Tous fichés à 15 ans : la loi votée dans l'indifférence générale Toute la population française de plus de 15 ans sera fichée et biométrisée... Pour une identité mieux protégée et une vie simplifiée, a expliqué Claude Guéant : bienvenue chez Big Brother. La préfecture de police de Paris (Sipa) Jeudi a commencé et s'est terminée, à l'Assemblée nationale, la discussion de la proposition de loi relative à la protection de l'identité, visant à instaurer des cartes d'identité à puces. De quoi s'agit-il ? Pourquoi des cartes d'identité à puces ? Et ça n'est pas tout (qu'on ne les accuse pas de ne penser qu'aux sous) : la fraude est en plus un traumatisme pour la victime (anecdote à l'appui). Alors, 200.000 cas par an, et ça coûte cher, et les victimes sont traumatisées. Eh bien justement, il biométrise la carte d'identité, bonnes gens. Embarquement par contrôle biométrique à Roissy, 2011 (Sipa) Claude Guéant a donc présenté la "puce régalienne" et la "puce de services dématérialisés" facultative, LA solution au drame de l'usurpation d'identité.
La vie privée, un problème de vieux cons ? Le livre En résumé : La vie privée, un problème de « vieux cons » ? (le livre) peut donc être commandé sur Amazon, la Fnac, l'AppStore (pour iPhone & iPad), et dans toutes les bonnes librairies... Depuis que j'ai écrit cet article intitulé La vie privée, un problème de vieux cons ? A contrario, depuis que j'ai aussi écrit Vie privée : le point de vue des “petits cons”, je ne compte plus le nombre de gens qui m'ont remercié d'avoir ainsi décrit ce que les internautes vivent et sont, au-delà des clichés dont ils sont affublés... mais qui n'ont pas forcément pour autant pris la mesure de la "société de surveillance" qui, pour le coup, attente gravement à nos libertés. Et ça s'appelle donc bien évidemment La vie privée, un problème de « vieux cons » ? Mon éditeur est persuadé que c'est le genre de livre, un peu débridé et au ton décomplexé, qui se lit en plein été. Sur le Net, nous sommes tous des personnalités publiques. La vie privée, un problème de « vieux cons » ?
Deux millions de contrôles au faciès Le nouveau fichier policier de reconnaissance biométrique faciale, dont l'existence a été révélée le jour où Nicolas Sarkozy a perdu la présidentielle, est illégal, mais semble exister depuis des années. Il devrait comporter les photographies de deux millions de "suspects". Le 6 mai 2012, Claude Guéant, le ministre de l’Intérieur de l’ancien gouvernement, faisait publier au Journal Officiel un décret portant création du fichier de Traitement des antécédents judiciaires (TAJ), consistant en une fusion des deux plus gros fichiers de police et de gendarmerie, le Système de traitement des infractions constatées (STIC), et le Système judiciaire de documentation et d’exploitation de la gendarmerie nationale (JUDEX). Une mesure qui faisait tiquer la Commission nationale informatique et libertés (Cnil) et quantité d’observateurs en raison des nombreuses erreurs qui pervertissent déjà ces fichiers, comme nous l’avions raconté (voir ci-contre). Non-droit Anomalies
Une histoire du fichage en France L'exposition "Fichés ?", qui revient sur l'histoire du fichage en France, du Second Empire aux années 60, se clôt ce 23 janvier. Le 25, les sénateurs devront se prononcer sur le projet de fichier des "gens honnêtes" (qualifié ainsi, par les parlementaires, pour ne pas le confondre avec l'un des 80 autres fichiers policiers français de "suspects" -dont 45% sont illégaux, au demeurant). L'objectif affiché est de moderniser la carte d'identité, avec deux puces RFiD (identifiables à distance, & sans contact : une pour l'administration, l'autre pour le commerce électronique), mais aussi d'effectuer un fichage centralisé des identifiants biométriques (empreintes digitales et photographie reconnaissable par les dispositifs de reconnaissance faciale) de tous les Français de plus de 15 ans (soit, à terme, entre 45 et 60 millions de gens), afin de lutter contre l'usurpation d'identité. L'exposition "Fichés ?" Vers la carte d'identité obligatoire Les "fichiers juifs" "Fichés ?"
Fichez les tous ! Ce mercredi, dans une relative discrétion, l'Assemblée nationale a adopté un texte permettant de ficher la quasi totalité de la population française. Dénommé "Fichier des gens honnêtes", il contiendra les données privées de 60 millions de personnes. Un tel fichier a déjà existé dans l'histoire. L’Assemblée nationale a adopté ce 1er février 2012 le texte prévoyant le fichage des empreintes digitales et des photographies numérisées de 60 millions de “gens honnêtes“, pour reprendre l’expression du rapporteur (UMP) de la loi au Sénat, François Pillet, qui avait qualifié la proposition de “véritable bombe à retardement“. MaJ : les députés doivent d’abord débattre de la mise en oeuvre du principe de précaution, et ne pourront donc pas discuter de la proposition de loi avant la fin de l’après-midi. MAJ, 19h30 : la création du fichier a été adoptée par un hémicycle ne comportant qu’une dizaine de députés. Le nombre de faux a chuté de 24% Un précédent détruit à la Libération
Textes et Décrets Textes et Décrets Loi n° 88-19 du 5 janvier 1988. relative à la fraude informatique.dite "loi Godfrain" "Quiconque, frauduleusement, aura accédé ou se sera maintenu dans tout ou partie d’un système de traitement automatisé de données sera puni d’un emprisonnement de deux mois à un an et d’une amende de 2 000 F à 50 000 F ou de l’une de ces deux peines." Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique (version consolidée du 07 mars 2007) Décret n°2007-1527 du 24 octobre 2007 relatif au droit de réponse applicable aux services de communication au public en ligne et pris pour l’application du IV de l’article 6 de la loi n° 2004-575 du 21 juin 2004 pour la confiance dans l’économie numérique.
Fichiers croisés, flics infiltrés: les eurogauchistes dans le viseur (part.1) Les « fauteurs de trouble » qui sévissent lors des principaux sommets internationaux font l’objet d’une attention toute particulière de la part des vénérables institutions de l’Union européenne. Il y a quelques mois, avant le sommet du G8 de Deauville, j’avais eu l’occasion de raconter comment les pays membres, via le Conseil des ministres et ses différents groupes d’experts policiers, entendaient créer une base de données croisée pour cibler les troublemakers habitués aux rassemblements anticapitalistes. Statewatch, ONG britannique en pointe sur ce dossier, révèle aujourd’hui un autre volet de cette coopération policière. La dernière analyse de Statewatch (document PDF en anglais) évoque trois de ces projets européens en cours d’élaboration : Évidemment, souligne Statewatch, cette coopération active ne s’accompagne pas, en parallèle, d’une plus grande protection des données face aux risques d’arbitraire d’État. L’attitude de l’UE à l’égard des « fauteurs de trouble » est symptomatique.
interconnexion des fichiers : le boom © Alan L. Bauer / www.alanbauer.com Le NIR et son répertoire Le NIR ou Numéro d’Inscription au Répertoire, désigne ce que l’on appelle communément le « numéro de sécurité sociale » : c’est le numéro d’identification à 13 chiffres qui est attribué, en France, à chaque personne physique. La gestion du NIR a été confiée à l’INSEE par un décret de juin 1946 [1] : à la naissance en France de tout enfant, qu’il soit ou non de nationalité française, l’INSEE lui attribue un NIR et l’inscrit au Répertoire National d’Identification des Personnes Physiques (RNIPP). La nationalité ne joue aucun rôle dans l’inscription au répertoire. Le répertoire des bénéficiaires de l’Assurance maladie Depuis 1996, le RNIPP est utilisé pour constituer un répertoire des bénéficiaires de l’assurance maladie. La gestion du RNIAM a été confiée à la Caisse nationale d’assurance vieillesse des travailleurs salariés (CNAMTS), par le décret N° 96-793 du 12 septembre 1996 qui précise son fonctionnement [3]. Le fichier PERS
Témoignage - sur le terrain, le fichage des enfants continue en toute illégalité - Notre nouveau site C’est la rentrée, et nous rencontrons les nouvelles maîtresses. Mais la bonne humeur retombe vite... Cet après-midi, la maîtresse me donne l’habituelle fiche d’information à remplir : nom, prénom, adresse, date et lieu de naissance, numéros de téléphone, e-mail, nom et numéros de téléphone des voisins (qui pourront venir chercher les enfants) et des grands-parents (qui prévenir en cas d’urgence), état du foyer (unique ou recomposé...), date des vaccins, problèmes de santé, etc. Comme l’an dernier, comme chaque année, malgré les protestations faites en conseil d’école par les représentants des parents d’élève, ce document n’est accompagné d’aucune des mentions que la loi exige lors d’un fichage informatique. Le document ne mentionne pas mon droit d’accès et de modification sur les données enregistrées, ni a fortiori comment les personnes concernées peuvent l’exercer. Par ce biais, des proches, des voisins, des amis des parents de l’enfant peuvent se retrouver fichés à leur insu.
US schools track teens by putting chips into students’ ID cards A Texas school district in the US is putting tracking chips into new, mandatory student IDs to keep tabs on students' whereabouts at all times. The one-year pilot test is being rolled out in October for some 4,200 students in the John Jay High School and Anson Jones Middle School, which are two of the 112 schools in the district. Students will be required to wear the cards on a lanyard around their necks and will be charged a fee for losing them. Their location will be beamed out to electronic readers throughout the campuses, Northside Independent School District spokesman Pascual Gonzalez told FoxNews.com. Some parents are protesting, comparing the tags to RFID chips used to track cattle. Steven Hernandez, a father of a student who attends the Texas school and the only local parent to attend a protest late last month, told KSN News that the new badges amount to "a spy chip". "It makes me uncomfortable. She's also concerned about who else might track students besides educators.
Des supporters illégalement fichés par la police... et le PSG | Rue89 Sport En matière de non-respect des libertés publiques, l’arrivée d’un nouveau gouvernement le 22 mai dernier n’a pas tout changé. Le sort d’une partie des supporters du PSG en atteste. Et on ne parle pas de méchants hooligans assoiffés de bière et de baston, mais de simples supporters, pour certains jamais abonnés au Parc des Princes, mais qui ont l’inconvenance de contester la politique actuelle mise en œuvre par le PSG. « On voulait mettre une bonne ambiance » Vendredi 14 septembre, à quelques encablures de l’enceinte du club de foot, le Paris Handball, placé sur la même orbite que le PSG par Qatar Sport Investment, débutait sa saison face à Cesson Rennes, dans la salle Pierre de Coubertin. Des supporters du Paris handball à Paris le 14 septembre 2012 (Kevin Tribouillard/AFP) Plusieurs supporters du PSG version foot, membres de l’ex-association Liberté pour les Abonnés (LPA) ou simples contestataires du plan Leproux, avaient décidé de se retrouver dans le gymnase pour chanter.