L'"empowerment", nouvel horizon de la politique de la ville Le ministre François Lamy s'est emparé de ce concept venu des Etats-Unis qui vise à redonner aux habitants des cités populaires une capacité à agir. LE MONDE | • Mis à jour le | Par Sylvia Zappi C'est le nouveau mot à la mode dans les cercles de la politique de la ville. Empowerment. Conscient que sa concertation sur la réforme de la géographie prioritaire ou l'installation de nouveaux contrats de ville ne suffiraient pas à redonner du souffle à une politique de la ville en bout de course, le ministre a décidé d'intégrer ce nouvel outil et ainsi d'afficher une politique de gauche qui ne coûte pas très cher. L'empowerment semble devenu le nouvel horizon de la politique dans les quartiers. L' empowerment n'a pas de traduction adéquate - sinon le néologisme québécois "capacitation". Quant aux associations, voilà des années qu'elles travaillent chacune dans leur coin et aspirent à faire entendre autrement la voix des habitants. Les expériences hexagonales sont encore peu nombreuses.
Le pouvoir aux habitants Inventées de façon expérimentale après les émeutes des Minguettes au début des années 1980, parallèlement à la “Marche des beurs” pour l’égalité, la Politique de la Ville visait à réformer le fonctionnement de l’État et les relations de ce dernier aux collectivités locales. Pour pallier l’urgence d’une nouvelle question sociale, associée à certains quartiers où les populations immigrées et minoritaires étaient concentrées, une action publique d’exception allait être mise en place, mobilisant une approche locale et ascendante, plus participative et transversale. Trente ans plus tard, il est difficile de mesurer l’effet réel de cette politique qui cumule de nombreux dispositifs : l’écart des quartiers prioritaires avec les autres zones urbaines ne se résorbe pas, et parfois même s’accroît. Pour autant, cette vision, très négative, ne prend pas en compte la mobilité de la population de ces quartiers. Pour citer cet article : Cyprien Avenel & Nicolas Duvoux, « Le pouvoir aux habitants ?
Apprentissage, motivation, émotion : comment apprenons-nous Le cerveau est l'objet le plus complexe de l'univers connu, et c'est de sa compréhension que dépendra l'avenir de nos technologies futures et singulièrement l'intelligence artificielle et la robotique. A l'Inria, Frédéric Alexandre dirige le projet Mnémosyne, chargé de développer des modèles computationnels de notre fonctionnement cérébral, dans le but de développer à terme des agents autonomes, robotiques ou logiciels, qui soient physiologiquement crédibles. Autrement dit, dont l'architecture sera analogue à celle du cerveau humain. Les sciences de l'esprit, sciences cognitives et neurosciences, ont fait des progrès ces dernières années et s'attaquent à des sujets de plus en plus difficiles, a-t-il expliqué en préambule. En neurosciences, on va de la recherche sur la vision à celle des fonctions exécutives. Mais finalement, quelle est la vraie question à se poser sur l'esprit humain ? Comment garder l’information importante Commençons par l’apprentissage. Le rôle des émotions
L'empowerment: le nouveau buzzword qui transperce la politique de la ville Les sociologues français prônent son essor, le Ministre de la ville lui donne ses lettres de noblesse: l'empowerment Depuis trois décennies, la politique de la ville en France est en faillite selon certains, dans une impasse pour d'autres. Replacer le citoyen au coeur de la politique de la ville, tel est le dessein du Ministre de la ville François Lamy (site du Gouvernement). Ce leitmotiv s'est concrétisé avec la nomination à la co-présidence d'une mission sur la participation des habitants de Marie-Hélène Bacqué, sociologue de profession. Pour autant, l'empowerment est-il véritablement un concept nouveau? L'empowerment investit de facto l'arène des villes françaises, ce terme dont la traduction est épineuse devrait entraîner un changement de paradigme salvateur pour rénover la politique de la ville. Précisions terminologiques sur l'empowerment: genèse et terres de prédilection Sources: Libération, "Banlieues: les solutions logent chez l'habitant", 8 janvier 2013
L'empowerment, une pratique émancipatrice L'empowerment, une pratique émancipatrice Marie-Hélène Bacqué, Carole Biewener La Découverte, 2013 Collection Politique et sociétés 176 pp., 16 € Présentation L'empowerment (le « pouvoir d'agir »), a été utilisé par des mouvements sociaux états-uniens dans les années 1970, adopté à la même époque par des féministes défendant de nouvelles pratiques de développement dans les pays du Sud. C'est un livre important pour celles et ceux qui questionnent l'incapacité des politiques et des experts à répondre aux défis de notre époque troublée. Ce concept a connu depuis un succès planétaire dans le monde anglophone. Des mouvements féministes du Nord et du Sud jusqu'aux programmes de la Banque mondiale et de l'ONU, la notion est utilisée aussi bien dans une perspective radicale d'émancipation que pour conforter les visions néolibérales ou social-libérales. Sommaire Introduction. Chapitre 1. Les racines paradoxales de la notion dans les États-Unis des années 1970 Le travail social en débat Chapitre 2.
Développement de la motivation et choix de la méthode pédagogique Il arrive que devant le constat d'un manque apparent de motivation pour les apprentissage chez ses élèves, un enseignant soit conduit à s'interroger sur sa "méthode pédagogique". Comment mener cette interrogation dans des termes qui permettront de dégager des pistes de changement ou de réaffirmer les choix initiaux ? Cinq méthodes pédagogiques principales La méthode pédagogique décrit selon le site Competice de l'Education nationale, qui reprend ici une défiition largement acceptée par les enseignants et les chercheurs en sciences de l'éducation, "le moyen pédagogique adopté par l’enseignant pour favoriser l’apprentissage et atteindre son objectif pédagogique". Méthode expositive, transmissive, passive ou magistraleMéthode démonstrativeMéthode interrogativeMéthode active ou de découverteMéthode expérientielle Rapprocher l'école de la vie, y'a une méthode pour ça ? Arrêtons-nous sur le degré de didactisation des savoirs à construire ou à transmettre. Agir.
Increase Contribution through Empowerment « Bits of Life of a CIO Empowerment can be a huge corporate benefit, and according to some management gurus, it not only boosts employee productivity but creativity and innovation, both key elements of a business that wants to move ahead of competitors. But while it may sound easy, it’s not, as empowering staffers requires the diligence of leaders, and the ability to not only share information openly but also relinquish some control in order for others to lead the way. Management guru Ken Blanchard, in his book, Leading At A Higher Level, looks at the crucial concept of employee empowerment. Blanchard asks how the best-run companies in the world beat the competition day in and day out. The answer: They treat their customers right, by having a workforce that is excited about their vision and motivated to serve customers. For empowerment to succeed, leaders must make a leap of faith and fight the battle against habit and tradition. Direct reports, too, misunderstand empowerment. Like this: Like Loading...
L’Empowerment : pouvoir par tous, pouvoir pour tous Suite à la publication du rapport d’Emmanuel Porte intitulé « Des pratiques d’engagement en transformation : enjeux pour l’avenir de l’éducation populaire », l’Injep a organisé, mercredi 11 décembre 2013, à l’Assemblée nationale la seconde édition des Rencontres de l’Observatoire de la Jeunesse. Cette année, elles étaient consacrées aux pratiques non-instituées de l’éducation populaire. Ces rencontres se sont faits en partenariat avec le Comité pour les relations nationales et internationales des associations de jeunesse et d’éducation populaire (Cnajep), l’association Jets d’Encre, la MJC d’Elbeuf ainsi que le Réseau national des maisons des associations (RNMA). La question du savoir est directement reliée à celle du pouvoir et de l’agir. Une réponse aux limites de la démocratie ? L’affaiblissement de l’offre de participation Dossier sur les rencontres de l’Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse 2013 La démocratie d’engagement
le connectivisme – sketchnote Un petit sketchnote sur le connectivisme à partir de lectures d’articles de Siemens et Downes. Je lis ce mot depuis quelques temps, notamment dès qu’il s’agit de moocs, et j’avais fini par croire qu’il s’agissait juste d’inviter les apprenants à se balader et à se faire un parcours dans différentes ressources. Les hypothèses du connectivisme sont en fait assez radicales, et remettent en cause certaines représentations qui nous accompagnent depuis le behaviorisme jusqu’au socio-constructivisme. Dans les dessins et textes qui suivent, je traduis « learning » par « apprentissage ». J’ai bien conscience que ce n’est pas tout à fait la même chose, mais je n’ai pas mieux ! cc by – cliquer pour agrandir – réalisé avec Krita Les choses ont changé A l’origine du connectivisme, un premier constat : les connaissances ont une durée de vie de plus en plus courte. Parallèlement, les apprentissages changent de forme. Un point commun de nos apprentissages est la place qu’y occupe la technologie. J'aime :