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Dans la tuyauterie d'internet

Dans la tuyauterie d'internet
Oubliez le satellite, le sans-fil ou le "cloud" : dans sa réalité matérielle, internet est avant tout une histoire de câbles interminables et de vastes bâtiments remplis de fibres et de serveurs. Ces infrastructures pas du tout virtuelles s'étendent sous les mers, sur terre, prennent de la place et consomment de l'énergie. Du navire câblier qui dépose la fibre au fond des océans au data center qui héberge nos données, le numérique offre aussi une face visible et palpable mais trop souvent méconnue. Ce reportage nous emmène à Brest, Marseille, Paris et sur le plateau de Saclay à la découverte de ces briques essentielles sans lesquelles internet n'existerait pas. Internet : une histoire de bateaux Pour fonctionner, internet passe essentiellement par le fond des mers : 99% des communications intercontinentales transitent par les câbles sous-marins. Le câble le plus long que nous ayons posé en un seul voyage mesurait 9 000 km entre le Japon et l'Oregon aux États-Unis. Crédits musique :

https://www.franceculture.fr/emissions/grand-reportage/dans-la-tuyauterie-dinternet

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Du pré-photographique au selfie (Image, numérique et partage) par André Gunthert André Gunthert est enseignant-chercheur, maître de conférences à l’EHESS et historien des cultures visuelles.Il a fondé la revue Etudes photographiques (1996-2017), vouée à encourager une approche scientifique du médium. Animateur du Laboratoire d’histoire visuelle contemporaine (Lhivic, 2005-2016) et du site collaboratif Culture visuelle (2009-2014), il participe au développement des études visuelles francophones.Après avoir enquêté sur les débuts de la photographie, la révolution de la photographie instantanée, l’édition illustrée et le photojournalisme, il est parmi les premiers à avoir étudié la transition numérique décrivant le partage des images et leurs usages conversationnels.

« Regarde, j’ai vu ça sur Facebook ! » : quand nos bavardages nourrissent les fake news « T’as vu c’est dingue ! » ; « Regarde il paraît que… » ; « Mdr j’en crois pas mes yeux ! » Que ce soit sur Facebook ou dans un groupe WhatsApp, au téléphone ou au comptoir d’un café, les réactions des individus face aux informations qu’ils reçoivent peuvent être multiples et variées. Or, il est possible qu’au sein de ces niches conversationnelles, la circulation de certaines « fake news » soit favorisée par les bavardages désinhibés et familiers que chacun d’entre nous peut avoir, avec ses proches, dans sa vie quotidienne. Codes Conso, le podcast de l’Institut national de la consommation Comparer les produits à disposition du consommateur, lui permettre de faire de meilleurs choix et enfin anticiper les enjeux liés à la consommation : autant de missions qui reviennent à l’Institut national de la consommation. Dans cette première saison de Codes Conso, notre invitée sera donc l’ADEME, l’agence de la transition écologique. Son ADN : lutter contre le changement climatique et la dégradation des ressources. Un objectif crucial qui demande que toutes les forces du pays s’engagent : des territoires aux entreprises en passant par les pouvoirs publics, les collectivités locales mais aussi les citoyens. L’ADEME est là pour les accompagner et les conseiller, pour trouver des solutions et faire de la transition écologique un véritable succès.

Éduquer ou interdire est une question de vieux qui ont connu un monde débranché Share Tweet Email Il existe aujourd’hui chez les jeunes différentes pratiques numériques qui coexistent (gamers, youtubeur, e sportif…) et qui développent des codes spécifiques, souvent méconnus par les enseignants. De son côté, l’Éducation nationale promeut une éducation au numérique et des codes de conduite afin de développer des usages responsables.Comment construire un dialogue entre cette éducation au numérique et la contre-culture digitale afin de s’enrichir mutuellement et mieux accompagner les élèves dans leur construction de leur citoyenneté numérique ? Numérique Éthique Le numérique symbolise à lui seul un problème de notre société actuelle : des moyens énormes sont mobilisés pour nous traquer, manipuler notre comportement et nous faire acheter des produits, des services ( et même des idées ! ) dont nous n’avons pas besoin et qui sont souvent mauvais pour nous ( et la planète ). À tout point de vue, le modèle actuel du numérique est catastrophique.

François Jarrige : « Une technique n'est jamais neutre » Historien de l’industrialisation et de la classe ouvrière, François Jarrige a publié en 2014 Technocritiques (La Découverte). Dans ce livre, qui se présente comme une sorte de contre-histoire du progrès, il revient sur trois siècles de contestation des machines. Nous publions ici l’interview qu’il nous a accordé dans le cadre de l’enquête sur les technocritiques publiée dans le nouveau numéro d’Usbek & Rica (à découvrir également en version numérique augmentée). On entend peu de voix critiquant la technologie aujourd’hui en France. Serait-on dans une phase historique de recul de la technocritique, comme cela a pu être le cas dans les années 1980 ? La folie du smartphone, un poison pour la planète Les téléphones intelligents — ou smartphones — se sont enracinés dans nos vies quotidiennes. Dix milliards de ces objets ont été vendus à travers le monde depuis la mise en circulation du premier iPhone d’Apple, en 2007. Nichés dans les poches ou au creux des mains, ces petits parallélépipèdes concentrent une kyrielle de fonctionnalités. Ils permettent de téléphoner, d’explorer Internet et les réseaux sociaux, de photographier et de filmer, d’écouter de la musique, de faire des emplettes ou de se laisser guider par un GPS. De nos jours, les trois quarts des Français en usent quotidiennement. Ces objets hautement technologiques se rendent indispensables, mais que savons-nous d’eux ?

Quel moteur de recherche écoresponsable choisir en 2021 ? Soyons francs : aucun moteur de recherche n’est véritablement écologique. Ne serait-ce qu’à cause des importants data centers indispensables à son fonctionnement. Néanmoins, certains d’entre eux se distinguent par une démarche écoresponsable ou par des actions en faveur de l’environnement. Une usine classée Seveso brûle et les télés regardent ailleurs - Télévision Jeudi, toutes les chaînes info de France couvraient l’incendie qui faisait étouffer l’agglomération de Rouen… jusqu’à l’annonce de la mort de Jacques Chirac. Depuis, c’est la hiérarchisation de l’information qui est en deuil. « À 15 kilomètres de Rouen, l’air est irrespirable. Il tombe une pluie aux dépôts noirâtres. On se sent complètement abandonnés. » Sur mon écran, les messages de ce type se multiplient, accompagnés d’effrayantes photos des effets de la pluie d’hydrocarbures.

Limiter l'impact écologique du numérique Le numérique représente aujourd’hui 4 % des gaz à effets de serre émis chaque année. Il impacte lui aussi l’environnement : de la fabrication des appareils électroniques à la gestion des données par les data centers en passant par les infrastructures réseaux (antennes 4G, wifi). C’est pourquoi, même si organiser des évènements éco-responsables est un premier pas important, vous pouvez aussi penser à sensibiliser à l’impact écologique du numérique auprès de vos publics mais également au sein même de votre association. En partenariat avec le REFEDD, nous vous proposons cette fiche pratique afin de vous permettre d’utiliser efficacement le numérique dans votre association, tout en limitant son impact sur la planète.

Révéler les sciences par l’art Pourquoi l’art peut-il être le révélateur de pratiques scientifiques ignorées par le grand public ? Si à la Renaissance les artistes étaient aussi des scientifiques, à la période moderne et contemporaine les disciplines sont devenues très séparées et chacun s’est extrêmement spécialisé. En prenant notamment pour exemple Eduardo Kac, la chercheuse nous expliquera ce qu’engendrent ces changements vis-à-vis de la relation de l’artiste avec la technologie ou des disciplines hors de son champ de pratique. « Le pire serait de laisser la science aux seuls scientifiques » : Manuela de Barros expliquera ce qu’elle entend signifier par cette affirmation issue de son ouvrage Magie et technologie. La science est créatrice de notre monde, de notre environnement, de notre culture, elle est un des tenants extrêmement forts de notre société ; par cela, il est important que des philosophes, des artistes, des penseurs de toutes disciplines s’en emparent afin d’y apporter une dimension politique.

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