Logiciel libre Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Logo du projet GNU, initiateur du mouvement du logiciel libre. Un logiciel libre est un logiciel dont l'utilisation, l'étude, la modification et la duplication en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement[1]. Ces droits peuvent être simplement disponibles (cas du domaine public) ou bien établis par une licence, dite « libre », basée sur le droit d'auteur. Les logiciels libres constituent une alternative à ceux qui ne le sont pas, qualifiés de « propriétaires » ou de « privateurs »[Note 1]. Le logiciel libre est souvent confondu à tort avec : les freewares (gratuiciels) : un gratuiciel est un logiciel gratuit, alors qu'un logiciel libre se définit par les libertés accordées à l'utilisateur. Définition[modifier | modifier le code] Premières ébauches[modifier | modifier le code] « Premièrement, la liberté de copier un programme et de le redistribuer à vos voisins, qu'ils puissent ainsi l'utiliser aussi bien que vous.
Pourquoi l'expression « logiciel libre » est meilleure qu'« open source » - Projet GNU [Traduit de l'anglais] Bien que la liberté d'un logiciel ne soit pas dépendante du nom qu'on lui donne, le nom qu'on lui donne fait une grande différence : des mots différents véhiculent des idées différentes. En 1998, quelques personnes de la communauté du logiciel libre ont commencé à utiliser le terme « open source » (logiciel ouvert) au lieu de « logiciel libre ». On associa rapidement « open source » à une approche, à une philosophie, à des valeurs, et même à des critères d'acceptabilité des licences, différents. La différence fondamentale entre les deux mouvements se situe dans leurs valeurs, leurs façons de voir le monde. Relations entre le mouvement du logiciel libre et le mouvement open source Le mouvement du logiciel libre et le mouvement open source sont comme deux partis politiques à l'intérieur de la communauté du logiciel libre. Pour le mouvement du logiciel libre et le mouvement open source, c'est tout le contraire. Comparaison des deux termes Ambiguïté Peur de la liberté
Enseignement : l’Inria contre la priorité au logiciel libre, la controverse continue Comme nous le rapportions hier, l’Afdel, le Syntec numérique et l’Inria ont écrit une lettre à la ministre de l’Enseignement supérieur, Geneviève Fioraso, pour lui demander de revenir sur la priorité aux logiciels libres votée par le Sénat dans le projet de loi relatif à l'enseignement supérieur et à la recherche, à propos des "services et des ressources pédagogiques numériques". La signature du PDG de l’Inria, Michel Cosnard, au côté de celles des présidents du Syntec numérique, Guy Mamou-Mani, et de l’Afdel Jamal Labed, a été vivement critiquée, notamment par l’Aful (Association francophone des utilisateurs de logiciels libres). "De nombreuses startups Inria sont éditeurs de logiciels" Via son compte Twitter (où il n’avait plus posté de messages depuis fin avril), Michel Cosnard a répondu, d’abord de façon générale le 5 juillet, puis hier directement à Laurent Séguin, président de l’Aful: Vendredi 5 juillet 2013 2. 3. 4. 5. Lundi 8 juillet 2013 @lcseguin Vos propos publics me choquent.
Open Source : décryptage Très tôt choisis par les administrations, les logiciels libres et Open Source se diffusent désormais en entreprise, à presque tous les étages. Définition du concept. Qui développe les logiciels libres ? C'est le projet GNU, initié par Richard Stallman et développé par des hackers, qui est à l'origine des logiciels libres, dès 1984. Comment est-il possible que les logiciels libres soient compétitifs par rapport aux solutions propriétaires ? Les grandes SSII ont aussi senti le vent tourner, et ont pris le train en marche avec un certain succès. D'un point de vue juridique, que valent les licences des logiciels libres ?
Logiciel Libre et développement durable - Projet GNU Un grand nombre d'organisations dont l'objectif est de promouvoir le développement en étendant l'usage de l'informatique se méprennent absolument : elles préconisent l'utilisation de logiciel privateur1 (non libre). L'utilisation de logiciel privateur, ce n'est pas du développement ; cela ne renforce pas la société mais au contraire la rend dépendante. Un logiciel privateur tel que MS Windows ou le système Macintosh est distribué avec l'arrière-pensée de garder les utilisateurs divisés et sans défense. Les utilisateurs sont divisés, car aucun d'entre eux ne peut partager le logiciel avec quiconque ; ils sont sans défense, car les « plans » du logiciel (son code source) sont tenus secrets. Les utilisateurs ne peuvent pas modifier le programme ni vérifier qu'il fait bien ce que le développeur a annoncé (et non autre chose dont le développeur n'a pas parlé). Le moyen d'éviter la division et l'impuissance est d'utiliser du logiciel libre.
Regouverner (1/2) : la nouvelle ère des licences libres En 1972, l’avocate et politologue féministe Jo Freeman (Wikipedia) publiait un article sur « la tyrannie de l’absence de structure » (voir sa traduction en français) où elle critiquait les formes d’organisation ouvertes, sans chefs. Qui sera le gardien de l’open source ? Pour Schneider, les critiques des théories de la coproduction par les pairs sont nombreuses, mais elles oublient souvent que les vertus de l’ouverture et de la méritocratie qui les structurent masquent de profondes inégalités sociales. Or, depuis quelques années, ces critiques ont ressurgi et ont donné lieu à une guerre de culture sourde dans les communautés du logiciel libre et de l’open source. Les licences libres ont permis de transformer les codes sources en ressource publique, ce qui a été une stratégie déterminante pour la production de logiciels libres et de méthodologies open source. Dans son article justement, Schneider observe les récentes dissensions de la communauté du libre pour nous aider à les lire.
Open Source Experience - Le rendez-vous européen de l'écosystème Open Source Culture numérique 2012-2013 > 07 : (2ème partie) Logiciels libres | Canal U Bibliographie : les indispensables Outre les articles ou références qui seront mentionnés sur la page de chaque cours, quelquesouvrages constituent les « indispensables » pour entrer de plein pied dans cette approche de laculture numérique. Leur nombre est volontairement limité, et il s'agit d'ouvrage courts etaccessibles. Vu, lu, su : Les architectes de l'information face à l'oligopole du Web , Jean-Michel Salaün,Ed. Dans le labyrinthe : Évaluer l'information sur internet, Alexandre Serres,C&F éditions, 2012 (224 p., 22 €) La Neutralité de l'internet : Un enjeu de communication, Valérie Schafer, Hervé Le Crosnier,Francesca Musiani, CNRS editions, coll. L'édition électronique, Marin Dacos, Pierre Mounier,Ed. Lien de référence du le menu vers « culture numérique »
L'empreinte environnementale du numérique - 15 décembre 2020 : « Pour un numérique soutenable » : un rapport et 11 propositions pour conjuguer développement des usages et réduction de l’empreinte environnementale du numérique / Communiqué de presse / Le rapport - 9 septembre 2020 : l’Arcep publie le programme des travaux de sa plateforme « Pour un numérique soutenable ». L’enjeu pour l’Arcep : intégrer l’exigence environnementale aux réseaux du futur, dans un nouveau chapitre de la régulation qui s’inscrirait aux côtés d’autres missions essentielles : l’aménagement du territoire et la liberté des utilisateurs / Communiqué de presse / plateforme de travail - 1er juillet 2020 : Sébastien Soriano, président de l'Arcep, était auditionné par la Commission de l'aménagement du territoire et du développement durable présidée par le sénateur Hervé Maurey lors d'une table ronde relative aux impacts sanitaires et environnementaux de la 5G / Revoir l'audition
Bibliothèques et sobriété dans la culture, les propositions de l’ABF Mise à jour le 05 mai 2023 Suite à la réunion, le vendredi 28 avril, d’un groupe de travail sur la sobriété énergétique dans le secteur de la culture initiée par les ministres Agnès Pannier-Runacher et Rima Abdul Malak, à laquelle notre association était invitée, nous reprenons ici nos propositions pour avancer sur le thème de la sobriété dans la culture. Les bibliothèques sont les premiers établissements publics culturels, gratuits et ouverts à tous, en termes de fréquentation et de présence (nombre, maillage) sur le territoire. Les principaux enjeux La sobriété énergétique peut être utilement pensée à l'échelle d'un territoire, et non seulement d'un établissement ou d'un réseau d'établissements : réunir en un même lieu des publics et des collections, mutualiser les accès et usages de l'information etc. permet d'économiser des dépenses énergétiques individuelles. Les publics : Les collections : Les mesures déjà prises pour consommer moins d'énergie Nos propositions
Sobriété numérique Vous souhaitez avoir des documents sur la sobriété numérique, à la fois pour vous et pour vos filles. Nous vous proposons les ressources suivantes, adaptées aux enfants : Les énergivOres : La web-série d’éducation à la maitrise de l’énergie, développée par le réseau Canopé. Vous pouvez emprunter ces ouvrages dans les bibliothèques du réseau de Blois : Voici quelques ressources à destination d’un public adulte : Loi REN visant à réduire l’empreinte environnementale du numérique en France, entrée en vigueur en novembre 2021. Évaluation de l’impact environnemental du numérique en France et analyse prospective, État des lieux et pistes d’actions. Pour une transition numérique écologique. La face cachée du numérique. Tendre vers la sobriété numérique Frédéric Bordage, 2021. Sobriété numérique : les clés pour agir Frédéric Bordage, 2019. Auvergne-rhône-alpes Livre et Lecture propose depuis 2021 une rubrique sur la sobriété numérique, notamment avec une bibliographie. Pour aller plus loin :
Semaine du logiciel libre | 12 au 17 avril – MJC de Saint-Chamond Source : Réchauffement climatique : la face obscure de l’intelligence artificielle A force de montrer leurs capacités à coups d’images inventées ou de conversations virtuelles, les technologies d’intelligence artificielle (IA) contemporaines finissent par se faire remarquer aussi sur le front de l’environnement. Ces bêtes de course informatiques sont aussi des gourmandes en énergie, notamment à cause d’une propension à grossir énormément en taille. « Il y a déjà eu deux ruptures des pentes de croissance. A partir de 2012, avec l’arrivée de l’apprentissage profond, puis en 2017 et l’avènement des grands modèles de langue dont le nombre de paramètres dépasse la centaine de milliards », résume Anne-Laure Ligozat, professeure à l’Ecole nationale supérieure d’informatique pour l’industrie et l’entreprise (Ensiie), à Evry-Courcouronnes (Essonne). Mais ce n’est qu’en 2019 qu’une étude a quantifié pour la première fois les effets de cette hausse. Ça ne s’est pas arrangé. Mais ces chiffres sont sous-estimés.