Pratique, une nouvelle étape dans la gestion des connaissances Introduction La bonne santé d’une entreprise repose en grande partie sur ses ressources humaines. Elles en font la force, la réactivité et le dynamisme. Après avoir rappelé quelques fondamentaux liés à la gestion des connaissances, nous évaluerons la mise en place d’une communauté de pratique au sein d’une entreprise et l’impact du système d’information et des nouvelles technologies sur son développement. Première partie Pré – requis Vaste débat que de tenter de définir ce qu’est la connaissance ! Premier constat, il ne faut pas limiter la connaissance à une donnée explicite, stockable…la connaissance est aussi quelque chose de dynamique, perpétuellement réinventée On appelle « connaissance explicite (ou tangible) » les connaissances contenues dans les bases de données ou dans les documents papiers et numériques. On appelle « connaissance tacite (ou intangibles) » les savoir-faire et les compétences de l’ensemble du personnel (capital immatériel). Deuxième partie 1. Elle doit permettre : 2.
L'EBG sort la neuvième édition de l'ouvrage 'Internet Marketing' L'Electronic Business Group (EBG) vient de publier son ouvrage "Internet Marketing 2013". Pour la neuvième année consécutive, l'association d'entreprises consacrée aux médias et à l'Internet vend ce livre (62 euros) aux professionnels du marketing et aux étudiants. "Internet Marketing 2013" détaille les meilleures pratiques des agences, annonceurs et prestataires concernant le marketing digital. "La vocation de cet ouvrage est de former mais aussi d'inspirer les annonceurs et les agences sur tout ce qui se fait dans le domaine du digital. "Internet Marketing 2013" comprend neuf rubriques : Campagnes, Stratégies, Diffusion, Conversation, Multi-écran, E-commerce, RH, Perspective, et Annuaire. Cette année, l'EBG propose aussi une version numérisée d'"Internet Marketing 2013" via une appli iPad, enrichie avec des vidéos. L'édition "Internet marketing 2013" est publiée à 9 000 exemplaires.
Communautés de pratique : un partage des connaissances idéal La compétitivité d'une enteprise dépend directement de la qualité des connaissances auxquelles ses employés ont accès : être mieux informé que la concurrence est un objectif majeur pour chaque firme. Ce qui explique le succès des outils de partage des connaissances - ou KM. Pour Etienne Wenger cependant - l'un des gourous du collaboratif -, les managers ont une idée bien trop restrictive du partage des connaissances, qui se cantonne souvent à des bibliothèques statiques, des répertoires de documents écrits. Pourtant, "ce sont les savoirs dynamiques qui font la différence - explique posément E.Wenger dans une article de Systems Thinker. Un mystérieux lieu d'échange Ces acteurs échangent leurs savoirs - sans même que l'entreprise en soit consciente - au sein de "communautés de pratique". Mais quels sont donc ces lieux importants qui se constituent sans que la hiérarchie n'en sache rien ? Autant de raison de leur offrir de bonnes conditions d'épanouissement.
Communauté de pratique Qualité: à finaliserDifficulté: intermédiaire 1 Définitions Dans son ouvrage La théorie des communautés de pratique (2005), Wenger développe le concept de communauté de pratique comme un groupe de personnes qui travaillent ensemble et qui sont en fait conduits à inventer constamment des solutions locales aux problèmes rencontrés dans leurs pratiques professionnelles. Après un certain temps et au fur et à mesure que ces personnes partagent leurs connaissances, leurs expertises, ils apprennent ensemble. Cet apprentissage collectif informel produit des pratiques sociales qui reflètent à la fois l’évolution de la résolution des problèmes et les relations interpersonnelles qui s’ensuivent. De plus, elles contribuent également à créer des mots de vocabulaire nécessaires à l’accomplissement de tâches. Nous avons vu que l’approche des communautés de pratique développée par Wenger (2005) se place en ligne droite de la notion de « pratiques collectives ». 2 Un parallèle 7 Références
Justine Sacco, ou les infortunes de la vertu en ligne Sacco et vendetta (numérique): peut-être, ces dernières heures, avez-vous entendu parler de l'affaire Justine Sacco, cette consultante en communication clouée au pilori virtuel (et depuis licenciée) pour un tweet plus que déplacé sur l'Afrique, où elle disait, juste avant d'embarquer sur un avion, «En route pour l'Afrique. J'espère que je ne vais pas choper le sida. Je blague, je suis blanche!». Sur son blog, le sociologue des réseaux Antonio Casilli propose, sous le titre sadien «Justine ou les infortunes de la vertu», une analyse intéressante de cet évènement dont il estime qu'il révèle «le sens hypertrophié de la justice» à l'oeuvre sur Internet: «Nous sommes incités à participer en ligne parce "quelqu'un a tort sur Internet", pour citer le célèbre dessin de xkcd, et par le désir de prouver que nous avons raison. «Je ne pense pas que Justine soit "une personne horrible qui mérite d'être punie". Jean-Marie Pottier Partagez cet article
Le R.O.I. de l’intelligence collective enfin démontré Alexis Nicolas se définit comme un “manager 2.0.” Son rôle est d’activer au sein de BNP Paribas une organisation en réseau afin d’améliorer le capital social de l’entreprise. J’ai rencontré Alexis lors de ma dernière conférence à l’IGS. Le 30 janvier 2013, Alexis a publié un article dans Le Cercle – Les Échos qui est très éclairant et que je vous invite à lire : Voici un petit résumé de cet article (avec quelques copier-coller !) Le résumé de l’article ! Chacune à leur manière, toutes les entreprises veulent réduire le coût du travail. L’approche classique prône une recherche d’utilisation des ressources à 100 %. L’hypothèse prise par l’approche classique est que l’augmentation du pourcentage d’utilisation des ressources diminuera le coût relatif de réalisation de services ou de produits. L’impasse sur le coût des délais ! A la recherche d’un point d’équilibre !
Les communautés de pratique | learn-on-line.be - Les communautés de pratique - Ressources_Formateurs - Formateurs Si les communautés ne sont pas neuves, les TIC en facilitent le développement. "Les communautés de pratique sont des groupes de personnes qui partagent un intérêt ou une passion pour quelque chose qu’elles font et qu’elles apprennent à améliorer grâce à des interactions régulières" (Wenger, 1998). En bref, on a une communauté de pratique lorsque : un domaine d'intérêt commun est défini il y a des interactions un répertoire de ressources est construit Les communautés de pratique constituent un instrument efficace de formation continue. Construire une communauté d'apprentissage revêt également un grand intérêt dans le cadre d'une formation en ligne. Les activités qui peuvent être pratiquées au sein d'une communauté de pratique Plusieurs types d’activités sont envisageables au sein d’une même communauté. Toutes ces activités visent l’accessibilité au savoir. Un exemple de communauté de pratique très active : le site www.marmiton.org Construire une communauté
Communauté virtuelle 1 Qu’est-ce qu’une communauté, virtuelle ou non ? Le débat entourant le concept de « communauté » et son mode d’organisation se complexifie avec l’apport des technologies de la communication et de l’information. Wellmann (1996) démontre comment les gens, plutôt que de rencontrer leurs voisins dans des espaces publics comme à un café, utilisent le téléphone ou l'e-mail pour communiquer avec leurs proches. Ces technologies permettent ainsi de rester en contact avec ses amis sans que la proximité géographique soit nécessaire. Cette analyse de la perte de sens de l’espace public comme espace communautaire est aussi partagé par Oldenburg (1991). En effet, la dynamique des interactions avec les médias électroniques est différente de celle des interactions présentielles. Ce terme de « communauté » a pris de l’importance, particulièrement en Sciences de l’Education, pour l'intérêt porté aux communautés en tant que lieux, cadres de vie ou cadres de travail favorisant l’apprentissage. 4 Références
Eléments pour une sociologie des Social Justice Warriors - Une heure de peine... Vous avez sans doute entendu parler de Justine Sacco, cette spécialiste des relations publiques qui, suite à un tweet d'humour raciste, a fait l'objet d'une campagne de dénonciation sur Twitter, au point d'en perdre son emploi (). Ne vous en faites pas, je ne vais pas en profiter pour reprendre la question de l'humour : si vous ne voyez toujours pas ce qu'il y a de problématiques avec ces "blagues" qui ne font rire personne, je ne peux plus rien pour vous. Non, il y a d'autres choses à dire à propos de cette histoire qui, bon an mal an, n'est ni la première ni, certainement, la dernière. En fait, quand j'en ai eu vent, elle m'a immédiatement rappelé autre chose : les prises à partie contre les "voleurs de sexe" dans certains pays africains. Ceux-ci peuvent en effet nous fournir un cadre pour interpréter ce qui se pense lorsque Twitter, Facebook ou Tumblr s'enflamment. Qu'est-ce que cette histoire de voleurs de sexe ? Revenons à Justine Sacco. Mais poussons l'analyse plus loin.