Énergie hydraulique L’hydroélectricité utilise l’énergie hydraulique, donc de l’eau, pour la transformer en électricité. Afin de capter le mouvement de l’eau et augmenter sa puissance, on a recours à des barrages qui régulent et stockent l’énergie hydraulique. Le barrage n’est pas le seul élément d’une centrale électrique. Les avantages de l’énergie hydraulique L’énergie hydraulique, énergie inépuisable si elle est bien gérée, n’émet pas de gaz à effet de serre et ne produit aucun déchet toxique. Les inconvénients de l’énergie hydraulique La conversion de l’énergie hydraulique a cependant un coût important en terme économique : construction d’usines hydroélectriques, barrages, irrigations des fleuves...
La première source d’électricité en Bretagne est hydraulique L'hydroélectricité utilise la force de l'eau - qu'elle soit douce ou marine - pour produire de l'énergie. Bien qu'il y ait peu d'installations de ce type en Bretagne, elles produisent aujourd'hui presque la moitié de l'électricité régionale ! L'essentiel vient de l'usine marémotrice située à l'embouchure de la Rance entre Dinard et Saint-Malo, un ouvrage unique au monde à cette échelle. Parce qu'elle utilise la force des marées, elle appartient aussi à la famille des énergies renouvelables marines. Lorsqu'elle est produite par l'eau des rivières, cette l'hydroélectricité est renouvelable et disponible de façon quasiment continue au cours de l'année, au rythme des saisons (sauf en cas de baisse importante du niveau de l'eau des rivières en été). La production de l'usine marémotrice, parce qu'elle est soumise au rythme des marées (2 fois par jour), est parfaitement prévisible. C'est de la mer que la Bretagne tire l'essentiel de son énergie hydraulique
La France consomme de plus en plus d’énergies renouvelables La France s'alimente de plus en plus en électricité grâce aux énergies renouvelables. Avec une consommation en légère hausse par rapport à 2012 (+1,1%, suite à une année plus froide), le pays a pu compter sur ses barrages et autres éoliennes. Les énergies renouvelables connaissent ainsi une croissance importante, notamment l'hydraulique (+18,7%) faisant passer la part des énergies renouvelables à près d'un cinquième (18,6%) de la production totale française (550,9 térawatt-heure). A contrario, l'intérêt pour certains thermiques à combustible fossiles décroit. Ces quelques baisses n'ont pas suffi à enrayer la production totale qui s'inscrit en hausse par rapport à 2012 (+1,7%), permettant à la France de rester le plus gros exportateur d'électricité en Europe (47,2 TWh soit environ 8,5% de la production totale). L'Hexagone a toutefois augmenté ses importations d'électricité allemande, la compétitivité du charbon aidant (par rapport au gaz particulièrement).
Énergie hydraulique fonctionnement L’énergie hydraulique est produite par des centrales où l’on transforme la force de l’eau en électricité. Une centrale hydroélectrique est composée d’un barrage, d’un canal de dérivation et d’une usine. Son but est de récupérer l’énergie potentielle gravitationnelle (liée aux chutes d’eau) pour créer de l’énergie. Les avantages de l’hydroélectricité Energie non polluante et renouvelable, l’énergie hydraulique permet de produire et de stocker de l’électricité pour de très grandes agglomérations. L’hydraulique, une énergie renouvelable qui a un coût La conversion de l’énergie hydraulique a cependant un coût important en terme économique : construction d’usines hydroélectriques, barrages, irrigations des fleuves...
L’hydroélectricité en Bretagne La Bretagne possède 38 sites hydroélectriques. Fin 2011, leur production s’élevait à 31 GWh, soit 1 % de l’ensemble de l’électricité renouvelable dans la région. Cette part est faible en regard de son équivalent national qui atteint 9 %. Car la plupart des cours d’eau bretons sont petits ce qui les rend peu propices au développement de cette filière. Hormis 5 grosses installations qui représentent 81 % de la puissance cumulée (31 MW), le parc régional est surtout constitué d’installations de très petite puissance (c’est-à-dire inférieures à 1 MW). Le barrage de Guerlédan, avec 16 MW, est le plus important. En 10 ans, la production annuelle a baissé, notamment en raison d’un déficit hydraulique certaines années, et en particulier en 2011 année au cours de laquelle la production est près de trois fois inférieure à celle de 2000.
Énergie en France La consommation d'énergie finale (au niveau des consommateurs) de 2019 se répartissait comme suit par source d'énergie : L'électricité provenait en 2019 pour 69,9 % du nucléaire, pour 20,6 % de sources d'énergies renouvelables (production hydroélectrique : 10,8 %, éolien : 6,1 %, solaire : 2,1 %, bioénergies : 1,5 %) et pour 9 % de centrales thermiques fossiles (surtout gaz : 6,9 %). En 2019, la France se place au deuxième rang mondial des producteurs d'énergie nucléaire après les États-Unis et au premier rang pour la part du nucléaire dans la production d'électricité. Selon Eurostat, la part des énergies renouvelables dans la consommation finale d'énergie en France atteignait 16,6 % en 2018 (moyenne de l'Union européenne : 18,0 %). Les émissions de gaz à effet de serre (GES) dues à l'utilisation d'énergie représentaient 70,1 % des émissions totales de la France en 2018 ; elles ont baissé de 18,2 % entre 1990 et 2018. Vue d'ensemble[modifier | modifier le code] Total Direct Énergie
Énergie hydraulique avantages et inconvénients L’hydroélectricité utilise l’énergie hydraulique, donc de l’eau, pour la transformer en électricité. Pour réguler le débit de l’eau et faciliter l’utilisation de son énergie cinétique (lié au mouvement), on crée artificiellement des chutes d’eau avec la construction de barrages. L’énergie hydraulique est ensuite stockée et transformée dans une usine pour générer de l’électricité. Les avantages de l’énergie hydraulique L’énergie hydraulique, énergie inépuisable si elle est bien gérée, n’émet pas de gaz à effet de serre et ne produit aucun déchet toxique. Elle permet de stocker et produire de très grands volumes d’électricité et ainsi d’alimenter de nombreux foyers. Les inconvénients de l’énergie hydraulique Bien que rentable sur le long terme, la construction de centrales hydroélectriques reste encore un investissement très important.
Usine marémotrice de la Rance Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire[modifier | modifier le code] Barrage de la Rance Autre vue du barrage L’idée de construire une usine marémotrice sur la Rance revient à Gérard Boisnoer, en 1921. Un premier chantier d’usine marémotrice commença à l’Aber-Wrac'h dans le Finistère en 1925 [2]. Les premières études visant à la conception d’une nouvelle usine marémotrice sur l’estuaire de la Rance remontent à 1943, par la Société d’étude pour l’utilisation des marées (SEUM). Construction[modifier | modifier le code] Les premiers travaux commencent en 1961. Les deux premières années, les travaux visent à créer une zone sèche où l’usine pourra être construite. Les travaux durent trois ans et s’achèvent en 1966. Description[modifier | modifier le code] Maquette de la coupe du barrage de la Rance Au total, l’usine a coûté à l’époque 620 millions de francs (ce qui correspond à environ 788 millions d’euros de 2010)[4]. Les turbines bulbes[modifier | modifier le code]
La part des énergies renouvelables dans la consommation énergétique en Europe En 2015, la part de l'énergie provenant de sources renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie a atteint 16,7% dans l'Union européenne (UE), selon des données publiées par Eurostat. C'est le double par rapport au niveau de 2004 (8,5%), première année pour laquelle les données sont disponibles. La part des énergies renouvelables dans la consommation finale brute d'énergie est l'un des indicateurs clés de la stratégie Europe 2020. Chaque État membre s'est fixé son propre objectif Europe 2020.
Énergie hydraulique : fonctionnement, intérêt, production Comment ça marche l'énergie hydraulique ? L'énergie hydraulique : l'Homme utilise l'eau douce comme énergie L'hydraulique : la première énergie renouvelable pour la production d'électricité Les impacts de l'hydraulique sur l'environnement L'hydraulique : une énergie renouvelable qui a de l'avenir Tous les dossiers Comprendre le changement climatiqueJe fais partie d'une Éco-École, et toi ? Passer un Noël écoloLes sites pollués sont parmi nous...Agis pour l’environnement, deviens écomobileTout comprendre sur le recyclage du papierPrépare ta rentrée et pense à l'écologieOrganiser un festival « vert », c’est possible ! Se bouger pour la planète : comment agir au collège et au lycée ? À quoi ressemblera la ville de demain ? Les jeunes et l'environnementLes sols : pourquoi et comment les protéger ? La qualité de l'air que nous respironsL'éco-mobilité : une nouvelle façon de se déplacerJ'ai testé : le service civiqueComment ça marche l'énergie éolienne ? Le site www.eco-ecole.org Images à télécharger
En Normandie, une route solaire au banc d’essai Ségolène Royal a inauguré, jeudi, un tronçon routier recouvert de panneaux photovoltaïques. Un projet sans précédent au monde par sa taille. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Pierre Le Hir Après l’autoroute du soleil, voici la route solaire. Un tronçon long de 1 km, sur une voie départementale desservant la petite commune normande de Tourouvre-au-Perche (3 400 habitants), dans l’Orne, dont la chaussée a été recouverte de dalles photovoltaïques. L’idée de déployer des panneaux solaires sur le réseau routier, afin de produire de l’électricité sans empiéter sur les surfaces agricoles ou les espaces naturels, n’est pas neuve. Le concept a changé d’échelle, avec le projet Wattway porté par l’entreprise de travaux publics Colas (groupe Bouygues) et l’Institut national de l’énergie solaire (INES) qui associe le Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) et l’université de Savoie. Lire aussi : Bouygues prend la « route du soleil » pour produire de l’électricité