Et pourtant ils lisent... - 10 avril 2008 S'ils délaissent les classiques, jugés trop «scolaires», les 19-23 ans dévorent romans contemporains, biographies et BD. Qu'ils découvrent par le bouche-à-oreille, le cinéma ou sur internet. Enquête Il y a deux mois, le moteur de recherche Yahoo! A 20 ans, on lit moins, mais on lit toujours. Chez les garçons, le discours est bien différent. Selon un sondage de la Sofres paru en mars, les habitudes de lecture chez les Français se sont fortement modifiées depuis 1981. Mais le média qui travaille le plus pour la diffusion des romans auprès des jeunes est le cinéma: une adaptation réussie, explique-t-on chez Gibert Joseph, entraîne un pic des ventes, non seulement du livre concerné, mais également du reste de l'oeuvre de l'auteur. Zweig reste une exception car à la question: «Lisez-vous des auteurs classiques?» Peut-être est-ce par réaction à cette rigidité de la littérature classique que les BD et mangas remportent un certain succès. L'autobiographie par le dessin est prisée. Mais silence.
Clones, avatars, lobbies et incompréhensions autour de la loi Dadvsi Il tient également le blog Dlog ( Il est vice-président de l’ABF et président de l’IABD. Le 4 octobre 2010, quinze associations d’archivistes, bibliothécaires et documentalistes 1 décidaient lors d’une assemblée constituante de fonder une fédération régie par la loi de 1901 sous le nom d’Interassociation Archives Bibliothèques Documentation… (IABD…), les trois points de suspension signifiant une volonté d’ouverture au-delà des trois secteurs (des trois métiers ?) désignés. Créée en 2003 comme regroupement informel, l’Interassociation Archives Bibliothèques Documentation (IABD… – les points de suspension sont indispensables) regroupe 15 associations professionnelles du secteur : Cette dernière activité de lobbying s’est particulièrement exercée, ces dernières années, sur la loi Davsi et ses suites, la loi « Création et internet », dite Hadopi, etc. Verbatims du site de l’IABD : Autour de la loi Dadvsi Oui mais.
Quelle influence des bibliothèques, en tant que dispositifs éducatifs et informationnels, dans l’acquisition des savoir-être ? | Le carnet du GRCDI Présentation D’avril à juillet 2017, l’URFIST de Rennes, structure porteuse du GRCDI, a eu le plaisir d’accueillir dans ses murs Marcos de Passos, doctorant brésilien de l’Université de São Paulo. L’origine (lointaine) de ce séjour doctoral est à chercher dans… les « Douze propositions pour un curriculum info-documentaire » du GRCDI ! En effet, en 2014-2015, les professeurs brésiliens Edmir Perrotti, acteur engagé depuis longtemps dans la recherche sur la culture de l’information au Brésil (il est notamment à l’origine du courant de recherche dit de « l’infoeducaçao »), et Ivete Pieruccini, co-responsables du laboratoire COLABORI, avaient eu connaissance de l’existence et des travaux du GRCDI. Après une prise de contact, ils m’avaient invité pour un séjour de recherche à São Paulo d’une semaine, en novembre 2015. Bonne lecture ! Quelle influence des bibliothèques, en tant que dispositifs éducatifs et informationnels, dans l’acquisition des savoir-être ? Références Foucault, Michel.
L’adolescent et la lecture, supports et pratiques nouvelles – Monde du Livre A l’occasion de la deuxième édition du colloque Métamorphoses numériques du livre, Olivier Donnat a commenté l’enquête qu’il a dirigé sur les Pratiques culturelles des français à l’ère numérique1. Les résultats permettent de différencier nettement une tranche de la population qui suscite tout à la fois attentions et interrogations. Première génération à maitriser avec acuité les possibilités du numérique, les teenagers sont en effet devenus leaders d’opinion et dictent les stratégies marketing des entreprises de produits de consommation comme la mode. La lecture n’est plus un marqueur social On peut présumer que la baisse annoncée par les sondages de la pratique de la lecture est supérieure à la réalité. La fin du rapport au livre en tant que support Jusqu’à ces dernières années, la jeune génération arrivait à cumuler les différentes innovations et multiplier les pratiques. Pour aller plus loin:
– S.I.Lex – – Carnet de veille et de réflexion d'un juriste et bibliothécaire educnum En proposant et plébiscitant cet outil de formation, concret et pratique, l’ensemble des autorités a ainsi exprimé la même volonté de promouvoir, de façon opérationnelle, l’éducation à la protection des données dans les programmes scolaires. Ce socle commun de compétences développe en neuf domaines structurants, les composantes clé de la protection des données dont la connaissance et la compréhension sont considérées comme prioritaires. Les objectifs de formation à atteindre acquérir une connaissance et une compréhension critiques des droits et des responsabilités dans notre univers numérique,développer une démarche réflexive sur les usages qui sont faits des données personnelles,appréhender les risques et maîtriser les pratiques permettant de se mouvoir dans l'environnement numérique avec confiance, lucidité et dans le respect des droits de chacun. Pour approfondir La CNIL et l’éducation au numérique Personnes à contacter
Lecture Jeune Du livre enchaîné aux DRM Les DRM, ou « Digital Rights Management » – en français « Gestion des droits numériques » –, consistent selon le Journal officiel en la « mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques ». Les DRM représentent un ensemble de mesures techniques ou logicielles de protection destinées à contrôler la distribution et la diffusion de produits numériques et leur accès, qu’ils soient fixés sur un support (CD, DVD) ou accessibles en ligne. Les DRM ont pour objet par exemple de restreindre l’utilisation des produits à une zone géographique donnée, de restreindre ou d’interdire la copie privée, d’identifier grâce des systèmes de « tatouage » les œuvres et les équipements de lecture pour décourager le piratage, etc. Les contrôles sont principalement destinés à préserver les droits commerciaux et intellectuels des ayants droit des œuvres concernées. Petit historique D’Amazon à Google Ambiguïté du livre numérique ePub
Quels usages aujourd’hui des bibliothèques numériques ? Enseignements et perspectives à partir de Gallica. Journée d’étude du 3 mai 2017, par Emmanuel Brandl L’objectif affiché de cette journée est de restituer les résultats de la dernière étude menée sur les (nouveaux) usages de Gallica1. En effet, l’analyse des usages et de leurs transformations est primordial pour la BnF, qui veut faire de Gallica un service véritablement collaboratif. Un outil qui, comme le dit Arnaud Beaufort, « appartient à ses usagers » : ouverture du code de Gallica, possibilité augmentée d’annotations, d’ajout de contenus, de collaborations, de corrections de l'OCR, etc., dans l'outil Gallica même, afin de ne pas limiter l’offre et la structure de l’offre documentaire aux logiques professionnelles. L’usager est invité à intervenir selon ses propres modalités. Face au fait que nous multiplions les actions devant nos écrans (ouverture d’une session sur Gallica, réponse aux mails, visite d’un site, etc.), comment saisir et comprendre la complexité de ces parcours ? Le présent billet s'attardera plus spécifiquement sur les résultats qualitatifs obtenus.
Le Hobbit, de Tolkien du 22 décembre 2012 Au fond d’un trou vivait un hobbit. Non pas un trou immonde, sale et humide, rempli de bouts de verre et de moisissures, ni encore un trou sec, dénudé, sablonneux, sans rien pour s’asseoir ni pour se nourrir : c’était un trou de hobbit, d’où un certain confort. Sa porte, peinte en vert, était parfaitement ronde comme un hublot, avec un étincelant bouton de cuivre jaune placé exactement au centre. Ce hobbit était un hobbit fort bien nanti, et il s’appelait Bessac. Ainsi commence l’histoire de Bilbo le Hobbit , un conte de fées que l’écrivain anglais John Ronald Reuel Tolkien écrivit d’abord pour ses enfants, au cours de l’hiver 1930. « Je revois encore le coin de ma maison au 20 Northmoor Road où c’est arrivé. La légende familiale raconte ensuite que son fils, Christopher, âgé de 13 ans, écrivit au Père Noël en décembre 1937 pour lui demander en cadeau le livre du Hobbit . Avec les extraits suivants : Avec les voix de Joann Sfar, J.R. Programmation musicale :
Jack Goody et l'empire de la littératie (version intégrale) - Canal Socio Bibliographie indicative BARBIER, Frédéric, 2006, L’Europe de Gutenberg. Le livre et l’invention de la modernité occidentale, Paris, Belin. BARTHES, Roland, L’aventure sémiologique, Paris, Seuil, 1967. BOTTERO, Jean, Mésopotamie, l’écriture, la raison et les dieux, Gallimard 1987. CALVET, Louis-Jean, Histoire de l’écriture, Paris, Plon, 1996. CHARTIER, Roger, 1987, Les Usages de l’imprimé (XV°-XIX° siècle), sous la dir. de R. CHRISTIN, Anne-Marie, L’image écrite ou la déraison graphique, Paris, Champs/Flammarion, 2001. CHRISTIN, Anne-Marie, Histoire de l’écriture. DE CERTEAU, Michel, « Système de sens : l’écrit et l’oral », L’Ecriture de l’histoire, Paris, Gallimard, 1975, p. 245-248. DE CERTEAU, Michel, « Récits d’espace », L’Invention du quotidien. DE CERTEAU, Michel, « L’économie scripturaire », L’Invention du quotidien. DERRIDA, Jacques, De la grammatologie, Paris, Éditions de Minuit, 1967. FEBVRE, Lucien et Henri-Jean Martin, L’Apparition du livre, Paris, Albin Michel, 1958. GREIMAS, A.
J.R.R. Tolkien en son royaume A l'occasion de la sortie prochaine du film “Le Hobbit : un voyage inattendu”, nous republions un article sur J.R.R. Tolkien, fondateur prodigieux d'un monde unique en son genre. Cet article est paru dans Télérama n° 2971-2972 du 23 décembre 2006. On le sait, John Ronald Reuel Tolkien, auteur du Seigneur des anneaux, est entré dans la littérature par la petite porte. Celle des ouvrages pour la jeunesse. La légende veut que, en corrigeant les devoirs de ses élèves, ce docte professeur de littérature médiévale à Oxford soit tombé sur une copie blanche. L’odyssée de Bilbo, de Gandalf le magicien et de leurs compagnons nains au pays des trolls, elfes, dragons et gobelins, fascine les petits Anglo-Saxons. Le triomphe a lieu la décennie suivante, outre-Atlantique. L’ouvrage pourtant n’a rien d’évident. Jamais avant lui (ni après d’ailleurs) on est allé aussi loin dans l’approfondissement et le détail. La création de Tolkien, on l’aura compris, dépasse largement le cadre du roman.
Ameublement cognitif Préambule. On savait déjà que les fauteuils étaient, de manière périphrastique, des "commodités de la conversation". Mais il est d'autres meubles, et nous le verrons, depuis longtemps, qui jouent ou ont joué un rôle essentiel dans "l'assise" de notre lien cognitif au monde. Or donc. Les images en question. D'abord la "Roue à livres". Tout ce qu'il faut savoir sur cet étrange objet est à lire dans ce billet du blog du bibliophile. Ensuite la Table Salsa Ipad. Une table dont Graphism.fr nous rappelle la particularité : "être un ensemble de chaises/bancs conçus pour quatre personnes avec quatre iPad intégrés. Pourquoi penser à la roue à livres en découvrant la table à Ipad ? La table à Ipad vise au rassemblemement des "lecteurs" quand la roue à livres leur offrait un isolement nécessaire. Ingénierie de la proxémie. Scénariser le lien, qu'il soit "hypertexte" ou "social". Les bibliothèques ont à mon avis beaucoup à glaner du côté de cette ingénierie de la proxémie. Deux ingénieries connexes.