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Dossier BBF 2011 Métamorphoses de la lecture

Dossier BBF 2011 Métamorphoses de la lecture

Alain Giffard lecture numérique et culture écrite Ce texte est une reprise largement remaniée de ma communication au séminaire général de l'ITEM, " De l'archive manuscrite au scriptorium électronique ", à l'invitation d'Aurèle Crasson, en 2005. Je remercie mes amis de l'ITEM de m'avoir incité à ce retour sur une expérience qu'ils avaient si bien accompagnée. précédents Le projet de " Poste de Lecture Assistée par l'Ordinateur " de la Bibliothèque de France - souvent désigné à l'époque par l'acronyme " P.L.A.O " - n'était pas sans précédents. Le plus célèbre était le dispositif imaginé par Vannevar Bush au tournant de la seconde Guerre Mondiale et intitulé " Memex ". Ce projet, d'ailleurs populaire, devait stimuler l'imagination de Douglas Engelbart et, plus tard, de Ted Nelson, inventeur de l'hypertexte. En réalité, le projet de Bush lui même avait été précédé d'une station de lecture de microfiches, conçue par Golberg, avec le parrainage de Paul Otlet, une des grandes figures du monde des bibliothèques. prospective bibliothèque numérique

Et pourtant ils lisent... - 10 avril 2008 S'ils délaissent les classiques, jugés trop «scolaires», les 19-23 ans dévorent romans contemporains, biographies et BD. Qu'ils découvrent par le bouche-à-oreille, le cinéma ou sur internet. Enquête Il y a deux mois, le moteur de recherche Yahoo! posait aux internautes la question suivante: «Pourquoi les jeunes ne lisent-ils pas beaucoup?» Réponse, sans surprise: parce qu'ils préfèrent surfer sur internet. A 20 ans, on lit moins, mais on lit toujours. Chez les garçons, le discours est bien différent. Selon un sondage de la Sofres paru en mars, les habitudes de lecture chez les Français se sont fortement modifiées depuis 1981. Mais le média qui travaille le plus pour la diffusion des romans auprès des jeunes est le cinéma: une adaptation réussie, explique-t-on chez Gibert Joseph, entraîne un pic des ventes, non seulement du livre concerné, mais également du reste de l'oeuvre de l'auteur. Zweig reste une exception car à la question: «Lisez-vous des auteurs classiques?» Mais silence.

Clones, avatars, lobbies et incompréhensions autour de la loi Dadvsi Il tient également le blog Dlog ( Il est vice-président de l’ABF et président de l’IABD. Le 4 octobre 2010, quinze associations d’archivistes, bibliothécaires et documentalistes 1 décidaient lors d’une assemblée constituante de fonder une fédération régie par la loi de 1901 sous le nom d’Interassociation Archives Bibliothèques Documentation… (IABD…), les trois points de suspension signifiant une volonté d’ouverture au-delà des trois secteurs (des trois métiers ?) Créée en 2003 comme regroupement informel, l’Interassociation Archives Bibliothèques Documentation (IABD… – les points de suspension sont indispensables) regroupe 15 associations professionnelles du secteur : Cette dernière activité de lobbying s’est particulièrement exercée, ces dernières années, sur la loi Davsi et ses suites, la loi « Création et internet », dite Hadopi, etc. Verbatims du site de l’IABD : Autour de la loi Dadvsi Oui mais. Lobbies Avatars

Quelle influence des bibliothèques, en tant que dispositifs éducatifs et informationnels, dans l’acquisition des savoir-être ? | Le carnet du GRCDI Présentation D’avril à juillet 2017, l’URFIST de Rennes, structure porteuse du GRCDI, a eu le plaisir d’accueillir dans ses murs Marcos de Passos, doctorant brésilien de l’Université de São Paulo. L’origine (lointaine) de ce séjour doctoral est à chercher dans… les « Douze propositions pour un curriculum info-documentaire » du GRCDI ! En effet, en 2014-2015, les professeurs brésiliens Edmir Perrotti, acteur engagé depuis longtemps dans la recherche sur la culture de l’information au Brésil (il est notamment à l’origine du courant de recherche dit de « l’infoeducaçao »), et Ivete Pieruccini, co-responsables du laboratoire COLABORI, avaient eu connaissance de l’existence et des travaux du GRCDI. Bonne lecture ! Quelle influence des bibliothèques, en tant que dispositifs éducatifs et informationnels, dans l’acquisition des savoir-être ? Marcos Paulo de PASSOS, doctorant, Université de São Paulo (USP), Brésil Photos 1 et 2 : Centro Educacional Unificado Três Pontes, Prefeitura de São Paulo

Alain Giffard Critique de la lecture numérique Paru en 2009 dans la revue Atlantic Monthly, l’article de Nicholas Carr, « Is Google making us stupid ? 1 », connut un vif succès, significatif du nouvel esprit de dissensus qui caractérise les affaires numériques. C’est probablement dans les pays de langue allemande que le débat est le plus vif, notamment autour de l’ouvrage de Susanne Gaschke sur « l’abrutissement numérique 2 ». Bien au-delà des critiques habituels du numérique, le débat a vu s’engager les activistes les plus connus de l’internet, comme Geert Lovink, avec le colloque « Society of query 3 », ou Ippolita 4. Un an plus tard, Nicholas Carr publiait, sous le titre The Shallows : What the Internet is Doing to Our Brains 6, l’enquête et la démonstration qui sous-tendent l’article d’Atlantic Monthly. La question de la lecture L’entrée de Nicholas Carr – selon moi, le principal mérite de l’ouvrage –est la question de la lecture. D’emblée, l’auteur associe lecture et réflexion, à partir de son expérience personnelle.

L’adolescent et la lecture, supports et pratiques nouvelles – Monde du Livre A l’occasion de la deuxième édition du colloque Métamorphoses numériques du livre, Olivier Donnat a commenté l’enquête qu’il a dirigé sur les Pratiques culturelles des français à l’ère numérique1. Les résultats permettent de différencier nettement une tranche de la population qui suscite tout à la fois attentions et interrogations. Première génération à maitriser avec acuité les possibilités du numérique, les teenagers sont en effet devenus leaders d’opinion et dictent les stratégies marketing des entreprises de produits de consommation comme la mode. Mais dans le secteur du livre, les politiques culturelles ont choisi de privilégier l’enfance, au détriment des jeunes adultes. Pourtant si les 12-15 ans délaissent inexorablement le livre imprimé au profit d’autres pratiques culturelles et supports, le décrochage de la lecture n’est ni une fatalité ni même une certitude. La lecture n’est plus un marqueur social Pour aller plus loin:

– S.I.Lex – – Carnet de veille et de réflexion d'un juriste et bibliothécaire educnum En proposant et plébiscitant cet outil de formation, concret et pratique, l’ensemble des autorités a ainsi exprimé la même volonté de promouvoir, de façon opérationnelle, l’éducation à la protection des données dans les programmes scolaires. Ce socle commun de compétences développe en neuf domaines structurants, les composantes clé de la protection des données dont la connaissance et la compréhension sont considérées comme prioritaires. Les objectifs de formation à atteindre acquérir une connaissance et une compréhension critiques des droits et des responsabilités dans notre univers numérique,développer une démarche réflexive sur les usages qui sont faits des données personnelles,appréhender les risques et maîtriser les pratiques permettant de se mouvoir dans l'environnement numérique avec confiance, lucidité et dans le respect des droits de chacun. Pour approfondir La CNIL et l’éducation au numérique Personnes à contacter

Les métamorphoses du livre... numérique — éduscol, le site des professionnels de l'éducation Cette prochaine édition aura lieu les 17, 18 et 19 novembre 2014, à la BnF, pour les deux premières journées et au Lycée Jean Zay, Paris 16e, pour le troisième jour. Après avoir centré les précédentes éditions du Rendez-vous des Lettres sur les transformations du livre, de la lecture, de l’écriture et de l’image à l’heure du numérique, il a semblé intéressant d’aborder cette année ces transformations du point de vue de la parole et des pratiques de l’oral en classe. C’est en effet à la parole comme expression orale, verbale, de la pensée qu’est consacré ce séminaire, et aux voies nouvelles que lui ouvre le numérique par les transformations de la relation entre l’écrit et l’oral qu’il favorise. La révolution numérique a notamment pour conséquence d’effacer peut-être, ou de redistribuer du moins, les grandes oppositions entre l’écrit et l’oral, la parole et la musique, l’intime et le public.

Lecture Jeune Du livre enchaîné aux DRM Les DRM, ou « Digital Rights Management » – en français « Gestion des droits numériques » –, consistent selon le Journal officiel en la « mise en œuvre des différents procédés destinés à protéger les droits afférents à la diffusion de contenus sur supports numériques ». Les DRM représentent un ensemble de mesures techniques ou logicielles de protection destinées à contrôler la distribution et la diffusion de produits numériques et leur accès, qu’ils soient fixés sur un support (CD, DVD) ou accessibles en ligne. Les DRM ont pour objet par exemple de restreindre l’utilisation des produits à une zone géographique donnée, de restreindre ou d’interdire la copie privée, d’identifier grâce des systèmes de « tatouage » les œuvres et les équipements de lecture pour décourager le piratage, etc. Les contrôles sont principalement destinés à préserver les droits commerciaux et intellectuels des ayants droit des œuvres concernées. Petit historique D’Amazon à Google Ambiguïté du livre numérique ePub

Quels usages aujourd’hui des bibliothèques numériques ? Enseignements et perspectives à partir de Gallica. Journée d’étude du 3 mai 2017, par Emmanuel Brandl L’objectif affiché de cette journée est de restituer les résultats de la dernière étude menée sur les (nouveaux) usages de Gallica1. En effet, l’analyse des usages et de leurs transformations est primordial pour la BnF, qui veut faire de Gallica un service véritablement collaboratif. Un outil qui, comme le dit Arnaud Beaufort, « appartient à ses usagers » : ouverture du code de Gallica, possibilité augmentée d’annotations, d’ajout de contenus, de collaborations, de corrections de l'OCR, etc., dans l'outil Gallica même, afin de ne pas limiter l’offre et la structure de l’offre documentaire aux logiques professionnelles. L’usager est invité à intervenir selon ses propres modalités. Face au fait que nous multiplions les actions devant nos écrans (ouverture d’une session sur Gallica, réponse aux mails, visite d’un site, etc.), comment saisir et comprendre la complexité de ces parcours ? Le présent billet s'attardera plus spécifiquement sur les résultats qualitatifs obtenus.

Christian Vandendorpe Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Christian Vandendorpe Christian Vandendorpe, né en 1943 à Blandain (Tournai), est professeur émérite de l'Université d'Ottawa. Intéressé par la sémiotique (sémiotique cognitive) et la rhétorique, il s'est spécialisé dans les théories de la lecture. Biographie[modifier | modifier le code] Christian Vandendorpe obtient son doctorat en didactique de l'Université Laval en 1988. En 1987-1988, il devient professeur remplaçant au Département des lettres françaises de l'Université d'Ottawa, puis professeur adjoint de 1988 à 1992, professeur agrégé de 1992 à 1998 et professeur titulaire de 1998 à 2007. De 1993 à 2007, il a été directeur du Centre d’écriture de la Faculté des arts de l'Université d'Ottawa. En 2008, il reçoit le prix de la SDH/SEMI pour ses réalisations[1]. De 2008 à 2011, il a été vice-président, diffusion de la recherche, de la Fédération canadienne des sciences humaines (en). Bibliographie thématique[modifier | modifier le code]

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