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Animation : La dette publique [ATTAC]

Animation : La dette publique [ATTAC]
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La "loi Pompidou, Giscard, Rothschild" votée en 1973 empêcherait l'Etat de battre monnaie La rumeur fantaisiste est partie de l'extrême droite. Elle séduit la gauche radicale. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Alain Beitone, professeur de Sciences économiques et sociales Lycée Thiers Marseille La rumeur enfle depuis quelques semaines, sur internet, dans les médias, dans les déclarations de leaders politiques : la source de tous nos maux économiques serait la "loi de 1973". C'est l'extrême droite qui est à l'origine du mouvement. Dans ce courant politique, la lourde insistance sur les fonctions jadis exercées par G. Curieusement, la dénonciation de la "loi de 1973" fait aussi florès au sein de la gauche radicale. Le fait que la loi de 1973 ait été abrogée en 1994 ne conduit apparemment pas ces innombrables blogueurs et autres auteurs de tracts à se poser la moindre question. Par ailleurs, la loi de 1973 ne fait que confirmer la possibilité ancienne pour le Trésor d'obtenir des avances auprès de la Banque de France dans le cadre d'une convention approuvée par le parlement.

Dette : 5000 ans d’histoire. Entretien avec David Graeber David Graeber (l’un des intellectuels les plus influents selon le New York Times) est anthropologue et initiateur du mouvement Occupy Wall Street Radio Grenouille l’a reçu le temps d’un entretien exceptionnel d’une heure à propos de l’ouvrage déjà culte aux USA (100 000 ex vendus), Dette : 5000 ans d’histoire qui vient tout juste d’être publié en France aux éditions « Les liens qui libèrent ». L’auteur propose une grande fresque, à la fois érudite, radicale et passionnante sur les origines de la monnaie, le mythe du troc, la manière dont le marché se construit avec l’appui de la force militaire, et le rôle de la dette, dans tout cela, comme système de pouvoir, poids moral, etc. ; fresque qui se termine par un plaidoyer pour l’abolition de toutes les dettes, publique comme privée. Entretien avec David Graeber par Emmanuel Moreira

Faut-il vraiment payer toute la dette ?, par Jean Gadrey (Le Monde diplomatique, octobre 2014) Mission accomplie. Depuis l’automne 2011, une centaine de comités locaux du Collectif pour un audit citoyen de la dette (CAC) (1) ont vu le jour un peu partout en France. Leur objectif ? Répondre au chœur des éditorialistes, des « experts » et de la majorité des dirigeants politiques enjoignant aux citoyens de se serrer la ceinture pour assumer le fardeau de la dette. Ils posent une question simple : faut-il vraiment payer la dette ? Ou, pour être précis : faut-il vraiment tout payer ? Au cours des deux premières années de mobilisation, le CAC s’était refusé à chiffrer la part illégitime de la dette publique, avec cet argument : avant de mesurer la dette, il vaut mieux en comprendre la genèse. A en croire le discours dominant, l’envol de la dette s’expliquerait avant tout par la croissance excessive des dépenses d’un Etat « obèse ». Les auteurs de l’étude du CAC ont adopté une convention prudente. Quel est le destin de cette dette ?

Analyse des réflexions de Monsieur Beitone sur la prétendue rumeur d'extrême droite à propos de la loi de 1973 Un professeur de Marseille, un certain Monsieur Beitone, vient d'écrire un article dans Le Monde qui dénonce "une rumeur d'extrême droite" incriminant la loi "Pompidou-Rothschild" de 1973 dans la crise de la dette publique. Décidément, l'anathème "fasciste" et ses dérivés est une arme bien commode, et bien rodée, pour contrer la critique radicale de la création monétaire privée. Manifestement, cette calomnie va resservir dans les mois qui viennent. À se demander s'il n'y a pas un code secret entre les complices du racket, un code dans lequel "extrême droite" signifierait en réalité "ayant compris et dénonçant l'escroquerie monétaire des familles de banquiers privés". Ça expliquerait bien des malentendus. Je trouve qu'il ne vaut pas grand chose, mais j'ai pris une dizaine d'heures pour le démontrer, point par point. J'ai présenté la controverse dans un tableau à deux colonnes, pour bien mettre face à face chaque idée en présence. Au plaisir de vous lire. Étienne.

Gaël Giraud : La monnaie, ce sont les banques privées qui la créent ! 1/2 | Il faut le dire ! Les sommes qui circulent dans la sphère financière sont hallucinantes si on les met en regard des sommes qui circulent dans l’économie réelle. Moi, ce que je me demandais, en voyant les chiffres, c’est d’où ils venaient, les sous… L’addition des sommes ponctionnées sur l’économie réelle?? J’ai lu Illusion financière, un livre publié en 2012 par Gaël Giraud… Et là, je suis tombée de haut! Les sous, ils viennent peut-être de sommes ponctionnées sur la « vraie » économie, le fruit du travail des salariés, mais ils viennent surtout des banques privées qui créent des sous tout exprès pour que les investisseurs jouent au grand casino de la finance ! Vous me direz : « On s’en fiche, alors si les sous ne viennent pas de notre spoliation et que les financiers jouent entre eux! Gaël Giraud est, je crois, un professeur très pédagogue sur ces questions. Gael_Giraud_ce_sont_les_banques_privees_qui…par pascale-fourier Il faut le dire… les interviews de Pascale Fourier Gaël Giraud, Thème: Monnaie !

Dette publique, un siècle de bras de fer, par Renaud Lambert (Le Monde diplomatique, mars 2015) Il fut un temps où les Etats se libéraient facilement du fardeau de la dette. Il suffisait par exemple aux rois de France d’exécuter leurs créanciers pour assainir leurs finances : une forme balbutiante, mais commune, de « restructuration » (1). Le droit international a privé les débiteurs d’une telle facilité. Il aggrave même leur situation en leur imposant le principe de continuité des engagements. Si les juristes se réfèrent à cette obligation par une formule latine — Pacta sunt servanda (« Les conventions doivent être respectées ») —, les traductions les plus diverses ont circulé au cours des dernières semaines. La dette hellénique dépasse les 320 milliards d’euros ; proportionnellement à la production de richesse, elle a bondi de 50 % depuis 2009. « Pas suffisamment stupides pour payer » Un jeune Grec sur deux est au chômage ; 30 % de la population vit sous le seuil de pauvreté ; 40 % a passé l’hiver sans chauffage. Une réduction de 90% pour l’Allemagne L’Argentine tient bon.

Le vrai scandale de la loi de 1973 La loi de 1973, parfois surnommée péjorativement « loi de Pompidou-Rotschild » fait depuis plusieurs années l’objet de discussions animées sur internet. Souvent considérée comme une loi scandaleuse au profit des banquiers, des recherches récentes et plus approfondies proposent une version plus nuancée de l’affaire. Mais, loin de couper court au débat, cette nouvelle péripétie met une nouvelle fois en évidence l’étrange mutisme des milieux politiques et des autorités monétaires sur le sujet. La loi du 3 janvier 1973 est à l’origine d’une refonte importante des statuts de la Banque de France. Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France Ou autrement dit, Bercy ne peut pas demander à la Banque de France de monétiser ses bons du trésor. Cette disposition soulève de vives critiques chez toute une frange d’économistes (notamment André-Jacques Holbecq), de citoyens comme Etienne Chouard (ainsi que moi-même Un pétard mouillé ? illustration

Capitalisme – Et si Marx avait raison? Et si Marx avait raison, après tout ? Avec l’effondrement de l’Union soviétique et la chute du Mur, le communisme a été jeté à la poubelle de l’histoire, et lui avec. Mais après la crise de 2008, on peut se demander si nous avons bien compris Marx. Son analyse du capitalisme du XIXe serait-elle plus pertinente aujourd’hui ? Aimer : J’aime chargement… «La dette neutralise le temps, matière première de tout changement politique ou social» Entretien de Maurizio Lazzarato conduit par Agnès Rousseau Vous dites que l’Homo debitor est la nouvelle figure de l’Homo economicus. Quelles sont les caractéristiques de ce « nouvel homme »? Maurizio Lazzarato: De nombreux services sociaux, comme la formation ou la santé, ont été transformés en assurance individuelle ou en crédit. Le droit à la formation ou au logement s’est transformé en droit au crédit… C’est une logique qui ne fonctionne que si l’économie est en expansion. En quoi cela fonde-t-il un nouveau rapport social, et un nouveau rapport au temps? J’ai repris l’hypothèse que développe Friedrich Nietzsche: le rapport social fondamental n’est pas l’échange économique ou l’échange symbolique, mais le rapport débiteur-créditeur. Une dette, ce n’est pas seulement de l’argent à rembourser, mais des comportements à ajuster, du temps passé à se plier à des contraintes, écrivez-vous. C’est une nouvelle forme de contrôle. L’endettement de l’Italie est de 120 % de son PIB.

Dette publique et "loi Rothschild" : le silence des médias C'est le point aveugle du débat : la dette publique est une escroquerie ! En cause, la loi Pompidou-Giscard de 1973 sur la Banque de France, dite "loi Rothschild", du nom de la banque dont était issu le président français, étendue et confortée ensuite au niveau de l'Union européenne par les traités de Maastricht (article 104) et Lisbonne (article 123). D'une seule phrase découle l'absolue spoliation dont est victime 99% de la population : "Le Trésor public ne peut être présentateur de ses propres effets à l’escompte de la banque de France". Contraint d'emprunter aux banques privées En clair et pour faire simple, la Banque de France a désormais interdiction de faire crédit à l’État, le condamnant à se financer en empruntant, contre intérêts, aux banques privées, au lieu de continuer à emprunter sans intérêt auprès de la banque de France qui lui appartient. Qui gouverne ? Silence médiatique Inlassable propagande des conservateurs-libéraux ? Mais les éminents confrères ?

Le plan de relance de Mélenchon tient-il la route ? La relance proposée par Jean-Luc Mélenchon a-t-elle une chance de réussir ? Ou risque-t-elle de conduire à la faillite, comme l’affirment ses concurrents ? Le candidat propose un plan d'investissement de 100 milliards d'euros (pour répondre à "l'urgence écologique" et à "l'urgence sociale" comme le logement) et une augmentation de la dépense publique sur 5 ans de 173 milliards d'euros, soit 34,6 milliards d'euros par an, pour assurer des augmentations de salaires et des emplois pour les chômeurs de longue durée. Cette approche de la politique économique, d'inspiration keynésienne, est controversée : Une partie de la classe politique – la droite du PS, Emmanuel Macron, François Fillon – la juge inopérante. Pour en débattre, nous avons réuni des économistes représentant chacune de ces approches : Liêm Hoang Ngoc, ancien député européen, qui a quitté le PS en 2014 et fait partie aujourd’hui de l'équipe du candidat de La France insoumise. Vous évoquez 100 milliards d’euros d’investissements.

Qui a peur du mur de la dette ? | France Culture Avec nos partenaires, nous traitons vos données pour les finalités suivantes : le fonctionnement du site, la mesure d'audience et web analyse, la personnalisation, la publicité et le ciblage, les publicités et contenus personnalisés, la mesure de performance des publicités et du contenu, le développement de produit, l'activation des fonctionnalités des réseaux sociaux. Vos préférences seront conservées pendant une durée de 6 mois. TIRAGE AU SORT : LA DÉMOCRATIE RÉELLE ? Tout a commencé par la découverte d'une idée. C'était il y a quelques mois déjà, chez le camarade blogueur Jérôme bien connu dans notre belle blogosphère. Le concept ne date pas d'hier et n'est pas le fruit d'une bande d'illuminés, mais d'une civilisation mythique : il prend ses sources dans l'antiquité grecque qui a fondé la vie politique de sa cité durant 200 ans sur ce modèle ... L'idée c'est le tirage au sort comme moyen politique dans notre société. Dit comme ça, c'est un peu abrupte. Ce n'est pas du tout fait pour ça pourtant ; loin d'une bête provocation pour faire un buzz à l'emporte-pièce, une petite communauté commence à se fédérer sur le web autour de ses idées. Qui est Paul, quel est son parcours ? Vous avez sans doute remarqué qu'il n'est fait mention de moi nulle part sur le site, pas de bio ni même une courte présentation. Comment avez-vous découvert le contenu du message ? En gros, quel est le sens du message ? Simplifier pour le web, c'est optimiser la viralité ? Oui.

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