Révolution numérique : apprendre et guérir autrement 63,3 % des Français, âgés de 35,6 ans en moyenne, ont joué à des jeux vidéo au cours des 6 derniers mois [1]. Loin du cliché des geeks et des hardcore gamers, le jeu vidéo et les technologies numériques sont désormais installés dans notre quotidien. Ces outils, longtemps pointés du doigt, peuvent également présenter de nombreux aspects positifs. Etat des lieux de médias numériques encore mal identifiés. Le jeu : un besoin humain "Le jeu devrait être considéré comme l’activité la plus sérieuse des enfants". Pour l’enfant, le jeu est essentiel et gage de sa construction. Le premier jeu de l’enfant se constitue autour de la séparation avec sa mère afin de mieux accepter et maîtriser son absence tout en continuant à exister malgré cette séparation. Dès lors, le jeu sera, tout au long de la vie, un refuge, un moyen, un outil, pour avancer dans une réalité parfois déplaisante. Seulement, en dehors de l’enfance, le jeu est encore mal compris. Sont-ils "addicts" pour autant ? [4] M-M.
Digital detox, le jeûne des hyperconnectés Pour répondre au malaise généré par une connexion permanente, centres de thalasso et hôtels spa ont ajouté le sevrage numérique à leur menu. Le Monde.fr | • Mis à jour le | Par Catherine Rollot Avant de plonger dans l’inconnu, son réflexe a été de lire un dernier mail. Un geste dérisoire puisqu’il ne pourrait pas y répondre. Puis, il a déposé ses armes numériques dans un délicat pochon orné d’un ruban bleu. A l’accueil du très chic Vichy Spa Hôtel Les Célestins, dans l’Allier, le personnel a consigné le précieux paquet dans le coffre-fort de l’établissement. A côté des bijoux, montres de luxe et liquidités entreposés par la clientèle fortunée, le trésor d’Eric Chesnel – un ordinateur portable et un smartphone somme toute banal –, 48 ans, n’avait rien d’extravagant. Prendre du recul par rapport à une « addiction » aux mails qui brouille les frontières entre sa vie professionnelle et sa vie privée, c’est l’objectif d’Eric Chesnel. Se ménager des mises à distance
De la pratique excessive des jeux sur écrans aux addictions Bull. Acad. Natle Méd., 2012, 196, no 3, 739-741, séance du 6 mars 2012 Communiqués De la pratique excessive des jeux sur écrans aux addictions Mots-clés : addiction. adolescent.. enfant. internet. jeux vidéo On screen games : from excess to addiction Keywords (Index medicus) : addictive. adolescent.. behavior. child. internet. video games Marie-Christine Mouren *, Michel Lejoyeux **, Marie-France Le Heuzey *** L’auteur et les membres contributeurs déclarent l’absence de tout conflit d’intérêt Marie-Christine MOUREN *, Michel LEJOYEUX **, Marie-France LE HEUZEY *** Les technologies modernes (ordinateurs, tablettes, consoles, téléphones ….) mettent à la disposition de chacun de nouveaux modes de jeux: essentiellement jeux vidéo chez l’enfant et l’adolescent, auxquels s’ajoutent chez l’adulte les jeux d’argent en ligne. * Membre correspondant de l’Académie nationale de médecine, Psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, UFR de Médecine Paris Diderot, Hôpital Robert Debré — 75019 Paris ;
La cyberdépendance: quand Internet prend les commandes | Centre d'aide aux étudiants Lundi, 16h 30: Mathieu est devant son ordinateur. Il joue depuis dimanche après-midi à son jeu en ligne préféré. Il n’a ni déjeuné ni dîné et il est en train de manquer son cours. Ses notes ont beaucoup diminué dernièrement et ses colocataires ont remarqué qu’il ne sort presque plus de sa chambre. Lorsqu’il le fait, il est maussade, irritable, fait ce qu’il a à faire et se hâte d’y retourner. Hier soir, sa copine Sophie l’a invité à une fête, mais il a décliné l’invitation en prétextant qu’il avait un travail important à remettre aujourd’hui. Les vignettes ci-dessus illustrent comment l’utilisation problématique d’Internet et des nouvelles technologies peut être la cause de difficultés pour plusieurs, que ce soit au plan personnel ou au plan interpersonnel. Introduction Depuis une vingtaine d’années, Internet a révolutionné la façon de communiquer et la manière de travailler. Qu’est-ce que la cyberdépendance? Types de cyberdépendance La cyberdépendance peut prendre des formes variées.
La Clinique du Jeu Pathologique Une forme particulière de dépendance qui s'est développée avec l'engouement informatique concerne le rapport que certaines personnes entretiennent avec l'écran. Les nouvelles techniques de l'informatique et de la communication (« TIC ») proposent une variété de possibilités pour jeunes adolescents et adultes : des activités ludiques (jeux vidéo, jeux en réseau, jeux de hasard et d'argent), des modèles de contact (chat, forum,...), des sources d'information (moteur de recherche), des pratiques commerciales et sexuelles... Le rapport au virtuel s'inscrit par un abandon momentané du réel, pour un monde sans mémoire et sans avenir, celui de l'instant présent, de l'immédiateté. Utilisé de manière abusive, le virtuel peut remplir différentes fonctions psychologiques pour le consommateur, comme s'évader d'un monde dont la réalité est difficilement supportable. Le Net a certains effets bénéfiques. Au niveau psychologique, deux risques émergent par rapports aux autres.
L'addiction à internet, un mal moderne La dépendance à internet touche de plus en plus de monde. C'est ce que révèle une étude allemande. Mais cette dépendance est-elle, comme certains l'entendent, une maladie mentale ? Et se traite-t-elle comme n'importe quelle addiction? Une étude commandée par le ministère de la Santé allemand, parue le 26 septembre, révèle que plus d'un demi-million d'Allemands seraient dépendants à internet. L'addiction à internet, qui provoque l'isolement et le repli social, n'est pas forcément considérée comme une maladie au sens commun du terme, bien qu'elle se soigne. Accro à internet ou aux activités sur internet ? Contrairement à une addiction à la drogue ou à l'alcool, la dépendance à internet est à double tranchant : elle peut concerner le média en lui-même comme les activités que l'on peut y pratiquer (jeux en ligne, jeux d'argent, pornographie, achats etc). C'est d'ailleurs l'une des raisons qui fait que la population dépendante à internet ne constitue pas un groupe homogène.
Les nouveaux médias : des jeunes libérés ou abandonnés ? 1. Les addictions numériques : Internet et les jeux vidéo La formule de M. Guy Almes selon laquelle il y a trois formes de mort : « la mort cardiaque, la mort cérébrale et la déconnexion du réseau »52(*) est particulièrement vérifiée chez les adolescents. Pour un certain nombre d'entre eux, la navigation sur Internet ou les jeux (notamment en ligne) sont devenus une drogue dont ils ne peuvent plus se passer. Si selon les psychanalystes, aucune technologie ne porte en elle-même d'effet addictogène, l'addiction ne pouvant être générée que par une pratique particulière de l'objet en cause, liée à d'autres facteurs complexes (situation du sujet, environnement familial, contexte social...), la cyberdépendance semble prendre de l'importance. 6 à 8 % des internautes seraient ainsi dans l'usage excessif ou dépendant du réseau informatique. Les raisons de cette addiction ne sont pas forcément bien décryptées. Selon M. * 52 « There is three kinds of death in this world.
L’addiction nous guette-t-elle tous Dans le registre de la psychopathologie de la vie 2.0 et bientôt de celle de nos vies 3.0, ce billet propose l’interview d’un spécialiste des conduites addictives. Thomas Gaon1 est psychologue clinicien diplômé en psychopathologie clinique et en ethnométhodologie (Paris VII). Il travaille en addictologie. Ses recherches portent principalement sur les impacts psychosociaux des jeux vidéos en ligne. Pouvez-vous définir la symptomatologie de l’addiction ? Selon M. La centration. Où l’addiction trouve-t-elle ses origines ? Il y a plusieurs théories au sujet des causes de l’addiction en fonction des disciplines convoquées, mais la plupart reconnaissent la participation de plusieurs facteurs biologiques, psychologiques et sociaux. La conduite permet alors à l’individu de pouvoir avoir du plaisir ou tout simplement de trouver un point d’équilibre dans son fonctionnement biopsychosocial. A quel moment le besoin de consulter émerge-t-il chez les patients qui vous consultent ? (Article lu 1005 fois)
L’addiction numérique, un mal croissant chez les jeunes A Singapour, comme dans un nombre grandissant de pays, des psychiatres militent pour que l'addiction aux smartphones soit reconnue comme un trouble psychologique. Avec la Corée du Sud, la Chine et Taïwan, la cité-Etat est l'un des pays d'Asie les plus concernés par ce phénomène. L’addiction au smartphone, un trouble psy ? Singapour et Hong Kong détiennent d’ailleurs le record régional du plus grand nombre d'utilisateurs de smartphones par habitant, selon un rapport publié l'an dernier par le cabinet d'étude Nielsen. 87% des 5,4 millions de Singapouriens sont ainsi munis d'un téléphone multifonctions, contre 65% aux Etats-Unis. Ils passent en moyenne 38 minutes par session sur Facebook, soit presque deux fois plus que les Américains, selon la société Experian.En France, les dernières études menées établissent à 40 % le pourcentage de Français qui utilisent l'internet mobile, c'est-à-dire depuis leurs smartphones et tablettes*. Les ravages du text-neck Les symptômes de l’addiction numérique
Numérique et comportement : Entretien avec Michel Lejoyeux Professeur de psychiatrie, de psychologie mais également spécialiste en addiction, Michel Lejoyeux nous parle de cet attrait parfois extrême que nous avons pour les nouvelles technologies. Appelée par certains addiction au numérique ou pathologie mentale, qu’en est-il réellement et comment s’en prémunir ? Spécialiste des comportements, Michel Lejoyeux est l’auteur de plusieurs ouvrages de développement personnel. ARTE : On parle aujourd’hui de l’attrait poussé pour le numérique comme d’une addiction voire d’une pathologie dans certains cas. Quel est votre positionnement ? Je pense qu’il ne s’agit pas d’une addiction au sens où on l’entend quand on parle d’alcool ou de drogues. Quels sont les effets observables au niveau cognitif de l’addiction au numérique ? Même s’il faut rester prudent aujourd’hui avec cette notion d’addiction, on peut en revanche remarquer lors d’une IRM, une zone d’activation dans le centre cérébral du plaisir. La prévention sur l’addiction doit être globale.
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