La Russie va reconnaître que la bière est un alcool
Le gouvernement russe s’est récemment engagé dans une campagne de grande ampleur pour lutter contre la consommation d’alcool, qui atteint des niveaux problématiques dans le pays. Mais jusqu’à maintenant, la bière avait réussi à passer entre les mailles du filet de la réglementation, et pour cause. Elle était classée comme une denrée alimentaire et non comme une boisson alcoolisée, ce qui avait permis aux brasseurs d’éviter les nouvelles mesures du gouvernement pour lutter contre les excès des Russes. Mardi 22 février, un projet de loi soutenu par le Kremlin pour classer la bière comme de l’alcool a été approuvé en première lecture par la chambre basse du parlement russe. Une fois votée, cette loi imposera notamment des limites sur la vente de bière la nuit et interdira la vente de bière aux abords des écoles. La bière n’est pas la boisson alcoolisée préférée des Russes, mais elle est devenue un vrai problème pour une partie de la population, qui est plutôt habituée à boire de la vodka.
Un Monopoly communiste en Pologne
C’est «le jeu le plus ennuyeux du monde», selon le quotidien britannique The Daily Telegraph. S’inspirant du Monopoly, des Polonais viennent de créer un jeu de société «communiste» baptisé Kolejka («file d’attente»), dont le but est de réussir à acquérir une dizaine de produits dont du pain, du papier toilette, du café ou... des cartes de Bulgarie. Ceci, avec le risque de se faire devancer par des resquilleurs ou d’arriver au comptoir une fois les stocks épuisés... Le magazine allemand Der Spiegel, notamment, consacre un long article à ce jeu: «Pas d’avenues glamour en vente, ni de constructions d’hôtels par les joueurs, de loyers à encaisser ou de piles d’argent. [...] Le journal a interrogé Karel Madaj, qui a créé le jeu au sein de l’IPN, institut chargé de transmettre la mémoire de l’histoire polonaise sous le nazisme et le communisme: Carte «collègue de l'administration» Photo: le jeu de société Kolejka (Karol Madaj).
Le nouveau Facebook veut tuer le goût
Mark Zuckerberg veut vous faire partager. Il ne cherche pas vraiment à savoir si vous avez envie de partager. Le partage, dans l'esprit de Zuckerberg, est passé d'un acte affirmatif –cette vidéo était hilarante, je crois que je vais la liker– à quelque chose tenant davantage du principe existentiel et inconscient. J'ai regardé cette vidéo, donc elle sera partagée. Les changements techniques de Facebook, annoncés par Zuckerberg jeudi dernier lors d'une conférence destinée aux développeurs, semblent relativement francs du collier. Facebook vous offre un profil bien mieux conçu (cela s'appelle la Timeline, et elle est magnifique) et permet aux sites de mettre au point des applications «sociales» au sein de Facebook. Une vision du web radicale Mais c'est une façon de voir le Web bien plus radicale qui se cache derrière ces changements, et si Zuckerberg arrive à l'imposer, toutes nos vies numériques s'en verront à jamais modifiées. Un partage «sans friction» Pourquoi partagez-vous? Chuuut
Les messages cachés par Facebook
Le 15 novembre, à environ 23h45, j'ai laissé mon MacBook Air d'un mois à l'arrière d'un taxi new-yorkais. Réalisant rapidement mon erreur, j'ai paniqué: les mains tremblantes, j'ai appelé la Taxi and Limousine Commission, précisé la référence du taxi (j'avais un reçu) et noté les numéros des différents postes de police où ma cargaison pouvait avoir échoué (si jamais un bon samaritain l'avait rapporté). Ensuite, je me suis effondrée contre le mur d'un immeuble et j'ai pleuré. Évidemment, ce n'était qu'un ordinateur. Mais cette chose superficielle et dispendieuse contenait l'article que j'étais censée envoyer à un rédacteur en chef de Slate.com le lendemain matin. Et toutes mes notes dudit article pour lequel j’étais spécialement venue à New York. Le lendemain matin, je me suis gavée de café et j'ai réécrit l'article. Jusqu'à ce qu'aujourd'hui, un collègue de Slate envoie un mail collectif parlant des messages que Facebook cache dans un obscur dossier nommé «Autre». Elizabeth Weingarten
Combien de Mon Chéri faut-il manger pour être ivre?
Temps de lecture: 5 min Combien de Mon Chéri faut-il manger pour être ivre? La question peut paraître surprenante, mais plusieurs internautes se la sont déjà posée, notamment sur Twitter. «Les statistiques et des études poussées ont fait ressortir que l’absorption de deux petits Mon Chéri de rien du tout faisait apparaître 0.8 gramme d’alcool par litre dans le sang» peut-on également lire sur un forum Internet. Les chocolats Mon Chéri contiennent 13% d’une liqueur composée de «sirop de glucose, eau, alcool, sucre, arômes» comme on peut le lire sur l’emballage. «Le taux alcoolique des chocolats Mon Chéri est de 8ml/100g» Quel degré d’alcool pour la liqueur? En d’autres termes, il y a 8 ml d’alcool pur dans 100 grammes de Mon Chéri. La densité de l’éthanol (le nom de l’alcool pur) est d’environ 0,8. Degré d’alcool de la liqueur = (6,4 x 100) / 13 = 49,23 Une teneur qui en fait une liqueur plutôt forte (cela varie généralement entre 15° et 55°). La tolérance à l'alcool Alcool pur Le sucre
Vaclav Havel, les souvenirs de velours
Le nom de Vaclav Havel restera indissolublement lié à la «révolution de velours» qui a renversé le régime communiste en Tchécoslovaquie à la fin de 1989. Auteur de nombreuses pièces de théâtre interdites, cet intellectuel, qui ne voulait pas «être roi mais au mieux faiseur de rois», a opposé les principes humanistes à l’absurdité d’un système imposé par deux fois à son pays, en 1948 avec «le coup de Prague» et en 1968 avec la répression du «socialisme à visage humain». La Tchécoslovaquie –à l’époque le pays est uni, la séparation entre les Tchèques et les Slovaques n’interviendra que quelques années plus tard– a été prise dans la grande vague qui a submergé l’Europe sous domination soviétique à la fin des années 1980. A leurs risques et périls Elle n’a pas été aux avant-postes. A leur manière, les Tchèques et les Slovaques ont illustré les clichés qui leur sont souvent accolés: lenteur, tendance à la passivité mais aussi sens de la dérision et de l’humour. Rien ne peut l'arrêter
La femme moderne selon les magazines féminins
Temps de lecture: 5 min Pour un garçon, partir en vacances avec une fille implique deux choses: 1) supporter ses interminables séances de bronzage et 2) en profiter pour feuilleter les magazines féminins qui traînent sur le coin de sa serviette. Une lecture appréciée de la plupart des mâles, quoiqu'ils en disent: sous prétexte de se moquer de leurs traditionnels psycho-tests, c'est l'occasion de se rincer l'œil en douce (tous les mecs savent qu'il y a bien plus de demoiselles à poil dans Elle que dans n'importe quel FHM). Mais ça permet aussi de se mettre activement à la place d'une fille pendant quelques minutes. Et, là, franchement, quand on voit le nombre d'injonctions ultra-culpabilisantes auxquelles la gent féminine est soumise à longueur de pages, on la plaint. Ah, on nous murmure à l'oreillette que la presse féminine est simplement «frivole» et «pas prise de tête». La vie de la femme moderne n'est qu'un long orgasme En vrac: «Où faire l’amour? Vous êtes grosse et moche?
Le transfert manqué de Messi en Auvergne
Le double ballon d'or Lionel Messi transféré au FC Borne, un club de seconde division de District (l'équivalent de la 15e division). L'information semble aussi improbable que surprenante, mais une démarche a bel et bien été engagée en ce sens. Le président de ce petit club amateur de Haute-Loire a en effet envoyé au FC Barcelone une demande de transfert, comme le révèle La Montagne. Le Président du FC Borne, Cédric Enjolras, aura tenté d'aller jusqu'au bout de son rêve: voir Lionel Messi gambader sur les vertes pelouses de Distict auvergnate. Il y a quelques semaines, à l'issue d'une soirée entre amis, il s'est décidé à adresser au mythique club blaugrana une demande de transfert. Malheureusement pour lui, cette lettre n'est jamais parvenue au numéro 10 argentin. «Cédric Enjolras a écopé d'une suspension de six mois, dont trois avec sursis, de la part de la commission régionale restreinte de contrôle des changements de club». Quel montant faut-il débourser pour s'offrir Messi?