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L'expansion des BATX, les GAFAM chinois

L'expansion des BATX, les GAFAM chinois
Google, Amazon, Apple, Facebook ou Microsoft représentent aujourd'hui l'essentiel du quotidien numérique de milliards d'utilisateurs dans le monde. Ils pèsent plus de 4 200 milliards de dollars de capital à eux cinq. Pourtant, les 1,4 milliards de Chinois n'en utilisent presque aucun, et pour cause : la Chine a ses propres Gafam, les BATX. Là où certaines entreprises du numérique ne peuvent pas entrer, d'autres se sont créées pour occuper le vide. Baidu : le Google chinois. Aujourd'hui en position de leaders absolus en Chine et sérieux concurrents des GAFAM à l'international, ces entreprises se sont créées entre la fin des années 90 et les années 2000. Jusqu’à la fin de la décennie 2000, ces entreprises se sont construites dans l'écosystème chinois, avec des utilisateurs totalement captifs, ce qui leur permis d’achever une position de leader absolu. Un vide créé par la censure Une marge de progression au niveau national Le temps de la concurrence internationale Related:  Les nouvelles technologies : puissance des géants du numérique (GAFAM, BATX...), impuissance des États et des organisations internationales ?"pour aller plus loin"

GAFA, GAFAM, géants du net GAFA et GAFAM sont des acronymes reprenant l'initiale des « géants du net », les plus puissantes multinationales des technologies de l'information et de la communication. Ces lettres font référence aux cinq plus grosses entreprises du secteur, Google, Apple, Facebook, Amazon, et Microsoft. Mais on peut élargir ce groupe à d'autres entreprises telles que AirBnB, Alibaba, Baidu, Tencent ou Twitter. Les géants chinois sont parfois appelés BATX (Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi). C'est d'abord par leur poids économique que les GAFAM se sont distinguées. Leur poids dans l'économie mondiale et dans les sociétés humaines peut cependant être évalué par d'autres critères : — Le nombre d'utilisateurs : Facebook revendique deux milliards d'abonnés, soit plus d'un compte pour quatre humains. — L'ampleur des données stockées : outre le stockage de millards de données et de documents (photographies, vidéos...), des entreprises comme Alphabet (Google) ont entrepris la numérisation des livres papier.

GAFAM : le déclin de l’empire américain ? Le moteur de recherche de Google, Google Search, possède 94% des parts de marché en France. Le système d’exploitation de la firme, Android, est installé sur 9 appareils mobiles sur 10. La moitié du commerce électronique aux Etats-Unis passe par Amazon. Quant à Facebook, sa capitalisation boursière équivaut au PIB cumulé de 65 pays de la planète. Ces GAFAM (il faut ajouter Apple et Microsoft) sont-ils devenus trop gros ? Si gros qu’ils parlent d’égal à égal avec les états les plus puissants, voire de supérieur à inférieur. GAFAM : le déclin de l’empire américain ? Et pour évoquer cette perspective, de moins en moins utopique, d’un éventuel démantèlement de ces géants américains du numérique, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Sébastien Soriano, président de l’ARCEP, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes et Tristan Nitot, vice-président de Qwant et ex-président et fondateur de Mozilla Europe. Le reportage du jour Écouter 7 min Repères

BATX vs GAFAM : en matière d'intelligence artificielle, l'affrontement se fait bipolaire □ Social media : the future is chinese ! [part 1] En pointe sur le mobile et la vidéo, la Chine est un terrain d’observation fascinant tant au niveau des pratiques digitales que de son écosystème BATX, pendant des GAFAM américains. Le HUB Institute a analysé la montée en puissance de ces dragons numériques qui ont largement de quoi faire de l’ombre aux géants occidentaux. Jusqu’à poser la question : le futur sera-t-il chinois ? La comparaison du nombre d’utilisateurs actifs par mois toutes plateformes sociales confondues est éloquente : les apps chinoises arrivent largement devant Twitter (330 millions) et Snapchat (255 millions), voire Instagram (800 millions). Panorama des principales social apps chinoises Tencent, le titan détenteur de nombreuses applis sociales Baidu, Alibaba, Xiaomi : les géants chinois investissent dans les médias sociaux Kuaishou ou Kwai : le conglomérat Tencent a annoncé en mars dernier un investissement de 350 millions de dollars dans Kwai, une application sociale de partage de photos et de vidéos.

Faut-il avoir peur des GAFA chinois ? Méconnus en France, les géants du web chinois, Baidu, Alibaba, Tencent, Xiaomi (les « BATX ») inquiètent. Comment appréhender l’arrivée de tels mastodontes numériques en Europe ? Leurs pratiques sont-elles plus problématiques que celles de Google, Apple, Facebook et Amazon (les « GAFA ») ? Qui a dit que l’humour n’avait pas de frontières ? Dolce & Gabbana vient de faire l’expérience du contraire. Résultat : plusieurs dizaines de millions de commentaires hostiles sur les réseaux sociaux chinois, et un défilé annulé. Les Baidu, Tencent, Alibaba et autres Xiaomi restent encore peu connus en dehors de leur pays d’origine. "Faut-il avoir peur des GAFA chinois ?" Extraits de l'émission : Julien Nocetti : "Dans le projet des "routes de la soie", vous avez un volet numérique tout à fait substantiel. Articles :

BATX (Baidu, Alibaba, Tencent et Xiaomi) BATX est un sigle forgé sur le même modèle de GAFA, il juxtapose les initiales de quatre entreprises chinoises considérées comme des « géants du net » (les puissantes multinationales liées aux TIC), à l'instar de leurs équivalents états-uniens. Les années 2000 ont vu les entreprises étatsuniennes de l'information et notamment de l'internet passer sur le devant de la scène économique. Les BATX ont émergé dans leur sillage au cours de la décennie suivante, à partir de 2010. Baidu, le « Google chinois », est le moteur de recherche le plus utilisé en Chine continentale, et le quatrième site internet le plus visité au monde (en 2016). Alibaba, géant du commerce électronique, est l'équivalent d'Amazon. >>> Voir aussi : GAFA, GAFAM, géants du net Pour compléter :

Le numérique est-il vraiment une menace pour la démocratie ? [À vrai dire] Si comme Saint Thomas, vous "ne croyez que ce que vous voyez", vous allez peut-être devoir réviser vos certitudes. La preuve par l'image risque de disparaître. L'an dernier, le site Buzzfeed en avait fait une première démonstration frappante en publiant une soit-disant déclaration de Barack Obama. Devant un drapeau des Etats-Unis, l'ancien président américain semblait y déclarer notamment, de manière plutôt triviale, "le président Trump est une sombre merde." En réalité, Barack Obama n'a jamais fait une telle déclaration. Cette vidéo est un trucage. En France, l'émission de France 2 "Complément d'enquête" avait tenté la même illusion numérique (un peu moins réaliste) avec Emmanuel Macron. Rien de grave dans le cas de ces deux trucages assumés et révélés. La confiance est-elle un pilier de la démocratie ? Le système des élections repose sur un principe : celui du choix libre et éclairé du citoyen. Les réseaux sociaux sont-ils coupables ? Le numérique peut-il améliorer la démocratie ?

L'intelligence artificielle au service des ambitions de la Chine C’est un nouveau rendez-vous dans le calendrier des conférences internationales mais il attire déjà les grands noms des nouvelles technologies. La 2e conférence mondiale sur l’intelligence artificielle (WAIC) ouvre ses portes ce jeudi à Shanghai, jusqu’à samedi. L’événement, qui accueille 200 orateurs et 400 exposants, compte des partenaires prestigieux - IBM, Amazon, Microsoft, Alibaba, Tencent pour ne citer qu'eux - et d’illustres intervenants tels que Elon Musk, PDG de Tesla et Space X ou encore Jack Ma, patron d’Alibaba, équivalent chinois d’Amazon. Depuis quelques années, la Chine multiplie ces conférences et investit massivement dans l’intelligence artificielle. L’IA : des réalités et des fantasmes “Celui qui deviendra le leader dans le domaine de l’intelligence artificielle sera le maître du monde”, déclarait Vladimir Poutine en septembre 2017 lors d’une rencontre avec des jeunes Russes. Le budget annuel chinois dans l'IA dépasserait déjà celui des États-Unis

Bataille autour des données numériques, par Cédric Leterme (Le Monde diplomatique, novembre 2019) Davos, 25 janvier 2019. À l’occasion du Forum économique mondial, soixante-seize États signent une déclaration conjointe, dans laquelle ils réaffirment leur intention d’« entamer des négociations dans le cadre de l’OMC [Organisation mondiale du commerce] » sur le commerce électronique. En décembre 2017, soixante-dix d’entre eux s’étaient déjà prononcés en ce sens à l’issue de la onzième conférence ministérielle de l’OMC, à Buenos Aires. Parmi les signataires, on retrouve les principales puissances de la planète (États-Unis, Japon, Union européenne, Russie, Chine), mais on remarque aussi quelques absents de taille, à commencer par l’Inde et la quasi-totalité du continent africain. Signe que le sujet est loin de faire consensus. « Le commerce électronique, ou commerce numérique, est le plus récent et le plus vaste des nouveaux enjeux du XXIe siècle en matière de négociations commerciales internationales, explique la professeure Jane Kelsey, de l’université d’Auckland.

La puissance des GAFAM : réalités, apports et dangers – Centre Thucydide Partager sur : Initialement, Internet était un bien public, géré par la technocratie d’Etat du complexe militaro-industriel américain et alimenté par la recherche universitaire. A la fin du XXe siècle, les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft) ont bénéficié du processus de marchandisation d’Internet. Aujourd’hui, le pouvoir financier, technologique, économique et de sécurité des GAFAM sur la société moderne est immense, sans doute excessif.

POLITIQUE: LE DIGITAL EST-IL L'AVENIR DE LA DÉMOCRATIE ? A l’approche des élections présidentielles de 2017, les partis se déchaînent et parfois même se déchirent. Face à cette hypermédiatisation de l’élite politique, l’insatisfaction citoyenne ne cesse de croître. Elle se manifeste notamment par des taux d’abstention importants, ou a contrario, par un vote de revendication auquel le peuple a recours pour faire retentir son mécontentement : «Les électeurs utilisent les urnes contre l’élite politique. La liberté de voter signifie souvent aussi la liberté de haïr.» expliquait un article paru le 5 octobre dernier sur Express.live. Si nombre de secteurs industriels, économiques et éducatifs ont dû se réinventer avec la démocratisation des outils numériques et les nouveaux modes de vie qui en découlent, la sphère politique reste elle protocolaire et conventionnelle, pour ne pas dire sclérosée. Dessin d’Olivero, publié sur le Huffington Post source : datamanager.it Le terme de cyberdémocratie apparait assez tôt, dans les années 90. L’enjeu?

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